mardi 28 janvier 2014

Les coups d'Etat dans le monde


1952 : Égypte, Mohammed Naguib renverse Farouk Ier
1958 : Soudan, Ibrahim Abboud renverse Abdullah Khalil
1963 : Congo, David Moussaka et Félix Mouzabakani renversent Fulbert Youlou
1963 : Togo, Emmanuel Bodjollé renverse Sylvanus Olympio
1965 : Algérie, Houari Boumédiène renverse Ahmed Ben Bella
1965 : Zaïre, Mobutu Sese Seko renverse Joseph Kasa-Vubu
1966 : Burkina Faso, Sangoulé Lamizana renverse Maurice Yaméogo
1966 : Burundi, Michel Micombero renverse Ntare V
1966 : Centrafrique, Jean Bédel Bokassa renverse David Dacko
1966 : Nigeria, Johnson Aguiyi-Ironsi renverse Nnamdi Azikiwe
1966 : Ouganda, Milton Obote renverse Edward Mutesa
1968 : Mali, Moussa Traoré renverse Modibo Keïta
1969 : Libye, Mouammar Kadhafi renverse Idris Ier
1969 : Soudan, Gaafar Nimeiry renverse Ismail al-Azhari
1971 : Ouganda, Idi Amin Dada renverse Milton Obote
1973 : Rwanda, Juvénal Habyarimana renverse Grégoire Kayibanda
1974 : Éthiopie, Aman Andom renverse Hailé Sélassié Ier
1974 : Éthiopie, Mengistu Haile Mariam renverse Aman Andom
1974 : Niger, Seyni Kountché renverse Hamani Diori
1975 : République fédérale islamique des Comores, Saïd Mohamed Jaffar renverse Ahmed Abdallah
1975 : Nigeria, Yakubu Gowon renverse Johnson Aguiyi-Ironsi
1975 : Tchad, Noël Milarew Odingar renverse François Tombalbaye
1976 : Burundi, Jean-Baptiste Bagaza renverse Michel Micombero
1976 : République fédérale islamique des Comores, Ali Soilih renverse Saïd Mohamed Jaffar
1977 : Congo, Joachim Yhombi-Opango renverse Marien Ngouabi
1977 : Éthiopie, Mengistu Haile Mariam renverse Tafari Benti
1978 : République fédérale islamique des Comores, Said Atthoumani renverse Ali Soilih
1978 : Mauritanie, Mustafa Ould Salek renverse Moktar Ould Daddah
1979 : Centrafrique, David Dacko renverse Bokassa Ier
1979 : Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo renverse Francisco Macías Nguema
1979 : Tchad, Goukouni Oueddei renverse Félix Malloum
1979 : Ouganda, Yusufu Lule renverse Idi Amin Dada
1980 : Burkina Faso, Saye Zerbo renverse Sangoulé Lamizana
1980 : Guinée-Bissau, João Bernardo Vieira renverse Luis de Almeida Cabral
1980 : Au Libéria, Samuel Doe renverse William Richard Tolbert
1981 : Centrafrique, André Kolingba renverse David Dacko
1982 : Burkina Faso, Jean-Baptiste Ouédraogo renverse Saye Zerbo
1982 : Tchad, Hissène Habré renverse Goukouni Oueddei
1983 : Burkina Faso, Thomas Sankara renverse Jean-Baptiste Ouédraogo
1983 : Nigeria, Muhammadu Buhari renverse Shehu Shagari
1984 : Guinée, Lansana Conté renverse Louis Lansana Beavogui
1984 : Mauritanie, Maaouiya Ould Taya renverse Mohamed Khouna Ould Haidalla
1985 : Ouganda, Basilio Olara Okello renverse Milton Obote
1985 : Soudan, Swar al-Dahab renverse Gaafar Nimeiry
1986 : Soudan, Ahmed al-Mirghani renverse Swar al-Dahab
1987 : Burkina Faso, Blaise Compaoré renverse Thomas Sankara
1987 : Burundi, Pierre Buyoya renverse Jean-Baptiste Bagaza
1987 : Tunisie, Zine el-Abidine Ben Ali renverse Habib Bourguiba
1989 : Soudan, Omar el-Béchir renverse Ahmad al-Mirghani.
1990 : Libéria, Prince Johnson renverse Samuel Doe
1991 : Mali, Amadou Toumani Touré renverse Moussa Traoré
1992 : Algérie, le Haut conseil de securité renverse Chadli Bendjedid
1995 : République fédérale islamique des Comores, Ayouba Combo renverse Said Mohamed Djohar
1996 : Burundi, Pierre Buyoya renverse Sylvestre Ntibantunganya
1996 : Niger, Ibrahim Baré Maïnassara renverse Mahamane Ousmane
1997 : Zaïre/République démocratique du Congo, Laurent Désiré Kabila renverse Mobutu Sese Seko
1999 : Union des Comores, Azali Assoumani renverse Tadjidine Ben Said Massounde
1999 : Côte d'Ivoire, Robert Guéï renverse Henri Konan Bédié
1999 : Guinée-Bissau, Ansumane Mané renverse João Bernardo Vieira
1999 : Niger, Daouda Malam Wanké renverse Ibrahim Baré Maïnassara
2003 : Centrafrique, François Bozizé renverse Ange-Félix Patassé
2003 : Guinée-Bissau, Verissimo Correia Seabra renverse Kumba Yala
2005 : Mauritanie, Ely Ould Mohamed Vall renverse Maaouiya Ould Taya
2008 : Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz renverse Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi
2008 : Guinée, Moussa Dadis Camara prend le pouvoir à la mort de Lansana Conté
2009 : Madagascar, Andry Rajoelina dénonce et renverse à une vitesse impressionnante le régime de Marc Ravalomanana

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1797 : France : Coup d'État du 18 fructidor an V organisé sous le Directoire par trois directeurs
1799 : France : Coup d'État du 18 brumaire (An VIII, 9 novembre 1799) de Napoléon Bonaparte qui marque la fin du Directoire et de la Révolution française, et le début du Consulat
1812 : coup d'État manqué par, Claude François de Malet contre Napoléon Bonaparte
1843 : Grèce : Coup d'État du 3 septembre 1843 qui donna au pays sa première Constitution
1851 : France (Coup d'État du 2 décembre 1851), par Louis-Napoléon Bonaparte
1922 : Italie : Coup d’État de Benito Mussolini (marche sur Rome)
1923 : Allemagne : Coup d'État manqué d’Adolf Hitler
1928 : Portugal : Coup d’État du général Carmona
1935 : Grèce
1936 : Espagne : Coup d'État du général Francisco Franco
1948 : Tchécoslovaquie : Coup de Prague
1960 : Turquie (Coup d’État du 27 mai 1960)
1967 : Grèce (Dictature des colonels)
1971 : Turquie (Coup d’État du 12 mars 1971)
1980 : Turquie (Coup d’État du 12 septembre 1980)
1981 : Espagne : Tentative de Coup d'État du 23-F par le colonel Antonio Tejero Molina
1991 : Union soviétique (Putsch de Moscou)
1992 : Géorgie (Guerre civile géorgienne)

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..."renversement du pouvoir par une personne investie d'une autorité, de façon illégale et souvent brutale. On le distingue d'une révolution en ce que celle-ci est populaire.

Le putsch, souvent traité comme synonyme du coup d'État, désigne plus précisément une tentative de prise de pouvoir par la force."

Indiscrétions du net, pas net...

..."Contrairement à ce que l’on pourrait attendre, la puissante et épanouie démocratie américaine ne fonctionne pas mieux qu’ailleurs quand il s’agit de défendre les droits de l’homme à travers le monde. En fait elle a une longue et peu respectable histoire de violences, extorsions et meurtres pour installer n’importe quels régimes, y compris des dictatures brutales tant que cela permet de protéger ses intérêts économiques et plus particulièrement son droit inaliénable de continuer d’explorer et d’extraire du pétrole et du gaz à travers le monde.".

..."Son arrivée au pouvoir est, au départ, plutôt bien accueillie par la communauté internationale. Les Américains voient d’un bon œil le renversement d’Obote dont ils s’inquiétaient de la politique trop socialiste. Un soutien en sous-main d’Israël et des États-Unis à ce coup d’État a souvent été évoqué mais sans être clairement démontré. Une note interne du Foreign Office britannique le décrit comme « un type splendide et bon joueur de rugby » ! Sa prise de pouvoir est également bien accueillie en Ouganda, surtout des Bagandas dont Obote était l’ennemi juré. Idi Amin Dada prend alors des bains de foule quotidiens, parcourant les rues de la capitale au volant d’une Jeep décapotable. Il donne à l’ancien roi et président Mutesa, qui est mort en exil, des funérailles nationales en avril 1971, libère beaucoup de prisonniers politiques et démantèle la General Service Unit, la police secrète ougandaise"...

..."Selon certains historiens de la colonisation, les autorités militaires britanniques (comme également les Français), à l’approche de la décolonisation africaine, ont favorisé la promotion de soldats peu instruits et sur lesquels ils pensaient pouvoir garder une influence pour, indirectement, contrôler les futures armées nationales."...

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Misaotra!