L’année 2010 a été négative pour l’économie à Madagascar, selon les points marquant de l’économie malgache pendant l’année qui va s’écouler.
La haute autorité de la transition (HAT) à Madagascar a réduit à 4324 milliards d’ Ariary (1 dollar vaut environ 2000 Ariary) son budget 2010 faute de financement international. Le budget initial 5198 milliards d’ Ariary a été réduit de 14% à celui de 2009.
Le ministre des Finances et du Budget, Hery Rajaonarimampianina, a dit qu’ ils ont espéré 600 milliards d’ Ariary d’ aides internationaux, constituant le 23% du budget initial, mais ces aides n’ ont pas été arrivées à cause de la crise politique qui a commencé en décembre 2008 dans le pays.
Par conséquent, la HAT a pratiqué la politique d’ austérité dans son budget rectificative 2010. Le budget 2010 a été réduit de 874 milliards à celui prévu au début de l’ année. Tous les ministères ont du enlever le 40% de leur budget. En outre, seule la présidence de la HAT a pu décaisser le fonds pour tout financement des projets ministériels.
Le président de la HAT, Andry Rajoelina, a expliqué plusieurs fois que le financement de ces projets a été effectué par les 100 millions de dollars, paiement de l’ exploitation de fer à Soalala, à la côte ouest du pays, par la sidérurgie chinoise Wuhan iron and steel company (Wisco).
Comparé à 2009, l’ année 2010 a frappé fort la valeur de la monnaie malgache, Ariary, face à l’ Euro. L’ euro a coûté 3080 Ariary en février 2010 contre environ 3000 Ariary en 2009, mais il a baissé à 2500 Ariary entre mars et août 2010 alors que le dollar reste stable entre 2000 à 2200 Ariary. Selon la banque centrale de Madagasar, l’ euro vaut 2833,57 Ariary tandis que le dollar coûte 2147,43 le 29 décembre 2010.
Les experts en économie disent que la raison de cette dévaluation a été la diminution de transaction monétaire, l’ insuffisance de devise entrant à Madagascar due à la crise politique dans le pays et à la coupure de financement international. En outre, quand les banques malgaches ont limité les devises qu’ ils peuvent donner, la demande en devise a augmenté par rapport à l’ offre. Cette dévaluation de
l’Ariary a influencé également le prix des marchandises importés.
Rakotomalala Fleurys, expert malgache en économie, a expliqué que l’ économie malgache dépend de l’ importation. De octobre à mai, Madagascar effectue son importation tandis que de juin à septembre elle exporte ses produits. Pendant le moment de l’ importation l’ Ariary dévalue alors qu’ elle apprécie au moment de l’ exportation. L’ euro apprécie beaucoup à Madagascar parce qu’ elle fait la plupart de son importation dans les zones euros.
Cet expert en économie suggère de multiplier l’ importation de Madagascar aux zones dollars parce que la saturation d’ importation malgache dans les zones euros explique la hausse de l’ Euro à Madagascar.
L’ année 2010 a été surtout marque par l’ abattage illicite des bois de rose à Madagascar. Le bois de rose est un bois précieux très recherché dans le monde, surtout dans les marchés asiatiques. Il se trouve principalement au nord de Madagascar, mais il existe également dans la côte Est du pays.
Selon l’Environmental Investigation Agency (EIA) et Global Witness, la majorité de ce bois est destinée aux marchés asiatiques du mobilier de luxe, tandis que de petites quantités sont exportées vers l’Europe et les États-Unis pour la fabrication d’instruments de musique.
Le 25 janvier 2010, la task force, un organe spécialement créé par la HAT pour lutter contre l’ abattage et l’ exportation illicite de ce bois précieux, a intercepté 12 camions, dont 6 ont porté chacun 12 à 20 tonnes par camion tandis que les 6 autres ont transporté 40 tonnes.
Depuis cet incident, le ministère malgache des Forêts et de l’ Environnement, a promulgué un décret interdisant l’ exportation de tous les bois précieux comme l’ ébène, le palissandre et le bois de roses mais en juillet 2010, l’UNESCO a multiplié sa pression contre la HAT de " prendre toutes les mesures d’ urgence nécessaires afin de faire appliquer le décret et de mettre un terme à toutes coupes illégales".
La filière litchis de Madagascar a été également frappée fort pendant l’ année 2010. Selon le ministre de Commerce, Mahazoasy Freddie, Madagascar, un pays réputé comme premier exportateur mondial de litchis depuis de nombreuses années, a exporté seulement 17000 tonnes de litchis cette année 2010 contre 19750 tonnes en 2009 et 23950 tonnes en 2008.
En effet, la quantité exportée a été limitée pour qualifier le produit malgache et pour valoriser son prix. Pourtant, cette limite n’ a pas satisfait les opérateurs économiques malgaches qui se plaignent que le prix 700 Ariary chez les producteurs n’ a pas été respecté pendant les huit premiers jours d’ embarquement.
En outre, Alain Mahavimbina, chef de région Est de Madagascar, la région qui tient le premier rang sur l’ exportation de litchis de Madagascar, a fait savoir que la recette fiscale de litchis a diminué de 40%. Seulement 80 millions d’ Ariary a été reçu des litchis cette année 2010 contre 150 millions en 2009.
La dernière campagne de litchis a commencé le 23 novembre dernier, le premier bateau a quitté Madagascar le 29 novembre, avec 6600 tonnes de litchis à bord à destination de l’ Europe. Les litchis de Madagascar ont été arrivés au marché européen le 17 décembre dernier.
Outre les autres filières, la hausse du prix du carburant a marqué également l’ année 2010 à Madagascar. Le prix à la pompe a augmenté trois fois cette année. La première augmentation a été en mars, la deuxième a été en juillet avant que les quatre opérateurs pétroliers à Madagascar ont égalisé leur prix.
Avant, le prix de gasoil a été 2400 Ariary, elle a augmenté à 2600 Ariary puis 2480 Ariary actuellement, le prix de l’ essence 92 a été 2800 Ariary, puis 3120 Ariary avant de revenir à 2970 Ariary tandis que le prix de le sans plomb 95 a été 2820 Ariary puis 3140 Ariary avant de joindre son prix actuel 2990 Ariary.
Rakotomalala Fleurys a dit que la vérité du prix de carburant n’ est pas encore à ce stade, mais le gouvernement de la transition malgache a limité à taux fixe la parité de dollar pour les opérateurs pétroliers pour que ces derniers peuvent diminuer un peu le prix du carburant à la pompe, sinon l’ impact de la vérité du prix de carburant sera insupportable.
Seul le secteur tourisme a été positif à Madagascar cette année 2010. Selon la ministre du Tourisme et de l’ Artisanat, Irène Andréas, 142 000 touristes sont entrés à Madagascar cette année 2010 contre 110000 en 2009. La ministre a dit que le revenu touristique a été plus de 300 milliards d’ Ariary en 2010 contre 252 milliards en 2009. Le ministère a enregistré une hausse de 20% en valeur à celui de 2009. Les touristes français tiennent le premier rang en couvrant le 58% des touristes qui ont choisi la destination Madagascar.
En effet, Irène Andréas a expliqué que malgré la crise, un road show a été organisé sur l’ île voisine la Réunion les 27 et 28 octobre 2010 par l’ office national du tourisme de Madagascar (ONTM) et par la fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar pour promouvoir le tourisme à Madagascar. La taxe sur le visa touristique a été également supprimée pour augmenter le nombre des touristes à Madagascar
En tout, le ministre de l’ Economie et de l’ Industrie, Fienena Richard, a indiqué que le gouvernement de transition a prévu une croissance économique de 2% dans la loi de finance 2010 mais le taux de croissance économique pendant cette année 2010 a été 0,6%.
En effet, Fienena Richard a expliqué que le gouvernement a supprimé la taxe douanière et la taxe de valeur ajoutée (TVA) pour toute importation de matériaux pour la production agricole. L’ import sur les revenus salariaux et assimilés (IRSA) a été également réduit à 23% pour cette année 2010 contre 24% en 2009.
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mardi 28 janvier 2014
" Je suis un malgache qui réside à Madagascar, je suis entrepreneur et trentenaire."
DEC2010
" Je suis un malgache qui réside à Madagascar, je suis entrepreneur et trentenaire,
H.Z : je vois 3 problèmes majeurs :- illétrisme = pas d'éducation = incapable de jauger la valeur de notre pays- systèmes de castes avec ces « casseroles » que l‘on est censé traîner d'andrianité / andevo-isme = que je traduirai d’impossibilité quasi congénitale de prendre conscience qu’il est possible, pour qui compte le faire de s'élever socialement doucement mais sûrement.- attrait au « court-termiste » = principal pourvoyeur, tous les dirigeants qui se sont succédés !
ils ne croient pas en l'avenir !
Or étant "l'élite", leur comportement se répercute sur les autres couches sociales ==> dilapidation des ressources.
Et même s'ils étaient « long-termistes », les enjeux (fonds extérieurs etc..) et la réalité du terrain (pauvreté chronique) les empêchent d'avancer... bloqué entre la faim du peuple (= "Hey le blanc, aboule tes sous finalement) et les conditions d'un réel développement (=" et si on tentait un contrat win-win mais bon ça ne peut être rentable que sur 70 ans au mieux"
En pure politique, cela reviendrait à un quelconque candidat de dire à ses électeurs ou potentiels électeurs " si vous votez pour moi, je ne bosserai pas pour vous, même pas pour vos enfants, mais pour vos petits enfants ... avec un peu de chance"
Quant à l'indépendance, ce qui est fait est fait en terme colonisation etc...
On ne peut s'apitoyer sur notre sort perpétuellement en sortant toujours le même refrain, même si au jour le jour, il est plus que difficile de faire abstraction... et c'est là le rôle du politique !
De nos jours, et même de tout temps, pour être indépendant, il faut l'être d'abord économiquement !En économie, il y a une règle de base qu'on nous apprend en prépa : ce qui est rare est cher ... pour peu que tu saches que ce que tu as entre les mains est rare... je n'ai que 30 « piges », mais je n'ai jamais vu un seul Président ou autre dirigeant dire clairement à la population : "écoutez, tous… Nous sommes assis sur une mine d'or ! Cela ne sert à rien de nous entre-déchirer, y'en aura pour tout le monde ! Sachons négocier son prix avec ceux qui la convoitent"
Le premier qui osera sortir un tel type de discours, je signe d'office... mais bon, comme les poules n'ont jamais eu de dents. Ce qui toutefois ne doit pas nous empêcher de toujours essayer…Ce qui pose le dernier obstacle : essayer n'est pas suffisant en terme de résultats, d'où la nécessité de faire des deals, des compromis, pour ne pas dire « compromissions » etc...
il y a une solution parmi tant d'autres à ce type de problèmes : bien qu'étant un pur produit des écoles élitistes et tout ce que cela implique (chantre du libéralisme etc..), les grandes nations d'aujourd'hui sont nées parce qu’il y a eu à une période leur histoire une révolution provenant des salariés/employés... bref faire naître le syndicalisme ! à commencer par un syndicalisme des agriculteurs."
" Je suis un malgache qui réside à Madagascar, je suis entrepreneur et trentenaire,
H.Z : je vois 3 problèmes majeurs :- illétrisme = pas d'éducation = incapable de jauger la valeur de notre pays- systèmes de castes avec ces « casseroles » que l‘on est censé traîner d'andrianité / andevo-isme = que je traduirai d’impossibilité quasi congénitale de prendre conscience qu’il est possible, pour qui compte le faire de s'élever socialement doucement mais sûrement.- attrait au « court-termiste » = principal pourvoyeur, tous les dirigeants qui se sont succédés !
ils ne croient pas en l'avenir !
Or étant "l'élite", leur comportement se répercute sur les autres couches sociales ==> dilapidation des ressources.
Et même s'ils étaient « long-termistes », les enjeux (fonds extérieurs etc..) et la réalité du terrain (pauvreté chronique) les empêchent d'avancer... bloqué entre la faim du peuple (= "Hey le blanc, aboule tes sous finalement) et les conditions d'un réel développement (=" et si on tentait un contrat win-win mais bon ça ne peut être rentable que sur 70 ans au mieux"
En pure politique, cela reviendrait à un quelconque candidat de dire à ses électeurs ou potentiels électeurs " si vous votez pour moi, je ne bosserai pas pour vous, même pas pour vos enfants, mais pour vos petits enfants ... avec un peu de chance"
Quant à l'indépendance, ce qui est fait est fait en terme colonisation etc...
On ne peut s'apitoyer sur notre sort perpétuellement en sortant toujours le même refrain, même si au jour le jour, il est plus que difficile de faire abstraction... et c'est là le rôle du politique !
De nos jours, et même de tout temps, pour être indépendant, il faut l'être d'abord économiquement !En économie, il y a une règle de base qu'on nous apprend en prépa : ce qui est rare est cher ... pour peu que tu saches que ce que tu as entre les mains est rare... je n'ai que 30 « piges », mais je n'ai jamais vu un seul Président ou autre dirigeant dire clairement à la population : "écoutez, tous… Nous sommes assis sur une mine d'or ! Cela ne sert à rien de nous entre-déchirer, y'en aura pour tout le monde ! Sachons négocier son prix avec ceux qui la convoitent"
Le premier qui osera sortir un tel type de discours, je signe d'office... mais bon, comme les poules n'ont jamais eu de dents. Ce qui toutefois ne doit pas nous empêcher de toujours essayer…Ce qui pose le dernier obstacle : essayer n'est pas suffisant en terme de résultats, d'où la nécessité de faire des deals, des compromis, pour ne pas dire « compromissions » etc...
il y a une solution parmi tant d'autres à ce type de problèmes : bien qu'étant un pur produit des écoles élitistes et tout ce que cela implique (chantre du libéralisme etc..), les grandes nations d'aujourd'hui sont nées parce qu’il y a eu à une période leur histoire une révolution provenant des salariés/employés... bref faire naître le syndicalisme ! à commencer par un syndicalisme des agriculteurs."
E.C : "Je ne rentre pas dans la partie qui concerne les blocages qui subsisteraient quand à l'origine malgache de tout un chacun et les façon dont cela compromettrait les atteintes d'objectifs...
Mais la seconde partie de ce message m’a interpellée, rejoindrait-il ma pensée selon laquelle, les partis politiques ne sont pas la réponse aux problèmes actuels à résoudre (je l’avais évoqué à l’échelle africaine car nos terres d’Afrique réclament une politique adaptée à la culture – chose que je traduirai comme « exigences et moyens d’appréhension des problèmes » et non culture au sens courant du terme), puisque est réclamée une représentation concrète du paysage population Malgache.
[http://www.facebook.com/note.php?note_id=10150099350173554 - dessine-moi ma démocratie]
Lors de certains échanges, j’avais avancé la possibilité de substituer plutôt aux partis politiques des « représentations » de chacun des secteurs d’activités/de fonctions professionnelles qui composent cette société. Les Paysans, les Artisans, les Petits commerçants, les Agriculteurs, etc…
Cela ne serait-il pas la solution afin que la politique ne nuise plus à la réflexion de développement réel de terrain.
Cela permettrait en tout cas, d’identifier des interlocuteurs sains et fiables, qui pourront également faire état et bilan et propositions respectives de ce qu’ils ont à soumettre afin de gérer cellule par cellule chacune des problématiques précises et chirurgicales qui font entorse au développement par secteur. A noter également que de par cet autre mode d’expression de la démocratie, il reste essentiel de ne pas s’éloigner du fait que personne mieux que les intéressés pour apporter leurs suggestions et besoins, qui auront le bénéfice au moins de coller au minimètre près de ce que les moyens matériels, financiers, et la culture du secteur pourront ou non permettre, en ne lésant pas la vraie attente de la majorité.
Nous n’avons besoin que de nous assurer la sécurité alimentaire, qui déclenchera en elle-même la sécurité de voir plus loin, et de réfléchir avec tous sos neurones. Dès lors que nous rendrons florissant ce secteur fort de la nation malgache, nous sauront nous donner les moyens sans prétention de la diversité alimentaire, l’exportation, l’innovation pourquoi pas !
Dès que cette sécurité alimentaire sera atteinte, nous pourrons toucher du doigt la sécurité de l'équilibre social, de l’éducation etc… Un pas devant l’autre."
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