mardi 27 mai 2014

Etre de France après les Europpéennes 2014, "Français de souche"

France & politique : Se poser les bonnes questions.

Ce qui reste de leader à ceux qui occupent la sphère politique prie les peuples, et nos politiciens comme de mauvais croyants, pratiquant à l'arrache, expient succinctement leurs fautes de la semaine au dimanche levé à la messe, en rhabillant leur lundi qui suit vite venu, d'actes sans morale ou éthique. Cette détresse exprimée "les yeux dans les yeux" exprime bien l'errance des tenants du pouvoir en France, leur stérilité, leur incapacité à proposer fermement, en venir à supplier le réveil patriotique alors que le Titanic percute sa cale en fond d'océan bleu marine... IMPUISSANCE.
Attendre du peuple ce que les politiciens n'ont pas fait reste choquant et scandaleux. Une poignée d'Hommes se démettent de la boue du pouvoir qu'ils ont trouvé si grisant avant que cela ne leur échappe, quand, comme des petits garçons, ils se retrouvent seuls au soir venu, entourés des ruines de ce qu'était le Grand pays qui leur a permis d'accéder au pouvoir, sur des principes contraires à ceux qui aujourd'hui tiennent le dessus du pavé.
Tant de nos politiciens sont pourtant le résultat d'un pays dans lequel il est possible qu'une femme sans aucune génération avant elle née en France soit Maire de Paris, capitale économique première région Européenne niveau PIB, ou qu'un naturalisé à 20ans, tienne les hautes responsabilités de chef du gouvernement Français. Il est aussi possible de tenir les instances du plus grand parti de droite en étant d'origine étrangère de ses deux parents, en ayant eu un grand père qui a fui l'antisémitisme, et ne pas prendre garde à des amalgames d'idéologie avec le FN, encourageant des raisonnements courts qui visent à travailler sur des propos nauséabonds.
Il est aussi possible en France, que fils de père immigré, on devienne même Président de la République.

Comment en est-on arrivé à là, quand l'ingratitude des politiciens face à leur propre histoire familiale et intime, les amène à privilégier les calculs politiques et tactiques au détriment de ce pourquoi ils sont là où ils sont. Ces calculs qui décideraient que UMP ne veut pas se mettre FN à dos, sans vraiment dire qu'ils n'ont rien à faire ensemble face au PS, un PS diminué, touché en plein cœur, d'affaire de cœur en affaire d'évasion fiscale, on a découvert la gauche qui surtaxe, celle qui enlève le fuel au retraité, plus un sou sous le matelas.

Ils doivent à la France ce qu'ils ont participé à détruire.
Qu'ont-ils fait de cette magnifique chance, ce privilège, d'avoir pu faire des études brillantes, science-po ou ENA, d'avoir pu et su s'imposer devant d'autres alors en place, d'avoir su s'appuyer sur qui il fallait et délaisser les autres pour accéder aux plus hautes marches, porte fanions du contraire de la panne de l'ascenseur social, quoique aucun d'eux ne sorte de Zep ou de banlieue...
Que font-ils sans rougir des affaires gluantes liées aux malversations financières, qui ont touché les grands partis de France.

La crédibilité aujourd'hui brisée.
Les politiciens de tout bord usent de stratégies bien plus travaillées que les actes courageux et forts qui ne viennent pas, plus aucun parti n'est englué dans des affaires crapuleuses de voyous en col blanc, et l'Europe fait tomber le voile de pudeur de ce qui se pensait tout bas sans avoir été osé d'être prononcé. Un voile que l'extrême droite aimait à dénoncer, voulant aller à la confrontation avec désinvolture avec la réalité plurielle de la France, ce qui est plus une force qu'un talon d'Achille, un atout, la France n'est pas malade, ce sont ces responsables politiques qui se sont défaussés.
Ils ont laissé les banlieues s'enflammer sans jamais éteindre les incendies dévastateurs qui confisquent le présent et d'avenir, ils ont laissé les grandes phrases accrocheuses et violentes se dire et se répéter,  ils ont laissé les précarités se creuser, les jeunes, les personnes âgées, pas d'embauche après 40ans, pas d'embauche au sortir des études aussi longues soient-elles car sans expérience, plus d'impôts moins de salaire, pas de logement sans gagner trois fois le loyer, ça donne vite le besoin de sauter par dessus le tourniquet du métro parce que pas de ticket pour intégrer la Vie, celle qui vaut.

Un vieux continent si riche de diversité, de langues, de culture, de très grandes Histoires, histoires de vainqueurs, au prix de Sang pour les patries.


A chaque temps ses perdants, pour quels gagnants? Qui écrira alors maintenant l'histoire, l'histoire de nos enfants et des leurs.
La politique a réussi à se mettre en échec sur les terres des grandes "puissances" comme vidées de leurs avenirs prometteurs, qui cumulent les chèques sans provision, pour garantir un avenir creux.
Sur tous les horizons des sommes colossales sont investies pour que le système ne sauve que les intérêts déjà forts, des extraits de documentaires édifiants crient la vérité pour le petit qui l'entend, celui qui n'a pas accès. Les inégalités se creusent, les précarités s'engouffrent dans les brèches des indignés les plus nauséabonds, les plus crus, les plus imprévisibles, ceux qui portent les gènes d'un créateur qui prendrait Ebola comme moyen d'extermination des indésirables, ou qui peut dédaigner l'horreur des fours crématoires d'Hitler et des charniers encore aujourd'hui à fleur de peau..


Les sphères d'influence sont amenées à ne plus servir que ceux qui sont rentables grâce aux fourmilières, aujourd'hui on ôte des maigres euros à des travailleurs pauvres, on remet légalement l'esclavage moderne légitime, en Europe trois fois plus de logement vides que de sans logis, le colosse aux pieds d'argile, mal aimé, peu admis, porte haut la valeur de monnaie sans savoir servir l'Homme, excentré maintenant des schémas économiques et politiques.
Sait-on fabriquer de la croissance sans emplois, sait-on fabriquer de l'emploi sans investissements dans le secteurs de demain...






Nous sommes tous des étrangers, la seule manière de sortir de cet état ne passe que par le respect, le partage et la considération des curseurs d'Autrui à être et penser comme il pense, le vivre ensemble ne sera que la seule issue, il ne faut pas se tromper de colère, et de guerre.
Ce que le Front National avance au niveau Européen peut se débattre, un protectionnisme qui protège ce que l'on peut produire pour soi, une ouverture sur ce que l'on ne produit pas qui viendrait de "dehors", l'incompatibilité entre des salaires non lissés sur l'espace européen et la libre circulation qui peut encourager un exode vers les pays qui payent mieux... Une représentation à la proportionnelle au sein des sphères de décision...

Mais toutes les questions de France, pour la France. la France, cette dame qui a perdu aujourd'hui de sa vigueur et qui ne sait plus ou poser ses promesses, ne sera jamais revigorée de tout ce que ce parti compte lui ôter définitivement. Le territoire de France est celui qui a construit sa force depuis le continent jusqu'à d'autres terres et peuples divers au travers l'époque coloniale après bien des batailles historiques, braves et mémorables, ternes aussi, mais il s'est aussi développé grâce aux mesures de droit du sol et du sang.
Aujourd'hui il y a rejet de ce qu'hier était stratégique et politique, la nier aujourd'hui c'est nier le sein qui l'a allaitée, le ventre qui l'a portée, la patrie des droits de l'homme qu'elle est aujourd'hui, preuve de ce qu'elle a su murir et aguerrir.

Etre français de souche?

Etes vous sûr de ne porter aucun gène autre que Français issu de la métropole. Cette affaire de "français de souche" comme seuls représentants de la vraie France soulève le sujet brûlant de la terre de France, si multiple, si plurielle.
La France elle-même et énormément de territoires aujourd'hui qui sont Français, portent en eux des Français d'ailleurs, issus de bien des mélanges témoins de histoire individuelle accaparée et rendue inaudible par la colonisation, des Français qui le sont depuis plusieurs générations, mais qui révulsent ceux du Front National parce que leur faciès trahissent des gènes autres. Un front National qui culpabilise ceux qui ont des droits et qui remplissent leur devoir de citoyen avec leur identité et leur histoire, plus celle d'autrui devenue la leur plus que jamais.

On peut être eurosceptique, sans se tromper de boite aux lettres, le FN a reçu trop de courrier par erreur, aucun d'eux ne sera retourné à l'envoyeur.


ECH

mercredi 21 mai 2014

Prix des terrains domaniaux : entre enjeux sociaux et économiques


La législation Malagasy permet aux citoyens d’accéder à l’appropriation d’un terrain de plusieurs manières: l’héritage, l’achat, la donation, la mise en valeur d’un terrain nu,   la régularisation ou la prescription acquisitive pour une occupation de longue date sur un terrain déjà titré, ainsi que la demande d’acquisition (réquisition) d’un terrain domanial. Cette dernière figure parmi les opérations les plus demandées au niveau des circonscriptions domaniales, parallèlement aux transactions sur des terrains privés titrés. Les dispositions légales autorisent l’achat à l’Etat et l’immatriculation de ces terrains, même sans mise en valeur préalable. Le prix reste toutefois un paramètre.
 
Le Domaine Privé de l’Etat
Par la Loi 2008 - 014, le Domaine privé de l’Etat (plus connu sous l’appellation de « terrain domanial ou tanim—panjakana ») comprend les terrains « vacants et sans maître », sur lesquels aucune mise en valeur ni occupation permanente n’est attestée, et les terrains titrés au nom de l’Etat. Pour la première catégorie, la législation permet de faire une demande d’acquisition, pourvu que le terrain ne fasse pas partie du domaine public qui ne peut pas faire l’objet d’appropriation. Pour la seconde catégorie, l’occupation de longue date et paisible pourrait faire l’objet d’une régularisation ou d’un achat si l’Etat l’autorise. A partir de 2005, la présomption de domanialité ne s’applique plus sur les terrains qui ne sont pas encore titrés ni cadastrés, mais qui font déjà l’objet d’occupation ou de mise en valeur. Ces terrains font partie de la propriété privée non titrée (PPNT) et ne peuvent plus être demandés pour l’immatriculation. 
 
 
Terrains à vocation édilitaire et à vocation agricole
La fixation des prix des terrains du Domaine Privé de l’Etat (*) tient en premier lieu compte de deux paramètres: la localisation du terrain (urbain, rural), et l’usage ou la vocation du terrain. Pour la seconde catégorie, on distingue les terrains à vocation édilitaire (pour la construction, usage touristique), à l’opposé des terrains agricole ou à vocation de reboisement.
Les prix ont été fixés de manière à autoriser l’accès de toutes les classes sociales, tout en tenant compte de l’indice de prix à la consommation, des barèmes utilisés par les services d’enregistrement, et du manque à gagner de la caisse du trésor public.
Les tarifs peuvent aussi être différents selon le niveau de vie du demandeur. Des prix minima seraient appliqués pour certaines couches vulnérables (petits paysans et citadins à faible revenu). L’Etat a d’ailleurs la latitude pour apprécier le taux à appliquer pour chaque demande  selon  la vocation et la nature du terrain,  ainsi que la situation sociale du demandeur.
(*) Décision 09/10 – DOM du 08 Avril 2010  concernant les prix proposés au niveau des circonscriptions domaniales.
 
 
Zones à fort potentiel agricole et grands centres urbains
Pour les terrains ruraux, une tarification supérieure à 5.000 Ariary a été assignée aux zones à fort potentiel agricole, concernant les Régions du Vakinankaratra, Itasy, Bongolava et une partie de l’Alaotra Mangoro. Cette disposition n’a toutefois pas été appliquée aux zones fertiles autour de Marovoay , évaluée entre 500—1000 Ar le mètre carré. Curieusement, les prix sont élevés dans des zones moins agricoles comme dans l’Anosy et l’Atsimo - Andrefana (1.000 - 5.000 Ar/m²) alors que les cours dans les régions convoitées par les grands investisseurs sont plus bas (60-500 Ar/m²) : régions de Boeny, Sofia et Melaky.
Pour les centres urbains (Commune Urbaine de catégorie 1), Antananarivo affiche le prix le plus élevé, en moyenne autour de 100.000 Ar le mètre carré. Il est suivi par Nosy - Be, Sainte - Marie, Antsirabe et Toamasina, pour lesquelles le mètre carré coûte aux environs de 10.000 Ar (voir figure à droite).
A part l’achat, les terrains domaniaux peuvent être cédés sous forme de bail (ordinaire ou emphytéotique), surtout pour les investisseurs étrangers. La redevance locative payée annuellement est fixée à 10 % du prix de vente du terrain.
 
 
La nécessité de transparence, de révision et d’alignement des prix
Il y a lieu à signaler que les registres (argus, mercuriale) consignant les tarifs applicables aux transactions foncières sont différents au niveau des services domaniaux et des centres fiscaux. Souvent, ces tarifs ne sont pas portés à la connaissance des usagers, à l’origine de l’application de pénalités inattendues. Une initiative dans le sens de l’alignement de ces tarifs est en cours actuellement. Par ailleurs, il y a lieu de réviser à la hausse les prix, et de les rapprocher des cours des transactions sur les terrains privés pour les terrains domaniaux à fort potentiel résidentiel, touristique (cas du littoral de Toliara) ou industriel. Ces zones font souvent l’objet de spéculations immobilières de la part d’agences ou de privés, à l’issue desquelles les prix peuvent décupler une fois le terrain aménagé et titré. Cette plus - value bénéficie très rarement à l’Etat. 
- See more at: http://www.observatoire-foncier.mg/article-98/#sthash.oRSYrjEk.dpuf

Rado Rabeantoandro, Rivo Andrianirina Ratsialonana -

jeudi 8 mai 2014

Le Monde et l'Afrique, la France, François, Bernadette et Nicolas aussi.

            François Hollande dit "Gardez l'Europe mais changez-la", alors que Mme Chirac passe au 13h pour dire que son mari ne se rend pas compte de ce qu'il n'est plus, en glissant en fin d'interview que Nicolas a toujours été auprès d'elle comme un fils, et qu'elle souhaite qu'il revienne.

Si la politique ne nous comprend pas, elle nous prend vraiment pour des benêts qui ne pourraient lire entre ses lignes, et voir plus loin que les bouches qui servent de relais à un ordre économique inexistant et un cumul de déséquilibres calculés et non maîtrisés, conséquences des maîtres chanteurs et autres magiciens impuissants parmi les puissants. mauvais calculateurs pour autrui...

Qui aurait cru que la chute de Moubarak, Kadhafi, ou Ben Ali, puisse aussi franchement faire pencher la balance vers les extrémismes religieux. Mais les greffes ne prennent pas toujours, aux peuples déterminés et autodéterminés de faire la différence, la Tunisie chasse avec énergie de ses terres les Salafistes qui prêchaient en pleine rue, prenaient des jeunes femmes pour les enrôler et instillaient une religion de confiscation des droits qui établissent l'égalité et l'épanouissement connu et su entre hommes et femmes, banalisant un Islam qui n'est pas celui d'une grande nation dont les femmes ont voté avant même celles de France.

Si BHL le philosophe affirme que la Libye n'a jamais été aussi démocratique et libre, elle porte comme coquetterie depuis le jour de "la libération" de Benghazi au toit de son tribunal, le drapeau noir d'Al Quaida et le retour de la Charia...
Une chose est sûre, c'est qu'aujourd'hui il est aisé de différencier l'Islam inadapté aux Hommes de celui qui est vécu sur bien des terres de façon respectueuse, modérée et tolérante, il suffit de regarder et d'écouter les bandes enregistrées de Boko Haram pour réaliser avec certitude que cet Islam qui a perdu la tête, celui qui viole, qui rapte, qui vend, n'est pas celui que l'on sait vivre en 2014, sous les cieux des pays et des citoyens dont les valeurs permettent justement une religion qui accepte la modernité et les défis d'aujourd'hui, tout en conservant ce qui appartient à la sphère privée de tout pratiquant qu'il soit juif, catholique, bouddhiste ou autre.
La banlieue pointée du doigt

 Quand "cités à problème" signifie avant tout cités reniées, non reconnues, abandonnées, exclues du schéma général de la société. A force de constats répétitifs on a finit par délaisser les solutions pour accuser les problèmes, n'assumant pas l'incompétence des politiciens et des analystes de nos sociétés d'hier et d'aujourd'hui à résorber les plaies et brèches qui affaiblissent la société française, désolidarisent les Hommes, découragent les plus vaillants, même si aujourd'hui la "France d'en bas c'est partout et pas seulement en banlieue, et que devant les difficultés de la vie et un pouvoir d'achat estropié tout le monde est égal.

C'est justement cette égalité qui est recherchée, le droit à l'indifférence plus qu'à la différence.
Essai sur la stigmatisation en France et ses origines :
" Robert Castel fait apparaître que la situation matérielle, sociale, économique, culturelle et symbolique de ces jeunes s’enracine dans les politiques conjointes d’urbanisation et d’immigration qui sont menées depuis près de 60 ans, dans le colonialisme et le post-colonialisme ainsi que la discrimination raciale qui leur est liée, dans la paupérisation et la précarité qui frappent ces populations. Leur situation trouve son origine dans une série de stigmatisations et de discriminations.
Ce que sont ces jeunes – si parler de manière aussi globale a un sens – n’est pas la manifestation d’une nature ou essence qui serait celle « des Noirs ou des Arabes », mais résulte d’un contexte et de processus qui concernent l’histoire et les représentations de la société dans son ensemble. C’est cette dimension historique, sociale et idéologique qui est occultée par les processus de stigmatisation et de discrimination, qui fonctionnent en interprétant en termes de nature ou d’essence ce qui relève du social et de l’histoire. Les discours qui, comme celui de Finkielkraut, réduisent les violences de 2005 à un problème ethnique, masquent cette dimension, empêchent la reconnaissance du fait que les problèmes des banlieues renvoient à ce qui traverse la société entière, donc empêchent que la société elle-même (son histoire, ses représentations, son fonctionnement) soit questionnée par ceux-ci." (la Discrimination négative, de Robert castel)"



Revenons à BHL et son aLibye.
 "Dans ses premières années d'indépendance, la Libye est classée par l'ONU parmi les pays les plus défavorisés de la planète : 94 % de la population est analphabète. L'unité nationale demeure fragile, et l'influence du Royaume-Uni, qui renouvelle en 1953 pour vingt ans ses bases militaires en Libye, demeure prépondérante. Les États-Unis renouvellent également leur base militaire en 1954 pour seize ans. L'Italie obtient la garantie des biens de ses colons, qui peuvent librement les conserver ou les vendre, mais verse des dommages de guerre à la Libye. Le Royaume-Uni, dont les anciens fonctionnaires de Tripolitaine sont restés en Libye des conseillers très écoutés, et les États-Unis, conservent une forte influence sur le royaume, auquel ils accordent une aide financière et alimentaire substantielle, et qui leur accorde en retour l'usage de bases militaires et aériennes. En 1956, la découverte de gisements de pétrole par la compagnie Libyan American Oil bouleverse l'économie de la Libye, en lui apportant des royalties inespérées" (Wikipédia)
Voilà bien une histoire d'une grande banalité, quand des pays commencent à vivre dans les années 60, tout comme d'autres, comme les nôtres. Sorti des colonisations dépouillée du rien qu'elle avait, elle entrera dans une phase encore plus violente, mais en même temps, partir de rien c'est encore une autre façon de s'en sortir de toutes façons.

                                                     La Conférence de Berlin et après?...


             Aujourd'hui si la France et d'autres pays des puissances Occidentales sont présents pour maintenir l'Ordre chez les autres, il reste intéressant de ne pas fermer les yeux devant un énième documentaire comme celui diffusé hier au soir sur celui qui dirigeait l'Afrique, cher Mr Foccart, fin instigateur de l'Ordre voulu pour les intérêts autres que ceux des populations locales Africaines des terres partagées autour d'une table entre hommes de belle vie, avec une légèreté déconcertante.
Aisé de constater que les pays qui ont intégré la belle machine Foccart, aujourd'hui n'ont pas encore mérité meilleur destin, ne sont pas encore entrés dans l'histoire, n'ont pas les hommes qui prouvent que les Africains pourraient vivre avec plus de deux euros par jour, avec un sous sol insolent de richesses et des âmes en sursis dessus.


Kadhafi et Poutine
Poutine endosse ce qui reposait à tort ou à raison sur les épaules du Guide Libyen, la confiance de ceux qui pour toutes les raisons raisonnables comme ubuesques, ont une occasion de se méfier "des autres". Ces autres qui ont des économies éventrées, ne nourrissent que les canons et laissent les ventres creux.

Ces autres, qui sans vergogne, décident du sort d'autrui en bafouant la réalité démocratique possible sur des terres qui sentent déjà le souffre, alors que nombre de pays "développés" sont en régression, chez eux aussi les précarités se creusent, les gaps entre les basses classes et les aisées étant abyssaux, les jeunes comme les plus âgés, les couples comme les sans familles...
Si il est aisé de remettre en question et de sanctionner de désapprobation les actes du Guide, ou sa démagogie, si il y a grand désir d'exporter la Démocratie il faudra choisir autre chose que les financements, formations, armements des oppositions, le renversement des chefs d'Etat bien ou mal en place, ou encore les assassinats de ceux-ci, car cela ne redore pas le blason de ce que les peuples même souhaitent pour eux mêmes, et de cette manière tu ôtes le pouvoir du peuple au peuple, et prône le juste contraire de ce que tu prétends éclairer.
Les Tunisiens ont mis le temps pour faire tomber un grand ami de la France, qui n'a jamais été jugé comme dangereux pour son peuple ou sa patrie, les Egyptiens ont réussi à faire venir le leur à son tour déchu derrière les barreaux de sa cellule de jugement de tribunal, beaucoup moins d'investissements en tomawaks et en interventions militaires lourdes qu'en Libye... Certains chefs d'Etat aux fortunes scandaleuses avec des populations opprimées sont encore sur le tapis rouge de l'Elysée, Elysée devenue absolument muette quant aux affaires Africaines, rien de mieux que de supprimer la cellule, le mutisme, seul possibilité.

Ces alliances singulières si elles sont compréhensibles et naturelles sous l'OTAN entre France, Britanniques ou Américains, sont dénoncées  quand il s'agit de la BRICS. BRICS que les Africains ne conscientisent qu'insuffisamment, n'ayant pas le souffle pour laisser leur survie de côté face aux défis de chaque jour, pour prendre leur force et leur responsabilités d'Hommes du Monde.

C'est relativement récent de se retrouver dans un groupe qui peut faire contrepoids face au bloc OTAN et avec une autre "psychologie" politique. En se ralliant à des forces émergentes, la Russie prouve une empathie non dissimilée et une capacité à assumer les difficultés qui résident à soutenir et considérer comme égal et allié, plus petit que soi. Rien qu'en cela alors il sera possible d'écouter, même sans l'entendre vraiment, que certaines parties du monde vont avoir une vision plus souple sur les évènements qui relient Poutine à la Crimée, ou encore les volontés contraires posées avec la Chine face à la situation Syrienne.









C'est d'ailleurs ici tout l'enjeu, chaque réaction populaire par exemple s'explique souvent par des raisonnements tels. Qui sont souvent dénigrés par les plus grands, qui eux même pourtant pensent de même, mais dans leur sens...

Selon le Legatum Institute, qui combine ressources et indice de bien être des populations en considérant  l’économie, l’entrepreneuriat, l’éducation, la santé, la gouvernance, la sécurité, les libertés individuelles et le capital social, certains pays se détachent, avec une fougue inattendue comme l'Egypte, qui en 2010 était 89ème selon les indices de prospérité et se retrouve aujourd'hui 10ème, on y trouve aussi le Botswana ou encore le Malawi. Le Nigéria est devenu la première puissance du continent d'ébène et passe devant l'Afrique du Sud. L'Afrique est, en pas seulement au figuré, un Continent qui se lève, non qu'il ait tardé à la faire, mais qu'il n'a que maintenant seulement les moyens premiers peu importe lesquels ils sont, de se faire entendre. Le continent Noir et les zones ralliées sont aujourd'hui comme hier, et ainsi il en sera demain, un "partenaire" indispensable aux autres qu'il le veuille ou non.













LA BRICS : "Les cinq pays composant le BRICS sont pour la plupart considérés comme des grandes puissances émergentes , ils sont respectivement les sixième, neuvième, dixième, deuxième et vingt-neuvième puissances économiques mondiales (au sens du PIB nominal) et septième, sixième, troisième, deuxième et vingt-cinquième en parité de pouvoir d'achat. Ils comptent 40 % de la population mondiale et, en 2015, ils devraient assurer 61 % de la croissance mondiale selon le FMI . Leur place dans l'économie mondiale croît fortement : 16 % du PIB mondial en 2001, 27 % en 2011 et d'après des estimations, 40 % en 2025. En 2011, le BRICS totalisait un PIB de 11 221 milliards pour près de 3 milliards d’habitants .

-ECH