mardi 28 janvier 2014

Discussion facebook "Le peuple s’intéresse à la politique quand la politique s’intéresse à lui"

Le peuple s’intéresse à la politique quand la politique s’intéresse à lui.

**Ranaivo Rajaonarisoa Rindra
l'unique réseau de communication entre le peuple et les politiciens sont les journaliste. Si le courant ne passe plus entre les deux, une preuve que les journalistes travaillent en mode "publireportage.

***Aina Rakotomanga
c'est-à-dire "jamais" pour le cas de Mada

***Matthieu Andrianiaina Rakotobe
Et vice versa :)

***Erika Cologon
Il faut aussi que le fossé entre les politiques et le citoyen se résorbe, on devrait poser la question de savoir exactement ce qu'attend comme relation le peuple avec ses politiques, à l'heure à laquelle on voudrait semer la démocratie dans l'air, c'est, je pense, le peuple, qui doit aussi affiner ses exigeances, et ses obligations, car il ne peut pas à chaque fois être "CONTRE" pour renverser un gouvernement il faudrait qu'il soit assez rassemblé pour être une entité individuelle comportant en elle tous les partis du paysage politique, et qui resterait unie quoi qu'il arrive, tenter de démonter le "diviser pour mieux régner, là l'occasion aussi de rajouter que c'est sûrement là la solution, car j'ai la sensation que les politiques sont assez disposées à s'adapter, maintenant il faudrait imposer une entité populaire qui ne parle que pour ses premiers interêts, le riz, l'école, le toit, la santé et la visibilité professionnelle.

***Jonny Andriamanankoavy
Bsr Erika. Je suis d'accord avec toi, bien sûr! La politique oublie ceux qui s'en détournent.
Seulement le peuple qui ne fait que de la politique, qui ne se préoccupe que de se défendre pour une cause ou une autre, ne fait et ne produit plus grand chose! Et cela est une forme insidieuse d'oppression. Pendant ce temps le développement est mis en veille, pour ne pas dire sommeille. Et la lutte s'étouffe d'elle même, s'étouffant sous la pauvreté. C'est ainsi que les indiens d'Amérique ont été pacifiés dans les reserves.

***Manjato Andria
donc occupez-vous de la politique avant que la politique s'occupe de vous !!

***Erika Cologon
Il faut effectivement commencer à banaliser un peu plus la politique, il faut que l'on arrive à prendre le dessus sur les tentations, et considérer la politique dans son sens premier, en terme de "how to", de stratégies à coordonner pour que le rendu serve la mission de base, ce n'est qu'une mise en place, afin que le pays ait tous ses organes en bonne santé, un rythme cardiaque bon, et des équilibres bons, peut-être faut-il envisager une politique "parallèle" c'est à dire "formatée" aux exigeances des différentes classes de la population malagasy, car il faut dédiaboliser cela et en même temps cesser de s'emballer dès que UN homme s'agite. Séparer pour qui on se bat, plus vers le POURQUOI on se bat. Je ne juge pas Mr Rajoelina, il a bien assez de pressions afin de tracer la seule route possible pour madagascar, je juge finalement le côté improvisé et emporté de chaque mouvement populaire.
Prenez exemple, dès les incendies des établissements magro et autres, puis la montée au palais, le peuple on ne l'a pas laissé trop réfléchir, il faut se pencher d'urgence sur la manière de protéger les populations de cela.

***Aina Rakotomanga
le désintérêt de tout peuple pour la politique à mon avis est dû au fait que c'est un dialogue de sourd qui s'instaure entre le peuple et les dites "têtes pensantes" du pays. Les objectifs ne sont pas les mêmes dans la pratique. Dans les paroles, on peut toujours dire ce qu'on veut, à chacun d'y croire ou non.
Je dis dialogue de sourd car personne n'écoute personne, mais par contre tout le monde dit ce qu'il veut...du coup, on n'avance pas. quel serait la solution pour que le peuple se réconcilie avec la politique?? quid?? je dirais qu'il faudrait des idées suivies de discours et d'actions réelles pour que le dialogue se rétablisse sur le même pied d'égalité. Le peuple doit se sentir compris et écouté sinon, c'est l'anarchie totale.

***Erika Cologon
Dans notre cas malagasy, comme dans trop d'autres, la politique s'éloigne de ses citoyens parceque ces citoyens se trouvent hors contexte, hors vie, ils ne sont que des "sujets" qui sont "jetables" on les appelle quand on a besoin de briguer un siège, on les appelle le plus tard possible, pour ne pas qu'ils réflechissent trop, et ce même ensemble de citoyen, tellement avide de justice, d'équité, de redistribution de richesses, cherche la reconnaissance, envers le premier qui se dit Père, comme un orphelin qui attend sur le banc, depuis des années qu'on l'aime enfin, et qu'on lui donne autre chose que les barreaux rouillés et trop larges de son berceau, les biberons perçés qui laissent fuir la moitié de sa tétée, et si peu de confort, si peu d'amour...

Quand les politiques ont échoué ils ne changent pas les décisions, ils changent les mots.

Raison du fossé qu'il y a entre les politiques et le peuple, qui, sous estimé par ses Pères, n'oublie jamais, et n'est pas dupe....
Il y a deux façons de s'entendre avec la politique.
Je commencerai d'abbord par vous dire qu'il est indispensable de garder un lieu commun avec la politique, quel qu'il soit, car le citoyen est un acteur de son pays.

La première façon de s'accorder avec la politique est d'en attendre quelque chose et de ne faire que la subir, et la seconde est de se sentir responsable de ce qu'elle fait de nous, de nos vies, et de celle de nos enfants.
On a paraît-il les dirigeants que l'on mérite.

La politique deviendra de moins en moins élitiste, elle devra revenir plus proche du plancher des zébus, car si les hommes politiques vivent grand train, les "sujets" qu'ils ont à gouverner eux, sont bien dans des réalités moyen-âgeuses. Il est dit que la seule force qu'un seul homme ne peut contrer, est celle d'une masse populaire (initialement dans la citation, le mot homme est remplacé par dictateur).

Ces hommes ne sont pas des fonctionnaires! ils n'ont pas un "service minimum" en ce qui concerne leur peuple!
ils n'ont pas à s'occuper plus de leurs affaires que des notres, ils n'ont pas à faire leur cuisine dans leurs coins en s'obstinant sur leurs idées fixes qui déservent actuellement ce qu'ils appellent avec délectation "L'intérêt supérieur de la NATION" - Quand le peuple crève, le politicien mange, pourtant c'est grâce au peuple qu'il est là, ne scie pas la branche sur laquelle tu es assis...

Ne critiquez pas trop longtemps un système installé, attelez-vous à ce que chaque point de croix forme au motif final, tout marche de la même façon, désunissez vous et vous collaborerez à votre perte, tout est écrit "aide toi et le ciel t'aidera" - avant de prier le ciel, refaisons des malgaches une nation forte de caractère, digne, aucun homme n'a été mis au monde pour être supérieur à l'autre, toute forme d'exploitation est à bannir, mais sans oublier l'essentiel, s'opposer sans proposer reste vain.

Nous pouvons développer des énergies qui émanent de la foumilière même, et qui vont agir à l'intérieur de la fourmilière pour la fourmilière, le mot politique n'est pas "honneurs, caprices, luxe, despotisme, intérêts personnels, business, et pouvoir!!" je ne parle pas des affiares d'état, qui ne sont que peu comprises par le peuple, qui lui a tendance à sa décharge à voir il est vrai, seul le verre à moitié vide, et pas celui à moitié plein, c'est aussi dans son rôle... (et peut-être le degré d'instruction général et la précarité sauvage, font que l'on est plus sensible au conforts de premier degré.)

La politique est un ensemble de stratégies qui vont venir soutenir les organes vitaux d'un pays afin de faire évoluer le niveau de vie des habitants et le développement de ce pays.


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Misaotra!