mardi 28 janvier 2014

REACTIONS des politiques face aux déclarations de AN RAJOELINA

Janvier2011

Les personnalités politiques présentes lors de la présentation des vœux d’Iavoloha, hier, ont interprété, chacun à leur façon, le discours d’Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT). Ils s’accordent à confirmer le « défi » d’Andry Rajoelina, pour 2011.

Lanto Rakotomavo, vice-présidente du Conseil supérieur de la transition et secrétaire nationale du parti TGV, à propos des négociations politiques en cours : « Il n’est point question de refonte ou de recomposition des institutions. Si c’est le cas, nous trahirons les 3 millions de Malgaches qui ont voté pour le changement. Nous devons simplement les ouvrir aux autres entités ».

Camille Vital, Premier ministre de la HAT, sur le gouvernement d’union nationale : « Je ne peux pas dire grand-chose. Moi même, je ne sais pas si je vais être reconduit. Je souhaite simplement que celui qui aura le poste soit une personne qui va vraiment travailler ».

Ramino Paul, pasteur et président du Raiamandreny mijoro, organisateur de la conférence nationale : « La SADC devrait regarder davantage le peuple et ne plus privilégier la lutte des classes politiques pour des postes. En ce qui concerne l’application des résolutions de la conférence nationale, il n’y a jamais eu de détails sur les applications mais seulement des directives qui vont être appliquées ».
 
Julien Reboza, membre du CST et secrétaire national du PSDUM : « Le discours et son contenu ont été très satisfaisants. Ils reflètent vraiment la réalité ».
 
René Rasolofo, président de la commission éducation du CST : « Ce discours a été très particulier. En ce qui concerne les négociations, les Malgaches savent dialoguer entre eux, sans l’aide des étrangers. Je ne sais pas si nous pourrons réaliser cette année toutes les élections. Il faut une très grande préparation, surtout financière ».
 
Augustin Andriamananoro, directeur général de l’Omert et conseiller du président de la HAT : « L’année 2011 sera un très grand défi. Je note l’audace et le courage du président de la HAT à propos de toutes ces réalisations qu’il a annoncées. Surtout en l’absence de financement international ».
 
Benjamin Vaovao, membre du CST et de l’Arema : « Le programme est très encourageant. Pour ce qui est des négociations, ouverture et dialogue vont toujours de pairs. Mais ils ne signifient nullement que nous allons retourner en arrière. Je ne crois pas que nous pouvons réaliser plus de deux élections cette année, en pensant au temps nécessaire, rien que pour la convocation des électeurs et les lois organiques ».
 
Pr Alain Tehindrazanarivelo, membre de l’Escopol et président du groupe parlementaire réconciliation nationale : « 2011 est une année de défi. Le but est de changer les conditions de vie de la population en général, des gens simples en particulier, par les réalisations annoncées. J’insiste aussi sur le social afin de sortir le pays de la crise ».
 
Alain Ramaroson, président de la commission sécurité du CST : « C’est un discours d’une autre Transition, de par les réalisations des écoles, des hopitaux... Pour les négociations, la décision finale appartient au président de la HAT, car c’est son droit. Tous ceux qui ont œuvré pour l’avènement de la Transition doivent être prioritaires pour avoir leur place. Les autres suivront ».

 Raharinaivo Andrianantoandro, président du CT : « Ce discours reflétait une vision qui sera appliquée plus tard. Pour la hausse des salaires, ce serait mieux si c’est l’économie qui reprend ».
 
Rajemison Rakotomaharo, ambassadeur itinérant de la HAT : « Le président de la HAT a répondu au Premier ministre, par les défis lancés pour cette année. Je souhaite que le prochain gouvernement d’union nationale sera enfin le bon ».
 
Norbert Lala Ratsirahonana, membre du CST et conseiller du président de la HAT : « Le discours renvoyait à une véritable décision de développer le pays. J’espère que les autres politiciens ne se montreront pas insensibles à ce discours ».
 
Général Dolin Rasolosoa, président du CST : « Andry Rajoelina a donné beaucoup d’importance au domaine social. C’est ce dont le peuple a besoin actuellement. Les politiciens doivent en prendre de la graine ».
 
Père Pedro Opéka, éducateur et fondateur du centre Akamasoa : « C’est la première fois qu’un président se soucie des pauvres. Tous ses projets sont encourageants, comme la possibilité de donner du travail aux jeunes. J’espère vraiment qu’il va tenir ses promesses ».

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Misaotra!