tag:blogger.com,1999:blog-28793256777174273132024-03-13T19:00:15.318+03:00INFORMATION & REFLEXION D'AFRIQUEAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.comBlogger145125tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-81604353859517429302014-11-28T20:45:00.000+03:002014-11-28T21:11:23.396+03:00Le printemps africain en question<span style="font-size: large;">Après</span> que les tunisiens aient ouvert le champ du possible et chassé pacifiquement leur président Ben Ali des plus hautes fonctions de l'Etat, après le refus des Sénégalais, massés devant l'assemblée nationale pour empêcher le ticket présidentiel proposé par le président Abdoulaye Wade et son fils, "ministre du ciel et de la terre", de passer, après la démission contrainte de Moubarak qui n'a pas échappé à la justice de son pays debout ou malade et lunettes de soleil sur civière, après le départ forcé d'un Blaise Compaoré qui a toujours pourtant reçu les onctions de la communauté internationale... Au Burkina Faso, les évènements qui se sont déroulés au pays des Hommes Intègres étaient certainement difficiles à imaginer par les forces civiles qui ont occupé la rue et sont parvenues, en deux jours, à faire vaciller 27 ans de pouvoirs concentrés au creux des mains d'un seul homme.<br />
Bien des exemples peuvent témoigner aujourd'hui d'un renforcement des convictions et de la conscientisation des peuples à décider pour eux-mêmes, introduisant ici un premier jet "d'auto-détermination". Une auto-détermination encore fragile, car impossible ici de se réjouir des suites données selon le terrain, tant les terres concernées ont été percutées de plein fouet par ce qui menaçait depuis plus d'une dizaine d'années déjà, l'extrémiste intégriste AQMI qui rodait, et qui n'a été, malgré la folie des grands dictateurs qu'ait connu l'histoire africaine, jamais aussi libre. <br />
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A ce jour, ce que les Occidentaux ont aussi consenti à nommer Etat Islamique (ou Daesh, qui n'est que la traduction littérale arabe des mêmes mots) n'a rien d'un Etat avec des frontières et un gouvernement, et rien de ce que en 2014 l'Islam a su être de plus unanimement partagé sous des sphères modernes mais aussi traditionnelles, EI reste un groupe extrémiste intégriste composé des ramifications les plus hostiles du terrorisme d'aujourd'hui qui sous couvert d'une religion excuse toutes les absurdités qu'il sait héberger. Est-ce le fameux "axe du mal" avant l'heure créé de la bouche de Bush, qui a été détourné dans une Amérique qui avait destiné les musulmans/arabes à payer tout un chacun le nine-eleven, est-ce alors le retour de bâton d'une politique assassine menée par les USA qui n'est plus qu'un pays en guerre sans même attendre d'être forcément attaqué.<br />
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<span style="font-size: large;">Difficile</span> donc selon chaque situation, d'être assuré de la non ingérence des forces étrangères tant les médias alternatifs savent nous éclairer sur les aspects realpolitik qui ont mené certaines déstabilisations, les motivations ne seraient pour certains, tels que Michel Collon, que peu claires quand il s'agit de faire état des irrégularités qui ont articulé le processus d'intervention par exemple en Libye, arguant qu'aucune autorité n'a su prouver le bombardement du Guide Libyen sur les populations, argument principal avancé pour enclencher un process d'intervention. L'instauration du couloir humanitaire également largement détourné bien au delà de la Résolution votée n'a su trouver sa place et a pourtant été décisif sur les évènements qui ont suivi. Neuf mois après, les forces de l'Otan parviendront à cibler le guide physiquement et bombardent au millimètre, Obama l'avait dit, M.Kadhafi doit partir... Si aujourd'hui à chaque fois qu'un chef d'Etat fort décide d'en dévisser un autre alors il ne reste plus qu'à rayer du dictionnaire et de l'usage de la langue française, les mots souveraineté, démocratie, auto-détermination, transparence et indépendance. <br />
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Car si on ne laisse pas les peuples parvenir à suffisamment de maturité pour qu'ils fassent tomber les têtes selon leur temps et leurs consciences, alors c'est toute la suite de création de démocratie qui leur est également confisquée. Aisé de constater que partout où les forces étrangères se sont imposées par les armes à faire basculer des gouvernements sous prétexte de détenir le monopole breveté de la Démocratie, il n'y a que terres asséchées et misérables. On ne civilise pas avec les canons, toujours pas, et si BHL peut aujourd'hui dire que la Libye n'a jamais été aussi démocratique, il ne faut pas plus, pour, sans toujours chercher la théorie du complot, admettre que des actes posés par des étrangers en terre inconnue sont douteux et peu honorables.<br />
Ces faits douloureux sont venus décapiter des élans populaires qui auraient du être libres de leurs exigences, car le plus dur reste à venir, et personne ne peut hypothéquer l'avenir choisi de chacun à sa place, certains pays comme la Tunisie ou l'Egypte, si ils n'avaient pas porté leurs révolutions ne pourraient aujourd'hui gérer leur situation somme ils tentent de le faire dans une suite déjà hostile.<br />
Le drapeau l'Al Quaida flottait alors sur le tribunal de Benghazi dès la chute du guide, en Tunisie, les troubles post-Ben Ali issus d'un refus de mélanger politique et religion mirent en scène Ansar Al Charia qui répliquait œil pour œil. L'Egypte elle, luttera contre les Frères Musulmans, rassemblée, tenace et engagée. <br />
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<span style="font-size: large;">Les grands Etats gendarmes du Monde</span> ont fait montre d'une naïveté déconcertante quant aux conséquences qui ont suivi la déstabilisation de la Libye, quand les forces Atlantiques allaient durcir les relations internes et diviser, plaçant la Chine et la Russie en marge, ces deux Etats choqués du sort du Guide, des armes parachutées par l'OTAN en plein Sahara, la dislocation du modèle politique sans anticipations, et la prise de pouvoir de groupes armés descendus sans attendre exporter les troubles jusqu'au MALI. C'est bien l'Afrique qui encore une fois allait subir des évènements qui la dépassaient. <br />
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<span style="font-size: large;">L'Afrique</span> est en pleine mutation, elle dispose d'une population très jeune et ce cycle démographique a encouragé une certaine prise de conscience assez naturellement, la dernière génération plus au fait de ce qu'elle réclame, a plus accès à internet et aux réseaux sociaux qu'à l'eau potable, a vu ses Pères se raconter les illusions déchues des parleurs et tenants du pouvoir, et acte sur ce que auparavant on n'osait remettre en question. Le paradoxe résidera en cela que les grands hommes d'hier assassinés sont des hommes qui avaient une vision extraordinairement moderne, juste et indépendante, tels que Thomas Sankara ou Richard Ratsimandrava pour ne citer que ceux-là.<br />
Le discours de Sankara restera une référence ancienne et actuelle, pertinente et troublante de vérité politique.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/Mv5TPUL1NcU?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
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A l'aube des décolonisations jusqu'à ce jour souvent nous n'avons pas vu sur le continent d'Ebène, plus de deux présidents venus se succéder au pouvoir, extension de mandats, modifications de constitutions, élections au forceps sous réanimation étaient les moyens utilisés pour faire plier les astres et les éterniser. L'image présidentielle est aussi ce qui a pu permettre cela, il est de tradition en Afrique souvent de considérer les Présidents somme des Pères, on ne change pas de Père, on ne démet pas un Père, on vit avec lui, on grandit avec lui, ainsi il existe plusieurs générations qui ont vu le jour sous le même "mandat", comment donc de cette manière, se rendre compte de l'enjeu de la transition politique, de l'alternance, de l'exercice des droits et devoirs citoyens?<br />
<span style="font-size: large;">Les conditions de vie</span> aujourd'hui extrêmement précaires, la non redistribution des richesses vers le peuple par les gouvernances, et le manque cruel de développement de terres riches en leur sol viennent cumuler des frustrations et des colères qu'aucun sachet contenant T-shirt-casquette-pagne et petit billet à l'effigie des présidents chéris ne saura plus taire.<br />
Aujourd'hui l'Afrique entend plus que jamais, est alerte sur les évènements qui se déroulent dans le monde, cela peu importe les couches sociales, du chauffeur de taxi au pêcheur désenchanté dévasté par les pêches intensives, à la femme chargée de l'entretien du domicile, en passant par celui qui vent le café Nescafé debout toute la journée durant en sillonnant entre les voitures des embouteillages de Dakar ou de Douala, tous et toutes savent à la sueur de leurs fronts, que leurs efforts pour pouvoir vivre au jour le jour et ne pas avoir de marge de sécurité ne vaut rien.<br />
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Cela ne vaut rien, jusqu'à ce que l'éveil citoyen ne reprenne le dessus.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-52466314111966493382014-10-15T13:27:00.004+03:002014-10-15T15:07:02.085+03:00Focus : Rentrée et sortie politique de Marc Ravalomanana à Madagasikara<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-7H6fHn0cRug/VD4ab14WnHI/AAAAAAAAJZw/68QH1Yuq1SQ/s1600/ed4.PNG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-7H6fHn0cRug/VD4ab14WnHI/AAAAAAAAJZw/68QH1Yuq1SQ/s1600/ed4.PNG" height="212" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Marc Ravalomanana avec son fils et son épouse, à Faravohitra - KoloTV</td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr>
</tbody></table>
Marc Ravalomanana est de retour à Madagascar, son pays d'origine, et l'actualité est à nouveau agitée de son nom. Le Président n'en n'était pas à son premier essai, alors que sous la transition tenue par Andry Nirina Rajoelina qui lui avait arraché le pouvoir, il avait été refoulé au guichet d'enregistrement même de l'aéroport d'AFrique du Sud, bloqué par des notams.<br />
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Dans la nuit de lundi à mardi il a été dit que Marc Ravalomanana aurait atterri à Antsirabe, sa ville natale, avant de gagner la capitale qui se situe à peu près à deux heures de route. Il aurait ainsi pu rentrer sur le territoire malagasy sans que les autorités compétentes ne soient capables de le remarquer, du moins officiellement. Il est à l'heure actuelle à Antsiranana, hébergé dans la résidence de l'Amirauté, qui semble avoir été préparée ces derniers jours selon l'Express Madagascar, qui sur cet argument met une possibilité de doute sur le dessous de ce retour qui ne dit peut être pas tout. <br />
Il a prétendu avoir été soutenu par la SADC et d'autres pays forts sur la faisabilité de ce retour discret. Tout comme son prédécesseur Didier Ratsiraka en son temps, l'ancien président se trouve sous le joug d'un mandat d'arrêt issu d'un jugement par contumace qui a été rendu alors qu'il se trouvait en exil, jugement rendu par la justice du régime de la transition.<br />
Si son retour a surpris la grande île et a suscité énormément d'émotion autant au sein de ses partisans que de ses adversaires politiques, la population Tananarivienne a vécu un vrai moment politique tant les évènements se sont enchainés. <br />
<br />
A peine avait-il touché le sol malagasy, dit-il, qu'il a pris la route et s'est dirigé vers la capitale, ce qui lui a permis d'affirmer devant ses partisans réunis de façon impromptue, qu'il avait fait le tour et qu'il avait été amené à constater l'état de délabrement du pays et le désarroi apparent des malagasy.<br />
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<span style="font-size: large;"><b>Emotion</b></span><br />
En effet le président déchu avait quitté la grande île dans des contextes encore non révélés au grand public, lors du renversement politique de 2009, qui avait vu basculer les pleins pouvoirs aux mains d'un jeune civil et ancien maire de la capitale, Andry Nirina Rajoelina, après l'échec d'un directoire militaire extra-constitutionnel et entaché de troubles.<br />
L'île depuis a connu cinq années de marasme politique mais surtout économique, bloquée par une feuille de route non appliquée et attendue de la communauté internationale. Aux abois avec un niveau de vie qui a placé le malagasy à 0,40 euro par jour. Les curseurs sont tous descendus dans le rouge car la communauté internationale a suspendu les soutiens financiers à la Grande Ile, et survivre est devenu la seule manière d'entrevoir un futur menacé, pour une population de 22 millions d'âmes, dont presque la totalité est composée de paysans sur une terre que l'on ne cesse de découvrir riche en matières premières.<br /><br />
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<span style="font-size: large;"><b>Avant 2009...</b></span><br />
Marc Ravalomanana -MR- a laissé une île continent en meilleure santé économique. C'est un président de la République qui a mis du temps à être reconnu par la communauté Internationale, à la sortie d'une crise qui l'a assis au siège des plus hautes fonctions de l’État. Plus proche affectivement des USA que de la France, il entretenait de bonne relations avec les pays "amis", avait personnellement investi dans ce qui était devenu le fleuron de l'industrie malagasy et créé énormément d'emplois de son fait mais aussi en encourageant certaines entreprises étrangères à venir gérer les entreprises locales telles que la Jirama ou Air Madagascar.<br />
C'est également sous sa gouvernance que le Bianco ou le Samifin voient le jour. Le MAP rentre aussi en scène, un plan de développement pour lutter contre l'insécurité alimentaire et porter l'île à répondre aux attentes des objectifs du millénaire. Il ira vers un désir "d’anglicisation" en amenant des slogans anglophones ou concepts importés tels que "rapid results initiatives" ou "task force" jusqu'à même suggérer d'intégrer l'anglais à l'école.<br /><br />
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<span style="font-size: large;"><b>Madagascar, la généreuse</b></span><br />
Auparavant déjà homme d'affaire fort habile et fortuné, sa position de président et son pouvoir lui auront permis de développer intensément son empire, prenant monopole sur les secteurs clés et ayant une politique agressive de redressement fiscal envers ses concurrents ou les entreprises qui pouvaient "encombrer la route". Plusieurs milliards d'impôts non payés avaient été "offerts" alors à l'empire TIKO en terme de cadeau fiscal, ce qui avait assombri sincèrement sa popularité, mais ce sera l'achat d'un second Air Force One à 60 millions de dollars qui excitera le plus le talent oratoire de son rival Andry Nirina Rajoelina, profitant des cet abus pour se hisser au plus haut dans un paysage politique muselé. <br />
MR tient le haut du pavé partout, s'appuie également allègrement sur les instances religieuses de l'église réformée telles que le FJKM en en devenant vice-président, instances dans lesquelles les bailleurs de fonds internationaux, sous son impulsion, viendront à injecter de l'argent.<br />
Le jeune maire, lui, bénéficie alors de soutiens de taille qui lui permirent d'accéder aux plus hautes fonctions de l'état en profitant tout simplement de la susceptibilité de MR, qui n'avait soutenu la diffusion d'un simple discours issu de youtube, diffusé depuis l'appartement de l'amiral Rouge Didier Ratsiraka, ancien président de Madagascar et exilé politique en France. Marc Ravalomanana entrave le droit d'émission de la chaine tv viva appartenant au maire, et se faisant entame un bras de fer dont il ne se relèvera pas. Andry Nirina Rajoelina incitera à la destruction de son empire en entrainant la population qui peut à incendier les locaux de commerce TIKO. Plus de 20 corps carbonisés seront pris par les flammes d'un Lundi Noir sans enquête, quand une fusillade du Samedi Rouge en zone rouge devant le Palais Présidentielle viendra clôturer le bras de fer, MR s'enfuit, ANR devient Président de la Transition, après un brouhaha de directoire militaire avorté. <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-XILLtwdW5Hs/VD49jjhik4I/AAAAAAAAJaA/SYWOhe9mtok/s1600/mgh.PNG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div>
<span style="font-size: large;"><b>Aujourd'hui les Malagasy sont dubitatifs</b></span><br />
Une partie de l'opinion qui a toujours soutenu MR continue de réclamer le retour aux fonctions de l'ex président, nostalgique d'une ère meilleure économique, du Pater et de tout l’environnement qui la sécurise et qu'elle peut voir en lui. En effet il a toujours entretenu le lien depuis son exil en faisant, même si proscrit, des conférences depuis sa terre d'exil et par téléphone, retransmises via des haut-parleurs sur la place de ses anciens commerces. Il bénéficie aujourd'hui d'une aura médiatique, et peut ressusciter son parti resté en sommeil tout au long de son exil.<br />
Le sentiment d'injustice également trône chez elle, quand un président évincé dans des conditions qui méritent enquête internationale et audition des protagonistes, enquête qui ne s'est jamais faite, a quitté le sol malagasy avec le statut d'exilé politique, et un jugement par contumace. MR était retenu en AFrique du Sud sans avoir reçu de la communauté internationale un signal fort le concernant, alors que le coup d'état à Madagasikara avait été un fait accepté et reconnu de bien des chancelleries.<br />
Les épisodes également qui ont fait que l'épouse du Président, qui avait elle, réussi à retrouver sa terre natale alors que sa mère était malade, n'ait pu se présenter aux élections présidentielle alors qu'elle n'avait pas été portée sur la liste des personnalités sous sanction édifiée par la CI, ont choqué et enclenché chez les partisans pro Ravalomanana la déception et l'incompréhension.<br />
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<span style="font-size: large;"><b>2014</b></span><br />
Aujourd'hui la grande île se réveille un peu groggy mais toujours très tôt le matin, avec un président qui a été élu démocratiquement, à l'issue d'élections transparentes bien sûr, et qui a hérité d'un pays posé au fond de l'Océan Indien, la proue ancrée dans le sable. Hery Rajaonarimampianina, reçu dernièrement par le Président Hollande et reconnu par la communauté Internationale, est un personnage plus technique que politique, qui a souhaité s'éloigner de ses attaches "Rajoeliennes" et de ses mentors de campagne présidentielle au premier jour de sa présidence en se défaisant au plus des conseils et normes du président de la Transition. Une scission est née entre les deux hommes, devenus meilleurs ennemis mais encore issus de la même histoire politique, le Président Rajaonarimampianina ayant été le ministre des finances sous ANR. La tâche alors n'est pas aisée de relever ou de normaliser à nouveau un grand pays blessé, et l'impatience habite très volontairement derrière l'attente interminable d'un mieux. Les premiers objectifs étaient de respecter la feuille de route article par article, et les dernières élections ont été calibrées même si maladroitement, sur la partition musicale de cet ouvrage de conciliation vers la sortie de crise.<br />
Les noms indésirables ont été rayés de la liste des candidats, les conditions de déroulement du scrutin ont été visées par les observateurs internationaux, pour parvenir à l'élection de Hery Rajaonarimampianina, candidat de dernière minute de ANR alors exclu des candidatures. C'est un face à face inédit et qui n'aura pas laissé grandes traces dans l'histoire politique de la grande ile qui nait entre Rajaonarimampianina et un candidat inattendu et maladroit médiatiquement en la personne du Docteur Robinson qui représente le parti de MR.<br />
Le poste de Premier Ministre n'ira pas à ANR, que l'on avait imaginé dans un shéma à la Poutine, et un gouvernement se met en place.<br />
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-XILLtwdW5Hs/VD49jjhik4I/AAAAAAAAJaA/SYWOhe9mtok/s1600/mgh.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-XILLtwdW5Hs/VD49jjhik4I/AAAAAAAAJaA/SYWOhe9mtok/s1600/mgh.PNG" height="271" width="400" /></a><br />
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Retour vers le futur <br />
Marc Ravalomanana surprend l'opinion en réapparaissant de façon assez irréelle à son domicile, le bouche à oreille fonctionne, et des partisans et curieux se massent vers chez lui, certains parviennent à entrer dans la propriété quand d'autres s'impatientent de l'autre côté.<br />
Il prend alors la parole en public, il se tiendra alors du haut de son balcon, micro à la main, à destination de ses partisans.<br />
La presse sera contenue à l'intérieur, (image ci dessus) et amassée autour d'un ancien président en mal de médiatisation. Il prendra la décision de s'exprimer instinctivement et sans ambages sur ses prédispositions qui ne semblent pas être celles du temps que l'île connaît actuellement. L'homme déclare alors que le pouvoir lui a été confisqué et que le peuple doit savoir maintenant ce qu'il a à faire. Il ne mettra pas suffisamment de mesure quant aux déclarations concernant son retour, clamant qu'il avait reçu pour se faire, le soutien de plusieurs pays tel que l'Allemagne, les États-Unis, la Norvège, l'Afrique du Sud, le Zimbabwe ou encore la Tanzanie. <br />
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<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><b>Lecture des évènements</b></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-azA8R3Vg8r4/VD5bHWeEvBI/AAAAAAAAJaQ/qrGdrIi7grY/s1600/gg.PNG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-azA8R3Vg8r4/VD5bHWeEvBI/AAAAAAAAJaQ/qrGdrIi7grY/s1600/gg.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-azA8R3Vg8r4/VD5bHWeEvBI/AAAAAAAAJaQ/qrGdrIi7grY/s1600/gg.PNG" height="640" width="521" /></a></div>
". «<i> Si nous avions déclaré la semaine dernière : ça suffit, aujourd’hui, nous annonçons que c’est terminé</i>, <i>je
refuse d’être complice de l’échec de ce régime qui fait la honte de la
Nation et du Peuple malgache sur le plan international </i>».<br />
<br />
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Après avoir récemment déclaré qu'il se rangeait fermement du côté de l’opposition depuis son exil, une fois arrivé il a déclaré ne plus vouloir attendre 2018 pour répondre aux attentes qu'il entend, des malagasy. En dehors des reprises des propos retransmis ça et là sur les réseaux sociaux et autres hebdomadaires traditionnels locaux qui peuvent être perçus comme déplacés et tenus par le président déchu Marc Ravalomanana, chacun peut en tirer sa propre analyse.<br />
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<br />
<br />
Alors que MR parvient à revenir, le premier sentiment qui a pu survenir a été le soulagement. Le soulagement car ce retour était gravé dans la feuille de route, et devenait un vrai manquement à l'application de celle-ci, possiblement lié au blocage encore palpable des versements promis de la CI. Deuxièmement, même si cela tendait la situation, sa présence répondait aussi des droits de l'homme car un malagasy expulsé ne pouvait le rester, et cela impliquait un éclairage sur les évènements qui l'ont fait partir, chose que les populations attendent fortement. Car les évènements de la fusillade de iavoloha sous Ratsiraka avaient déjà laissé des blessures ouvertes, celle de 2009 venait se rajouter au triste tableau macabre des faits impunis qui ont fait tomber des malagasy de la classe modeste sous les balles. De nombreuses déclarations issues des acteurs de second plans ou de possible premier plan avaient filtré dans les médias sans pouvoir être reçus à la hauteur des enjeux et pour cause, révéler et toucher à ces événements venait certainement à faire trembler la sphère politique, militaire, mais aussi celle de certains entrepreneurs locaux.<br />
<br />
De l'empathie aura donc pu prendre place, et aussi une réelle satisfaction de la maturité d'un Gouvernement qui, acceptant de le laisser rentrer, faisait alors preuve de son engagement vers la stabilité et le retour de la paix. Car MR avait bénéficié d'une grande victimisation du fait de son exil, et à chaque discussion sur la situation politique de Madagascar, revenait sans cesse cette problématique de l'absence d'un des concernés par les événements que les 22 millions de malagasy continuent de payer très cher. Il était alors inimaginable de se dire, alors que la nouvelle enflammait les ondes, que l'Etat n'avait en rien validé ce retour!<br />
<br />
Mais très vite c'est la consternation qui a pris place devant des propos et l'assurance un peu déplacée tenus par cette haute personnalité politique qui a réussi à rentrer au pays dans le secret, et qui allait, devant la presse, non seulement affirmer sa posture d'adversaire politique, mais lancer un défi au Gouvernement en place. L'incompréhension de quelqu'un qui revient au pays et qui n'attend pas de faire son possible pour être reçu au plus vite par le Président, et entamer un processus de conciliation.<br />
Sans oublier que si son retour n'avait pas été programmé et validé de la présidence, comme l'a confirmé le Directeur de cabinet, MR avait à en découdre avec le gouvernement afin d'au mieux négocier sa situation d'homme entré sans être passé par les voies légales et étant de plus, sous le joug d'un mandat d'arrêt.<br />
<br />
Là les choses se sont vite enchainées, et les forces de l'ordre sont venues interrompre les démonstrations de force de Ravalomanana et disperser avec les lacrymogènes, les attroupements qui s'amplifiaient aux alentours de sa villa.<br />
Son portail a été forcé en tirant sur les systèmes de fermetures (c'est donc que l'ex président certainement ne collaborait pas) et rapidement il a été exfiltré en premier lieu vers le camps Ratsimandrava, puis finalement à Antsiranana.<br />
Une grande déception devant cette situation qui a causé l'intervention des forces spéciales, alors que c'est depuis ce moment que devait commencer la conciliation.<br />
Avait été annoncé par Patrick Rajoelina depuis son compte tweeter, puis confirmé par l'admin de TNN sur les échanges de forum, que le président Rajaonarimampianina devait recevoir MR à 18h au Palais, et si c'était vrai, et si il avait attendu, la situation en aurait-elle pas été tout autre?<br />
<br />
Ce qui est sur, c'est que MR a eu la sensation de retrouver la terre qu'il avait laissée, mais qui a connu depuis son départ, bien des changements, il aurait fallu très certainement de<span style="font-size: small;"> ne pas</span> sous entendre une quelconque dissidence afin d'encourager le processus, il y allait de la responsabilité de chacun"<br />
ECH<br />
<br />
<i>Midi Madagascar : " L’ancien président serait transféré dans un autre endroit ce jour.
Quoi qu’il en soit, l’arrivée de Marc Ravalomanana à Diégo Suarez a fait
l’objet d’une forte mobilisation militaire. Les hauts responsables
militaires au niveau de la région Diana se sont réunis hier de 17h à
19h. Cette réunion aurait été convoquée par des membres du gouvernement
en charge du maintien de l’ordre qui se trouveraient à Diégo depuis hier
matin. Une source bien informée indique que la résidence Amirauté est
placée sous haute sécurité depuis hier. Des blindés seraient postés pas
loin du bâtiment. Notre source dévoile que Morondava serait la prochaine
destination avant l’Afrique du Sud. Chose curieuse, la communauté
internationale se tait devant cette situation qui risque de compromettre
une sortie de crise apaisée pour la Grande Ile. Des membres de cette
communauté internationale ont tenté de trouver un consensus sur le cas
de l’ancien président, mais ils auraient échoué.
</i><br />
<i><b>Etat de santé.</b> Hier, la famille de Marc Ravalomanana a haussé le ton pour condamner ce que le pouvoir est en train d’infliger à ce dernier. « Nous allons porter plainte. »,
a annoncé sa femme Lalao qui veut avoir une rencontre avec le président
Hery Rajaonarimampianina pour parler du cas de son mari. Le fils Tojo
Ravalomanana n’a pas caché ses inquiétudes sur l’état de santé de son
père : « Papa a plus de 60 ans. Il a besoin de prendre tous les
jours des médicaments. Ce qui n’est pas le cas depuis son arrestation. »
En tout cas, la famille de l’ancien président appelle à une vraie
réconciliation nationale. Reste à savoir si le régime en place dira non à
cet appel.</i><br />
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-31982452448794683282014-10-09T18:06:00.001+03:002014-10-09T23:39:35.862+03:00Madagasikara : Politique du "moins pire" ou fuite en avant?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-1DeNliqP7Ms/VDakXHMm-II/AAAAAAAAJZc/MfAhGNWS9BI/s1600/ir.PNG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-1DeNliqP7Ms/VDakXHMm-II/AAAAAAAAJZc/MfAhGNWS9BI/s1600/ir.PNG" height="424" width="640" /></a></div>
A Madagasikara pendant les campagnes présidentielles-foires tout le
monde donnait son argent pour agir dans la journée, s'indignait et
voulait même personnellement et sans chichis se rendre sur une décharge
ou un site sensible, retrousser ses manches et mettre les mains dans le
cambouis.<br />
Jamais autant d'argent en une si courte période, alors que
le Malagasy gisait à même le bitume avec moins de la moitié d'un euro
par jour, n'aurait été investi à la cause Malagasy et dans tous les
sens.<br />
<br />
Parce que cela est scandaleux et que l'île devait changer aujourd'hui et désormais ne plus jamais attendre pour cela.<br />
Parce
que nos enfants doivent enfin avoir ce qu'ils méritent afin de relever
demain ce pays jeune, dynamique, vaste, avec 90% d'agriculteurs.<br />
Parce
que nous devions aujourd'hui travailler à une justice sociale, mais
aussi dans les domaines de l'éducation, de la santé, afin de sécuriser
une population privée des paramètres qui lui permettraient de rejoindre
les standards de vie à la hauteur de ses mérites.<br />
Parce que nos Ray
Amandreny, nos anciens, nous ont assez prévenu lors des nombreux espaces
d'échanges, que si nous ne changeons pas alors la politique ne changera
pas, qu'en ne changeant pas les causes on ne risquait pas de changer
les conséquences et que nous étions responsables de cela.<br />
Parce que
nous devions tirer les leçons des erreurs du passé, des impunités et des
pages sombres qui n'avaient jamais été examinées en détail et
justifiées, mais que nous devions savoir faire table rase et avancer,
avancer, avancer...<br />
Parce que nous avions tiré les leçons disait-on,
des gouvernances égo-centrées et hyper-présidentielles érigées qui se
sont effondrées pourtant pour leurs fondations peu raisonnables ou
"forcées", où se mêlaient milieu des affaires, état et fortunes...<br />
Parce
que l'Ile Rouge détient des richesses "qu'ils disent..." et que donc au
plus rapidement elle avait rendez-vous avec son destin, au
développement prospère.<br />
Parce que aujourd'hui ne serait plus comme
hier, que nous avons bien compris les cycles douloureux qui ont fait
avorter les régimes et échouer les tentatives de chacun à prendre le
dessus sur l'île rouge sans jamais désigner un héritier digne.<br />
Parce
que aujourd'hui enfin en Politika nous avons découvert des profils de
femmes nouveaux, on parlait de Saraha G on parlait de Brigitte R, ou des
techniciens qui avaient à apporter, il arrivait même de lire que si ces
nouvelles personnalités ne venaient pas à remporter la plus haute
fonction de l'état, alors elles seraient pertinentes au niveau des
postes ministériels ou de leurs équipes, car le renouveau c'est aussi
cela, intégrer une diversité au Palais, secouer les traditions qui ne
marchent plus pour OSER changer et prendre des risques pertinents dans
le sens du développement.<br />
Parce que nos problèmes de séparation entre
les ethnies n'existaient pas, que cela n'était que le reflet que de la
crise et du manque de dialogue, qu'il fallait le dépasser tout comme les
débats autour de la malgachisation, qui pouvaient soulever soit un
nationalisme maladroit soit un rejet de l'étranger car en période de
crise et de tiraillements face à la CI, tout se résume souvent aux
tensions, incompréhensions, à l'origine des troubles de l'assiette et
du ventre.<br />
Parce que nos politiciens étaient tous impliqués de près
ou de loin dans des affaires et que c'est à aujourd'hui de prendre la
responsabilité de ce que hier a laissé faire et d'agir avec des profils
nouveaux, neutres, qui viendraient apporter une sorte de régénération du
système politique et que de toutes façons, la CI ne tolérait aucun
candidat passé.<br />
Parce que Madagascar dispose d'une culture politique
dans le sens "gestion de cité" forte, et que se faisant, la population
avait prouvé naturellement qu'elle avait été le seul paramètre mature et
fiable, stable du pays, ayant "tenu le coup" sans entraver les
processus-espoirs porteurs de la période rouge après le samedi du même
nom, pendant lequel elle a servi de bouclier à une transition qui a trop
duré. Prenant sur elle la famine, les maladies, le chômage, l'assiette
vide, et le cœur lourd de l'attente...<br />
Parce que les Hommes
Responsables en cause ou mis en cause avaient signé une feuille de route
faite d'articles, et qu'ils prenaient chaque jour la décision pour 22
millions de personnes, en faisant cela.<br />
<br />
Et qu'il était temps de changer tout cela.<br />
<br />
<br />
ils
avaient versé la caution, investi dans leur produits dérivés, investi
aussi les réseaux sociaux, décidaient d'accepter tout échange, étaient à
l'écoute, disponibles.<br />
Aujourd'hui tous ces candidats nombreux dont
certains ont accepté de révéler leur fortune et acquis sont en sommeil
ou en retrait de la vie politique et des débats houleux et d'importance
qui agitent nos caboches de citoyens dépouillés de ce qu'ils n'ont plus.
<br />
Ne comprenant pas qu'ils ont la responsabilité de changer la vision
politique du jeune de 18, 21 ans à Madagascar, et assurer ainsi celle
de leurs enfants et descendances en lui offrant une politique
accessible, une gestion de Cité dans laquelle il est impliqué. <br />
Qu'il
a la responsabilité non de remporter une échéance un mois avant, mais
de travailler à cela chaque heure, en ouvrant au peuple la possibilité
de l'habituer à une politique qui sait servir le meilleur, un parti, des
idées, des débats, une écoute, une réponse, des réponses, une humilité
une accessibilité, une délivrance vers une conscientisation saine et
digne à la hauteur de ceux qui se sont battus pour délivrer l'île
continent et commencer à lui permettre d'écrire elle-même sa propre
histoire.<br />
<br />
Le montant de la propagande et campagne du président à
Madagascar alors sponsorisé par le système de la transition qui mettait
l'ambiance dans les gradins aurait dépassé dit-on celui de Sarkozy, nous
nous rappelons bien les scènes de liesse (que l'on ne voit plus
aujourd'hui) organisées autour d’euphories nerveuses et schizophrènes
qui jalonnaient le passage des compétiteurs les mieux affutés.<br />
<br />
La
politique n'est pas vengeance, elle n'est pas profit, elle n'est pas
attente, elle n'est pas contre-nature, elle n'est pas confiscatoire,
elle n'est pas amnésique, elle n'est pas non plus improvisée.<br />
<br />
La politique est responsable et redevable de résultats envers tous les citoyens, garante d'une démocratie juste.<br />
la politique doit faire attention à ce qu'elle fait, ce qu'elle est et ce qu'elle montre et démontre aux vivants.<br />
La politique doit.<br />
Elle
n'existe pas sans Cité, sans enfants, sans Parents et veilleurs,
détracteurs et amuseurs, elle n'existe pas non plus sans succès, car
elle n'a qu'une mission, celle de servir, et de réussir, sans jamais se
dédouaner ou se défaire de ses responsabilités.<br />
Justice et transparence, voilà ce que cela doit être, la politique, celle du développement, et pourquoi pas la nôtre. <br />
ECHAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-32207421490481448372014-05-27T12:02:00.000+03:002014-05-27T12:47:38.973+03:00Etre de France après les Europpéennes 2014, "Français de souche" France & politique : Se poser les bonnes questions.<br />
<br />
Ce qui reste de leader à ceux qui occupent la sphère politique prie les peuples, et nos politiciens comme de mauvais croyants, pratiquant à l'arrache, expient succinctement leurs fautes de la semaine au dimanche levé à la messe, en rhabillant leur lundi qui suit vite venu, d'actes sans morale ou éthique. Cette détresse exprimée "les yeux dans les yeux" exprime bien l'errance des tenants du pouvoir en France, leur stérilité, leur incapacité à proposer fermement, en venir à supplier le réveil patriotique alors que le Titanic percute sa cale en fond d'océan bleu marine... IMPUISSANCE.<br />
Attendre du peuple ce que les politiciens n'ont pas fait reste choquant et scandaleux. Une poignée d'Hommes se démettent de la boue du pouvoir qu'ils ont trouvé si grisant avant que cela ne leur échappe, quand, comme des petits garçons, ils se retrouvent seuls au soir venu, entourés des ruines de ce qu'était le Grand pays qui leur a permis d'accéder au pouvoir, sur des principes contraires à ceux qui aujourd'hui tiennent le dessus du pavé.<br />
Tant de nos politiciens sont pourtant le résultat d'un pays dans lequel il est possible qu'une femme sans aucune génération avant elle née en France soit Maire de Paris, capitale économique première région Européenne niveau PIB, ou qu'un naturalisé à 20ans, tienne les hautes responsabilités de chef du gouvernement Français. Il est aussi possible de tenir les instances du plus grand parti de droite en étant d'origine étrangère de ses deux parents, en ayant eu un grand père qui a fui l'antisémitisme, et ne pas prendre garde à des amalgames d'idéologie avec le FN, encourageant des raisonnements courts qui visent à travailler sur des propos nauséabonds. <br />
Il est aussi possible en France, que fils de père immigré, on devienne même Président de la République.<br />
<br />
Comment en est-on arrivé à là, quand l'ingratitude des politiciens face à leur propre histoire familiale et intime, les amène à privilégier les calculs politiques et tactiques au détriment de ce pourquoi ils sont là où ils sont. Ces calculs qui décideraient que UMP ne veut pas se mettre FN à dos, sans vraiment dire qu'ils n'ont rien à faire ensemble face au PS, un PS diminué, touché en plein cœur, d'affaire de cœur en affaire d'évasion fiscale, on a découvert la gauche qui surtaxe, celle qui enlève le fuel au retraité, plus un sou sous le matelas.<br />
<br />
Ils doivent à la France ce qu'ils ont participé à détruire.<br />
Qu'ont-ils fait de cette magnifique chance, ce privilège, d'avoir pu faire des études brillantes, science-po ou ENA, d'avoir pu et su s'imposer devant d'autres alors en place, d'avoir su s'appuyer sur qui il fallait et délaisser les autres pour accéder aux plus hautes marches, porte fanions du contraire de la panne de l'ascenseur social, quoique aucun d'eux ne sorte de Zep ou de banlieue...<br />
Que font-ils sans rougir des affaires gluantes liées aux malversations financières, qui ont touché les grands partis de France.<br />
<br />
La crédibilité aujourd'hui brisée.<br />
Les politiciens de tout bord usent de stratégies bien plus travaillées que les actes courageux et forts qui ne viennent pas, plus aucun parti n'est englué dans des affaires crapuleuses de voyous en col blanc, et l'Europe fait tomber le voile de pudeur de ce qui se pensait tout bas sans avoir été osé d'être prononcé. Un voile que l'extrême droite aimait à dénoncer, voulant aller à la confrontation avec désinvolture avec la réalité plurielle de la France, ce qui est plus une force qu'un talon d'Achille, un atout, la France n'est pas malade, ce sont ces responsables politiques qui se sont défaussés.<br />
Ils ont laissé les banlieues s'enflammer sans jamais éteindre les incendies dévastateurs qui confisquent le présent et d'avenir, ils ont laissé les grandes phrases accrocheuses et violentes se dire et se répéter, ils ont laissé les précarités se creuser, les jeunes, les personnes âgées, pas d'embauche après 40ans, pas d'embauche au sortir des études aussi longues soient-elles car sans expérience, plus d'impôts moins de salaire, pas de logement sans gagner trois fois le loyer, ça donne vite le besoin de sauter par dessus le tourniquet du métro parce que pas de ticket pour intégrer la Vie, celle qui vaut. <br />
<br />
Un vieux continent si riche de diversité, de langues, de culture, de très grandes Histoires, histoires de vainqueurs, au prix de Sang pour les patries. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-zbT-s010b-A/U4RV_1-_JDI/AAAAAAAAIn8/03JODBct3Wk/s1600/Capture.PNG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-zbT-s010b-A/U4RV_1-_JDI/AAAAAAAAIn8/03JODBct3Wk/s1600/Capture.PNG" height="320" width="212" /></a></div>
<br />
A chaque temps ses perdants, pour quels gagnants? Qui écrira alors maintenant l'histoire, l'histoire de nos enfants et des leurs.<br />
La politique a réussi à se mettre en échec sur les terres des grandes "puissances" comme vidées de leurs avenirs prometteurs, qui cumulent les chèques sans provision, pour garantir un avenir creux.<br />
Sur tous les horizons des sommes colossales sont investies pour que le système ne sauve que les intérêts déjà forts, des extraits de documentaires édifiants crient la vérité pour le petit qui l'entend, celui qui n'a pas accès. Les inégalités se creusent, les précarités s'engouffrent dans les brèches des indignés les plus nauséabonds, les plus crus, les plus imprévisibles, ceux qui portent les gènes d'un créateur qui prendrait Ebola comme moyen d'extermination des indésirables, ou qui peut dédaigner l'horreur des fours crématoires d'Hitler et des charniers encore aujourd'hui à fleur de peau..<br />
<br />
<br />
Les sphères d'influence sont amenées à ne plus servir que ceux qui sont rentables grâce aux fourmilières, aujourd'hui on ôte des maigres euros à des travailleurs pauvres, on remet légalement l'esclavage moderne légitime, en Europe trois fois plus de logement vides que de sans logis, le colosse aux pieds d'argile, mal aimé, peu admis, porte haut la valeur de monnaie sans savoir servir l'Homme, excentré maintenant des schémas économiques et politiques.<br />
Sait-on fabriquer de la croissance sans emplois, sait-on fabriquer de l'emploi sans investissements dans le secteurs de demain...<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-1gHklElk8gk/U4RSZPodSAI/AAAAAAAAIng/DR_efd2487U/s1600/b1.PNG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-1gHklElk8gk/U4RSZPodSAI/AAAAAAAAIng/DR_efd2487U/s1600/b1.PNG" height="416" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-ariteFm7dc8/U4RSak6KseI/AAAAAAAAIno/vLcniUMFMR4/s1600/b0.PNG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-ariteFm7dc8/U4RSak6KseI/AAAAAAAAIno/vLcniUMFMR4/s1600/b0.PNG" height="400" width="260" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-x_lqLHq9S2g/U4RTLfmRg1I/AAAAAAAAInw/fnnXqDL3nFo/s1600/b3.PNG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-x_lqLHq9S2g/U4RTLfmRg1I/AAAAAAAAInw/fnnXqDL3nFo/s1600/b3.PNG" height="320" width="276" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
<br />
Nous sommes tous des étrangers, la seule manière de sortir de cet état ne passe que par le respect, le partage et la considération des curseurs d'Autrui à être et penser comme il pense, le vivre ensemble ne sera que la seule issue, il ne faut pas se tromper de colère, et de guerre.<br />
Ce que le Front National avance au niveau Européen peut se débattre, un protectionnisme qui protège ce que l'on peut produire pour soi, une ouverture sur ce que l'on ne produit pas qui viendrait de "dehors", l'incompatibilité entre des salaires non lissés sur l'espace européen et la libre circulation qui peut encourager un exode vers les pays qui payent mieux... Une représentation à la proportionnelle au sein des sphères de décision... <br />
<br />
Mais toutes les questions de France, pour la France. la France, cette dame qui a perdu aujourd'hui de sa vigueur et qui ne sait plus ou poser ses promesses, ne sera jamais revigorée de tout ce que ce parti compte lui ôter définitivement. Le territoire de France est celui qui a construit sa force depuis le continent jusqu'à d'autres terres et peuples divers au travers l'époque coloniale après bien des batailles historiques, braves et mémorables, ternes aussi, mais il s'est aussi développé grâce aux mesures de droit du sol et du sang. <br />
Aujourd'hui il y a rejet de ce qu'hier était stratégique et politique, la nier aujourd'hui c'est nier le sein qui l'a allaitée, le ventre qui l'a portée, la patrie des droits de l'homme qu'elle est aujourd'hui, preuve de ce qu'elle a su murir et aguerrir.<br />
<br />
Etre français de souche?<br />
<br />
Etes vous sûr de ne porter aucun gène autre que Français issu de la métropole. Cette affaire de "français de souche" comme seuls représentants de la vraie France soulève le sujet brûlant de la terre de France, si multiple, si plurielle.<br />
La France elle-même et énormément de territoires aujourd'hui qui sont Français, portent en eux des Français d'ailleurs, issus de bien des mélanges témoins de histoire individuelle accaparée et rendue inaudible par la colonisation, des Français qui le sont depuis plusieurs générations, mais qui révulsent ceux du Front National parce que leur faciès trahissent des gènes autres. Un front National qui culpabilise ceux qui ont des droits et qui remplissent leur devoir de citoyen avec leur identité et leur histoire, plus celle d'autrui devenue la leur plus que jamais.<br />
<br />
On peut être eurosceptique, sans se tromper de boite aux lettres, le FN a reçu trop de courrier par erreur, aucun d'eux ne sera retourné à l'envoyeur.<br />
<br />
<br />
ECHAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-51679272773841133442014-05-21T19:05:00.004+03:002014-05-21T19:06:21.851+03:00Prix des terrains domaniaux : entre enjeux sociaux et économiques <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La législation Malagasy permet aux citoyens d’accéder à l’appropriation d’un terrain de plusieurs manières: l’héritage, l’achat, la donation, la mise en valeur d’un terrain nu, la régularisation ou la prescription acquisitive pour une occupation de longue date sur un terrain déjà titré, ainsi que la demande d’acquisition (réquisition) d’un terrain domanial. Cette dernière figure parmi les opérations les plus demandées au niveau des circonscriptions domaniales, parallèlement aux transactions sur des terrains privés titrés. Les dispositions légales autorisent l’achat à l’Etat et l’immatriculation de ces terrains, même sans mise en valeur préalable. Le prix reste toutefois un paramètre.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<strong>Le Domaine Privé de l’Etat </strong></div>
<div style="text-align: justify;">
Par la Loi 2008 - 014, le Domaine privé de l’Etat (plus connu sous l’appellation de « terrain domanial ou <em>tanim—panjakana »</em>) comprend les terrains « vacants et sans maître », sur lesquels aucune mise en valeur ni occupation permanente n’est attestée, et les terrains titrés au nom de l’Etat. Pour la première catégorie, la législation permet de faire une demande d’acquisition, pourvu que le terrain ne fasse pas partie du domaine public qui ne peut pas faire l’objet d’appropriation. Pour la seconde catégorie, l’occupation de longue date et paisible pourrait faire l’objet d’une régularisation ou d’un achat si l’Etat l’autorise. A partir de 2005, la présomption de domanialité ne s’applique plus sur les terrains qui ne sont pas encore titrés ni cadastrés, mais qui font déjà l’objet d’occupation ou de mise en valeur. Ces terrains font partie de la propriété privée non titrée (PPNT) et ne peuvent plus être demandés pour l’immatriculation. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: center;">
<img alt="" src="http://www.observatoire-foncier.mg/images/library/prix1.png" height="448" width="323" /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<strong>Terrains à vocation édilitaire et à vocation agricole </strong></div>
<div style="text-align: justify;">
La fixation des prix des terrains du Domaine Privé de l’Etat (*) tient en premier lieu compte de deux paramètres: la localisation du terrain (urbain, rural), et l’usage ou la vocation du terrain. Pour la seconde catégorie, on distingue les terrains à vocation édilitaire (pour la construction, usage touristique), à l’opposé des terrains agricole ou à vocation de reboisement.</div>
<div style="text-align: justify;">
Les prix ont été fixés de manière à autoriser l’accès de toutes les classes sociales, tout en tenant compte de l’indice de prix à la consommation, des barèmes utilisés par les services d’enregistrement, et du manque à gagner de la caisse du trésor public.</div>
<div style="text-align: justify;">
Les tarifs peuvent aussi être différents selon le niveau de vie du demandeur. Des prix minima seraient appliqués pour certaines couches vulnérables (petits paysans et citadins à faible revenu). L’Etat a d’ailleurs la latitude pour apprécier le taux à appliquer pour chaque demande selon la vocation et la nature du terrain, ainsi que la situation sociale du demandeur.</div>
<div style="text-align: justify;">
(*) <em>Décision 09/10 – DOM du 08 Avril 2010 concernant les prix proposés au niveau des circonscriptions domaniales.</em></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: center;">
<img alt="" src="http://www.observatoire-foncier.mg/images/library/prix2.png" height="448" width="308" /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<strong>Zones à fort potentiel agricole et grands centres urbains</strong></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour les terrains ruraux, une tarification supérieure à 5.000 Ariary a été assignée aux zones à fort potentiel agricole, concernant les Régions du Vakinankaratra, Itasy, Bongolava et une partie de l’Alaotra Mangoro. Cette disposition n’a toutefois pas été appliquée aux zones fertiles autour de Marovoay , évaluée entre 500—1000 Ar le mètre carré. Curieusement, les prix sont élevés dans des zones moins agricoles comme dans l’Anosy et l’Atsimo - Andrefana (1.000 - 5.000 Ar/m²) alors que les cours dans les régions convoitées par les grands investisseurs sont plus bas (60-500 Ar/m²) : régions de Boeny, Sofia et Melaky.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour les centres urbains (Commune Urbaine de catégorie 1), Antananarivo affiche le prix le plus élevé, en moyenne autour de 100.000 Ar le mètre carré. Il est suivi par Nosy - Be, Sainte - Marie, Antsirabe et Toamasina, pour lesquelles le mètre carré coûte aux environs de 10.000 Ar (voir figure à droite).</div>
<div style="text-align: justify;">
A part l’achat, les terrains domaniaux peuvent être cédés sous forme de bail (ordinaire ou emphytéotique), surtout pour les investisseurs étrangers. La redevance locative payée annuellement est fixée à 10 % du prix de vente du terrain.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: center;">
<img alt="" src="http://www.observatoire-foncier.mg/images/library/prix3.png" height="448" width="308" /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<strong>La nécessité de transparence, de révision et d’alignement des prix</strong></div>
<div style="text-align: justify;">
Il y a lieu à signaler que les registres (argus, mercuriale) consignant les tarifs applicables aux transactions foncières sont différents au niveau des services domaniaux et des centres fiscaux. Souvent, ces tarifs ne sont pas portés à la connaissance des usagers, à l’origine de l’application de pénalités inattendues. Une initiative dans le sens de l’alignement de ces tarifs est en cours actuellement. Par ailleurs, il y a lieu de réviser à la hausse les prix, et de les rapprocher des cours des transactions sur les terrains privés pour les terrains domaniaux à fort potentiel résidentiel, touristique (cas du littoral de Toliara) ou industriel. Ces zones font souvent l’objet de spéculations immobilières de la part d’agences ou de privés, à l’issue desquelles les prix peuvent décupler une fois le terrain aménagé et titré. Cette plus - value bénéficie très rarement à l’Etat.<strong> </strong></div>
- See more at: <a href="http://www.observatoire-foncier.mg/article-98/#sthash.oRSYrjEk.dpuf">http://www.observatoire-foncier.mg/article-98/#sthash.oRSYrjEk.dpuf</a><br />
<br />
Rado Rabeantoandro, Rivo Andrianirina Ratsialonana - Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-9514465861422350832014-05-08T16:50:00.000+03:002018-08-14T08:30:25.192+03:00Le Monde et l'Afrique, la France, François, Bernadette et Nicolas aussi. François Hollande dit "Gardez l'Europe mais changez-la", alors que Mme Chirac passe au 13h pour dire que son mari ne se rend pas compte de ce qu'il n'est plus, en glissant en fin d'interview que Nicolas a toujours été auprès d'elle comme un fils, et qu'elle souhaite qu'il revienne. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-p1gkMTnFk_4/U2t6e35rKjI/AAAAAAAAIl0/cT19w5dq-s4/s1600/bbb.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://3.bp.blogspot.com/-p1gkMTnFk_4/U2t6e35rKjI/AAAAAAAAIl0/cT19w5dq-s4/s1600/bbb.png" width="287" /></a></div>
<em>Si la politique ne nous comprend pas, elle nous prend vraiment pour des benêts qui ne pourraient lire entre ses lignes, et voir plus loin que les bouches qui servent de relais à un ordre économique inexistant et un cumul de déséquilibres calculés et non maîtrisés, conséquences des maîtres chanteurs et autres magiciens impuissants parmi les puissants. mauvais calculateurs pour autrui...</em><br />
<br />
Qui aurait cru que la chute de Moubarak, Kadhafi, ou Ben Ali, puisse aussi franchement faire pencher la balance vers les extrémismes religieux. Mais les greffes ne prennent pas toujours, aux peuples déterminés et autodéterminés de faire la différence, la Tunisie chasse avec énergie de ses terres les Salafistes qui prêchaient en pleine rue, prenaient des jeunes femmes pour les enrôler et instillaient une religion de confiscation des droits qui établissent l'égalité et l'épanouissement connu et su entre hommes et femmes, banalisant un Islam qui n'est pas celui d'une grande nation dont les femmes ont voté avant même celles de France. <br />
<br />
Si BHL le philosophe affirme que la Libye n'a jamais été aussi démocratique et libre, elle porte comme coquetterie depuis le jour de "la libération" de Benghazi au toit de son tribunal, le drapeau noir d'Al Quaida et le retour de la Charia... <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-bSnPqu4UTqs/U2t97JGKszI/AAAAAAAAImA/EMTUSvqXO_Y/s1600/bbbb.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://4.bp.blogspot.com/-bSnPqu4UTqs/U2t97JGKszI/AAAAAAAAImA/EMTUSvqXO_Y/s1600/bbbb.png" width="366" /></a></div>
Une chose est sûre, c'est qu'aujourd'hui il est aisé de différencier l'Islam inadapté aux Hommes de celui qui est vécu sur bien des terres de façon respectueuse, modérée et tolérante, il suffit de regarder et d'écouter les bandes enregistrées de Boko Haram pour réaliser avec certitude que cet Islam qui a perdu la tête, celui qui viole, qui rapte, qui vend, n'est pas celui que l'on sait vivre en 2014, sous les cieux des pays et des citoyens dont les valeurs permettent justement une religion qui accepte la modernité et les défis d'aujourd'hui, tout en conservant ce qui appartient à la sphère privée de tout pratiquant qu'il soit juif, catholique, bouddhiste ou autre. <br />
La banlieue pointée du doigt<br />
<br />
Quand "cités à problème" signifie avant tout cités reniées, non reconnues, abandonnées, exclues du schéma général de la société. A force de constats répétitifs on a finit par délaisser les solutions pour accuser les problèmes, n'assumant pas l'incompétence des politiciens et des analystes de nos sociétés d'hier et d'aujourd'hui à résorber les plaies et brèches qui affaiblissent la société française, désolidarisent les Hommes, découragent les plus vaillants, même si aujourd'hui la "France d'en bas c'est partout et pas seulement en banlieue, et que devant les difficultés de la vie et un pouvoir d'achat estropié tout le monde est égal.<br />
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C'est justement cette égalité qui est recherchée, le droit à l'indifférence plus qu'à la différence.<br />
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-s33sidmhyj8/U2uBFYlAMhI/AAAAAAAAImM/TlWtgeyT2hw/s1600/b.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://2.bp.blogspot.com/-s33sidmhyj8/U2uBFYlAMhI/AAAAAAAAImM/TlWtgeyT2hw/s1600/b.png" width="281" /></a></div>
Essai sur la stigmatisation en France et ses origines :<br />
<em>" Robert Castel fait apparaître que la situation matérielle, sociale, économique, culturelle et symbolique de ces jeunes s’enracine dans les politiques conjointes d’urbanisation et d’immigration qui sont menées depuis près de 60 ans, dans le colonialisme et le post-colonialisme ainsi que la discrimination raciale qui leur est liée, dans la paupérisation et la précarité qui frappent ces populations. Leur situation trouve son origine dans une série de stigmatisations et de discriminations. <br />Ce que sont ces jeunes – si parler de manière aussi globale a un sens – n’est pas la manifestation d’une nature ou essence qui serait celle « des Noirs ou des Arabes », mais résulte d’un contexte et de processus qui concernent l’histoire et les représentations de la société dans son ensemble. C’est cette dimension historique, sociale et idéologique qui est occultée par les processus de stigmatisation et de discrimination, qui fonctionnent en interprétant en termes de nature ou d’essence ce qui relève du social et de l’histoire. Les discours qui, comme celui de Finkielkraut, réduisent les violences de 2005 à un problème ethnique, masquent cette dimension, empêchent la reconnaissance du fait que les problèmes des banlieues renvoient à ce qui traverse la société entière, donc empêchent que la société elle-même (son histoire, ses représentations, son fonctionnement) soit questionnée par ceux-ci." (la Discrimination négative, de Robert castel)"</em><br />
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Revenons à BHL et son aLibye.<br />
<em>"Dans ses premières années d'indépendance, la Libye est classée par l'ONU parmi les pays les plus défavorisés de la planète : 94 % de la population est analphabète. L'unité nationale demeure fragile, et l'influence du Royaume-Uni, qui renouvelle en 1953 pour vingt ans ses bases militaires en Libye, demeure prépondérante. Les États-Unis renouvellent également leur base militaire en 1954 pour seize ans. L'Italie obtient la garantie des biens de ses colons, qui peuvent librement les conserver ou les vendre, mais verse des dommages de guerre à la Libye. Le Royaume-Uni, dont les anciens fonctionnaires de Tripolitaine sont restés en Libye des conseillers très écoutés, et les États-Unis, conservent une forte influence sur le royaume, auquel ils accordent une aide financière et alimentaire substantielle, et qui leur accorde en retour l'usage de bases militaires et aériennes. En 1956, la découverte de gisements de pétrole par la compagnie Libyan American Oil bouleverse l'économie de la Libye, en lui apportant des royalties inespérées" (Wikipédia)</em> <br />
Voilà bien une histoire d'une grande banalité, quand des pays commencent à vivre dans les années 60, tout comme d'autres, comme les nôtres. Sorti des colonisations dépouillée du rien qu'elle avait, elle entrera dans une phase encore plus violente, mais en même temps, partir de rien c'est encore une autre façon de s'en sortir de toutes façons.<br />
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La Conférence de Berlin et après?...<br />
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<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/1SZiWaYkVl8?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
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Aujourd'hui si la France et d'autres pays des puissances Occidentales sont présents pour maintenir l'Ordre chez les autres, il reste intéressant de ne pas fermer les yeux devant un énième documentaire comme celui diffusé hier au soir sur celui qui dirigeait l'Afrique, cher Mr Foccart, fin instigateur de l'Ordre voulu pour les intérêts autres que ceux des populations locales Africaines des terres partagées autour d'une table entre hommes de belle vie, avec une légèreté déconcertante.<br />
Aisé de constater que les pays qui ont intégré la belle machine Foccart, aujourd'hui n'ont pas encore mérité meilleur destin, ne sont pas encore entrés dans l'histoire, n'ont pas les hommes qui prouvent que les Africains pourraient vivre avec plus de deux euros par jour, avec un sous sol insolent de richesses et des âmes en sursis dessus.<br />
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-Wal2YJZXAzc/U2uCqmUKeZI/AAAAAAAAImY/qc_2YiGgAAk/s1600/brics.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="202" src="https://2.bp.blogspot.com/-Wal2YJZXAzc/U2uCqmUKeZI/AAAAAAAAImY/qc_2YiGgAAk/s1600/brics.png" width="320" /></a></div>
Kadhafi et Poutine<br />
Poutine endosse ce qui reposait à tort ou à raison sur les épaules du Guide Libyen, la confiance de ceux qui pour toutes les raisons raisonnables comme ubuesques, ont une occasion de se méfier "des autres". Ces autres qui ont des économies éventrées, ne nourrissent que les canons et laissent les ventres creux. <br />
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<em>Ces autres, qui sans vergogne, décident du sort d'autrui en bafouant la réalité démocratique possible sur des terres qui sentent déjà le souffre, alors que nombre de pays "développés" sont en régression, chez eux aussi les précarités se creusent, les gaps entre les basses classes et les aisées étant abyssaux, les jeunes comme les plus âgés, les couples comme les sans familles...</em><br />
Si il est aisé de remettre en question et de sanctionner de désapprobation les actes du Guide, ou sa démagogie, si il y a grand désir d'exporter la Démocratie il faudra choisir autre chose que les financements, formations, armements des oppositions, le renversement des chefs d'Etat bien ou mal en place, ou encore les assassinats de ceux-ci, car cela ne redore pas le blason de ce que les peuples même souhaitent pour eux mêmes, et de cette manière tu ôtes le pouvoir du peuple au peuple, et prône le juste contraire de ce que tu prétends éclairer.<br />
Les Tunisiens ont mis le temps pour faire tomber un grand ami de la France, qui n'a jamais été jugé comme dangereux pour son peuple ou sa patrie, les Egyptiens ont réussi à faire venir le leur à son tour déchu derrière les barreaux de sa cellule de jugement de tribunal, beaucoup moins d'investissements en tomawaks et en interventions militaires lourdes qu'en Libye... Certains chefs d'Etat aux fortunes scandaleuses avec des populations opprimées sont encore sur le tapis rouge de l'Elysée, Elysée devenue absolument muette quant aux affaires Africaines, rien de mieux que de supprimer la cellule, le mutisme, seul possibilité.<br />
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Ces alliances singulières si elles sont compréhensibles et naturelles sous l'OTAN entre France, Britanniques ou Américains, sont dénoncées quand il s'agit de la BRICS. BRICS que les Africains ne conscientisent qu'insuffisamment, n'ayant pas le souffle pour laisser leur survie de côté face aux défis de chaque jour, pour prendre leur force et leur responsabilités d'Hommes du Monde. <br />
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C'est relativement récent de se retrouver dans un groupe qui peut faire contrepoids face au bloc OTAN et avec une autre "psychologie" politique. En se ralliant à des forces émergentes, la Russie prouve une empathie non dissimilée et une capacité à assumer les difficultés qui résident à soutenir et considérer comme égal et allié, plus petit que soi. Rien qu'en cela alors il sera possible d'écouter, même sans l'entendre vraiment, que certaines parties du monde vont avoir une vision plus souple sur les évènements qui relient Poutine à la Crimée, ou encore les volontés contraires posées avec la Chine face à la situation Syrienne.<br />
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<a href="http://1.bp.blogspot.com/-LzVSrlNNoGo/U2uLNrMt90I/AAAAAAAAImw/Cg3qen6wv3c/s1600/oo.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a><a href="http://1.bp.blogspot.com/-LzVSrlNNoGo/U2uLNrMt90I/AAAAAAAAImw/Cg3qen6wv3c/s1600/oo.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a><a href="http://1.bp.blogspot.com/-LzVSrlNNoGo/U2uLNrMt90I/AAAAAAAAImw/Cg3qen6wv3c/s1600/oo.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a><a href="http://1.bp.blogspot.com/-LzVSrlNNoGo/U2uLNrMt90I/AAAAAAAAImw/Cg3qen6wv3c/s1600/oo.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a><a href="http://1.bp.blogspot.com/-LzVSrlNNoGo/U2uLNrMt90I/AAAAAAAAImw/Cg3qen6wv3c/s1600/oo.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a><a href="http://1.bp.blogspot.com/-LzVSrlNNoGo/U2uLNrMt90I/AAAAAAAAImw/Cg3qen6wv3c/s1600/oo.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a><a href="http://1.bp.blogspot.com/-LzVSrlNNoGo/U2uLNrMt90I/AAAAAAAAImw/Cg3qen6wv3c/s1600/oo.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a><a href="http://1.bp.blogspot.com/-LzVSrlNNoGo/U2uLNrMt90I/AAAAAAAAImw/Cg3qen6wv3c/s1600/oo.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a><a href="http://1.bp.blogspot.com/-LzVSrlNNoGo/U2uLNrMt90I/AAAAAAAAImw/Cg3qen6wv3c/s1600/oo.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="166" src="https://1.bp.blogspot.com/-LzVSrlNNoGo/U2uLNrMt90I/AAAAAAAAImw/Cg3qen6wv3c/s1600/oo.png" width="200" /></a><a href="http://1.bp.blogspot.com/-LzVSrlNNoGo/U2uLNrMt90I/AAAAAAAAImw/Cg3qen6wv3c/s1600/oo.png" imageanchor="1" style="clear: right; display: inline !important; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;">C'est d'ailleurs ici tout l'enjeu, chaque réaction populaire par exemple s'explique souvent par des raisonnements tels. Qui sont souvent dénigrés par les plus grands, qui eux même pourtant pensent de même, mais dans leur sens...</a><br />
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<a href="http://1.bp.blogspot.com/-i_wbHwigql4/U2uDBM2p-PI/AAAAAAAAImg/J8redKuhZz0/s1600/br.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="217" src="https://1.bp.blogspot.com/-i_wbHwigql4/U2uDBM2p-PI/AAAAAAAAImg/J8redKuhZz0/s1600/br.png" width="400" /></a>Selon le Legatum Institute, qui combine ressources et indice de bien être des populations en considérant l’économie, l’entrepreneuriat, l’éducation, la santé, la gouvernance, la sécurité, les libertés individuelles et le capital social, certains pays se détachent, avec une fougue inattendue comme l'Egypte, qui en 2010 était 89ème selon les indices de prospérité et se retrouve aujourd'hui 10ème, on y trouve aussi le Botswana ou encore le Malawi. Le Nigéria est devenu la première puissance du continent d'ébène et passe devant l'Afrique du Sud. L'Afrique est, en pas seulement au figuré, un Continent qui se lève, non qu'il ait tardé à la faire, mais qu'il n'a que maintenant seulement les moyens premiers peu importe lesquels ils sont, de se faire entendre. Le continent Noir et les zones ralliées sont aujourd'hui comme hier, et ainsi il en sera demain, un "partenaire" indispensable aux autres qu'il le veuille ou non.<br />
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<em>LA BRICS : "Les cinq pays composant le BRICS sont pour la plupart considérés comme des grandes puissances émergentes <span class="wrc_icon wrc13" rating="{"flags":{"corporate":false,"drugs":false,"gambling":false,"illegal":false,"it":false,"news":false,"shopping":false,"social":false,"violence":false},"icon":"grey0-16.png","rating":1,"weight":3}
"></span>, ils sont respectivement les sixième, neuvième, dixième, deuxième et vingt-neuvième puissances économiques mondiales (au sens du PIB nominal) et septième, sixième, troisième, deuxième et vingt-cinquième en parité de pouvoir d'achat. Ils comptent 40 % de la population mondiale<sup> </sup>et, en 2015, ils devraient assurer 61 % de la croissance mondiale selon le FMI<sup class="reference" id="cite_ref-a_5-0"> <span class="wrc_icon wrc13" rating="{"flags":{"corporate":false,"drugs":false,"gambling":false,"illegal":false,"it":false,"news":false,"shopping":false,"social":false,"violence":false},"icon":"grey0-16.png","rating":1,"weight":3}
"></span></sup>. Leur place dans l'économie mondiale croît fortement : 16 % du PIB mondial en 2001, 27 % en 2011 et d'après des estimations, 40 % en 2025. En 2011, le BRICS totalisait un PIB de <span class="nowrap">11 221 milliards</span> pour près de 3 milliards d’habitants<sup class="reference" id="cite_ref-7"> <span class="wrc_icon wrc13" rating="{"flags":{"corporate":false,"drugs":false,"gambling":false,"illegal":false,"it":false,"news":false,"shopping":false,"social":false,"violence":false},"icon":"grey0-16.png","rating":1,"weight":3}
"></span></sup>.</em><br />
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-ECHAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-47397593894805276562014-03-06T21:13:00.000+03:002014-03-10T20:04:23.225+03:00 Hyacinthe Befeno Todimanana : Une grande Présidence Possible à Madagasikara<div>
<h2 class="_5clb">
Pour la Paix durable, l’opportunité d’une grande présidence</h2>
</div>
<div class="mts _50f8">
10 March 2014 at 10:03<span class="timelineUnitContainer"><a aria-label="Public" class="passiveImg fbAudienceHover timelineAudienceSelector" data-hover="tooltip" href="https://www.facebook.com/notes/hyacinthe-befeno-todimanana/pour-la-paix-durable-lopportunit%C3%A9-dune-grande-pr%C3%A9sidence-par-hyacinthe-befeno-to/10151998260688861#" role="button"><i class="img sp_ajm6r8 sx_cf1fb8"></i></a></span></div>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-0_vzyCkahN8/Ux3vj4pKrbI/AAAAAAAAIi0/XDfVGT0YA-I/s1600/1462784_10202112175586653_780938560_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-0_vzyCkahN8/Ux3vj4pKrbI/AAAAAAAAIi0/XDfVGT0YA-I/s1600/1462784_10202112175586653_780938560_o.jpg" height="476" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Hyacinthe Befeno Todimanana, Antsohy/Novembre 2013</td></tr>
</tbody></table>
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Depuis le 25 janvier 2014, Madagascar a officiellement un nouveau Président, RAJAONARIMAMPIANINA Hery, élu au suffrage universel direct. Depuis son discours d’investiture, le nouveau Président a réitéré à maintes reprise que son mandat serait placé sous le sceau de la réconciliation nationale et du redressement économique, en insistant particulièrement sur la question de la réconciliation nationale, élément central de sa politique qu’il a qualifié lui-même de « non négociable ».<br />
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Aujourd’hui nous sommes dans une situation où même après des élections sensées sortir le pays de cinq ans de crise, les forces politiques en présence sont incapables de se mettre d’accord sur une lecture commune des enjeux qui attendent notre pays. Les discussions et chamailleries autour de la nomination du premier ministre montrent que le terreau sur lequel les crises politiques de 1991, 2002, 2009 ont prospéré sont encore vivaces et risquent de plonger de nouveau le pays dans des affrontements entre factions politiques sans objectif autre que d’avoir le contrôle total de l’appareil d’Etat. <br />
<br />
Or le pays est en situation de quasi faillite (selon la banque mondiale) et si nos gouvernants ne trouvent pas les solutions adéquates pouvant garantir la stabilité politique nécessaire au développement économique alors, il nous sera très difficile de rétablir la confiance, élément central de l’œuvre de redressement du pays. L’exercice du pouvoir exécutif est paralysé par le fractionnement et l’illisibilité idéologique des factions politiques en présence qui ont conduit à un blocage institutionnel du pays, prélude à un mandat présidentiel ponctué de menaces et invectives d’alliés naturels ou pas, contraire à l’esprit de réconciliation nationale. Il est vrai que ce cafouillage est amplifié par un texte constitutionnel déséquilibré et imparfait que tous aujourd’hui qualifient au mieux d’handicapant pour l’exercice du pouvoir au service de l’intérêt général. Enfin, du point de vue de la communauté économique internationale, qui connaît les maux structurels de l’histoire politique de notre pays, ce serait le signe que l’ensemble de la classe politique préfère prendre le risque de crise future plus violente que celle dont nous essayons de sortir plutôt que de prendre le risque de la Paix Durable, base des investissements et donc du développement sur le long terme.<br />
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Seul le Président de la République, exerçant la plénitude des pouvoirs que lui confère la Constitution peut changer radicalement la donne. En effet, le Président de la république a été élu par le peuple Malagasy souverain qui selon la Constitution de la 4è république dans son préambule est «Conscient qu’il est indispensable de mettre en oeuvre un processus de réconciliation nationale ». A ce titre le Président de la république est le garant de l’Unité Nationale (Art 45). Le peuple Malagasy a ainsi donné au Président de la république toute la latitude que lui confère sa fonction pour prendre les décisions nécessaires pour protéger l’unité nationale de notre pays quand celle-ci est mise en danger. Et aujourd’hui cette unité nationale est en grand danger, quand le jeu politique provoque le blocage institutionnel de tout le pays, sur fonds de vengeance et de rancoeurs vives.<br />
<br />
L’Histoire nous a montré que sans ce processus de réconciliation nationale, les perspectives de stabilité nécessaire au développement économiques sont vaines. En 2002, le Président RAVALOMANANA après avoir promis qu’il entamerait un processus de réconciliation nationale, s’est rétracté et a gouverné ensuite au forceps créant ainsi une opposition non plus seulement politique mais sur lesquels s’était aussi greffée une masse critique s’estimant victime d’actes allant bien au delà du fait strictement politique. Le pouvoir de transition n’a fait que maintenir l’illusion de la réconciliation nationale en en ayant parfois le discours mais en prenant des décisions contraires à l’apaisement avec en premier lieu le non respect de tous les articles de la fameuse feuille de route du 16 septembre 2011 relatifs aux mesures d’apaisement politique et de réconciliation nationale (les articles 15,16,17, 19, 20) - sans que la communauté internationale puisse y redire quelque chose, poussant à « des élections à tout prix » comme solution de sortie de crise- laissant ainsi dans le jeu politique une dose importante de rancœur et de haine qui ne peut en aucun cas favoriser la stabilité.<br />
<br />
Depuis 2002, l’opinion ainsi que les décideurs ont été sensibilisés maintes fois sur l’impossibilité d’arriver à un réel apaisement, sans avoir entamé au préalable un processus de vérité et réconciliation nationale. Depuis le début de cette crise en 2009, plusieurs voix se sont levées pour réclamer du pouvoir politique l’organisation dans le cadre d’une conférence nationale d’un dialogue Malagasy-Malagasy de haut niveau. Depuis 2009, le Conseil Oecuménique des Eglises Chrétiennes (le FFKM), mais aussi de nombreuses voix d’autorité dans la société civile et politique ainsi que trois anciens Présidents élus au suffrage universel se sont unis pour appeler à l’organisation d’une telle conférence nationale afin de mettre sur la table - et les analyser- les maux qui rongent notre pays depuis des décennies et qui sont la source des crises politiques récurrentes qui annihilent de façon périodique tous les efforts entamés par les équipes qui se sont succédées à la tête de l’Etat. Ce dialogue dont même la communauté internationale a reconnu la nécessité s’est heurté à des calculs politiques de certaines factions plus préoccupées par la maitrise conjoncturelle du pouvoir politique que de l’avenir de notre pays. Ce processus aurait pour but ultime de mettre l’ensemble du pays d’accord sur la lecture et les enseignements du passé, sur ce qui fait de nous une Nation une et indivisible, des défis collectifs qui doivent engager l’ensemble des acteurs politiques, quelque soient leurs place sur l’échiquier pour enfin permettre que le jeu politique dans une démocratie (même naissante), avec ses calculs et ses postures, serve l’intérêt général dans les respect des institutions d’une république impartiale que nous bâtirons ensemble en toute connaissance de cause.<br />
<br />
L’opinion publique, dans sa très grande majorité - et notamment la masse de ceux qui aspirent à mener une vie décente pour eux et leur famille- lasse des guerres politiques qui freinent la tâche ardue de créer une croissance économique forte et un développement durable dans la Paix, est favorable à ce que le Président prenne les mesures qu’il juge nécessaires pour sortir du cercle vicieux des crises cycliques. <br />
<br />
L’opinion publique, dans sa très grande majorité, attend du Président qu’il soit fidèle à son message de réconciliation nationale et qu’il nous offre une perspective forte, loin des pressions conjoncturelles de certains clans.<br />
<br />
Le Président RAJAONARIMAMPIANINA a ainsi l’opportunité de placer le début de son mandat sous le signe d’une réel renouveau en provoquant une rupture salutaire avec les pratiques du passé consistant à renier ce qu’on a promis, et en jouant réellement le rôle que lui confère les institutions : se mettre au dessus des partis et des intérêts partisans, et de son corollaire, les marchandages honteux non pas sur la nature des politique publiques à mener mais autour du phagocytage clanique du pouvoir politique. <br />
<br />
Le Président RAJAONARIMAMPIANINA a ainsi l’occasion au nom du Peuple Malagasy d’entrer dans l’Histoire comme celui qui aura posé les fondations d’une Paix durable dans ce pays, en convoquant sous son autorité l’ensemble de la classe politique, économique et sociale, autour d’un Dialogue Malagasy-Malagasy pour la vérité et la réconciliation nationale pour ensuite entamer sur une base solide car garantie par un consensus national fort et souverain, le travail considérable qui l’attend pour redresser l’économie de ce pays. <br />
<br />
Beaucoup essaieront de dissuader le Président RAJAONARIMAMPIANINA, comme ce fut le cas pour le Président RAVALOMANANA en 2002, comme ce fut le cas pour le pouvoir de transition ces cinq dernières années. Mais nous voyons sous nos yeux le résultat catastrophique de plus de dix ans de valse hésitations et de fuite en avant sur ce sujet. Aujourd’hui est venu le temps des actes de courage afin de nous inscrire définitivement dans le camp du progrès auquel le pays peut prétendre au regard de ses richesses naturelles et son potentiel humain.<br />
<br />
Le Président RAJAONARIMAMPIANINA l’a compris et l’a fait savoir lors des différentes interventions qu’il a faites depuis son investiture. Et nous décidons aujourd’hui de le prendre, tout simplement au mot. Ce serait là le signe d’une grande présidence. Et ce serait là les actes d’un grand Président.<br />
<br />
Il faut prendre le président de la république à la lettre quand il dit: un premier ministre qui aura a charge de mettre en oeuvre et une politique de réconciliation nationale et une politique de relance économique.</div>
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Premier constat: il ne suffit pas de se dire pour la réconciliation nationale (tout le monde se dit pour la paix et pourtant nous voyons le résultat) pour être capable de mener une politique de réconciliation nationale. Cela ne s’apprend pas ni ne se décrète, il faut au minimum avoir montré par des faits une forme de leadership sur la question (au minimum répondre: qui, quoi, comment?) Je suis consterné quand je vois certains prétendants dire qu’ils sont parfaits pour le poste parce qu’ils ont réuni x signatures autour de leur candidature : la diversité (politique) de leurs soutiens signifiant compétence sur le sujet…Pour être pris aux sérieux et être crédible sur le sujet, il faudrait qu’ils nous disent au minimum comment ils aborderaient le processus de réconciliation nationale sans se défausser et dire que des conseillers s’occuperont des détails quand eux ne sont même pas capable de donner une perspective !<br />
<br />
2è constat: le pays est en piteux état, la Banque Mondiale elle-même tirait la sonnette d’alarme en disant que le pays est en quasi faillite (lire: <a href="http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Feconomie.jeuneafrique.com%2Fregions%2Fafrique-subsaharienne%2F21200-banque-mondiale-bientot-la-normalisation-des-relations-avec-madagascar-.html&h=AAQGYp-14&enc=AZOxtjkcPGmuoYsesRwl5I292B1dDhlPcVwdGTyktlymWbwSUySx-TkLmKCRjpZJMsQdlzDxNbW647rOSaamQucUGel2DeqXmrc3cmSIbJTuzYd566eu6TP0SqI7MFMkbGOxLTiPR6WxY4zLhrOIeYeD&s=1" rel="nofollow" target="_blank">http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/21200-banque-mondiale-bientot-la-normalisation-des-relations-avec-madagascar-.html</a>). Si la Banque Mondiale propose de coupler une conférence sur les investisseurs privés avec la conférence des bailleurs, c’est qu’elle sait que quelque soit les accords pris avec le nouveau gouvernement, les besoins de financement à court terme sont si importants pour éviter une explosion sociale (conséquences directes de la conjugaison de la dépréciation mécanique et dévaluation compétitive qui va avoir lieu+ fin des subvention à la pompe=> inflation) que les bailleurs traditionnels ne suffiront pas.<br />
Il va donc falloir un premier ministre qui aura sous la direction du président une maîtrise et un contrôle clair sur la politique économique, financière (et industrielle) du pays et notamment sur les questions de financement des grands projets d’infrastructure, énergétiques et minières. C’est une personne de ce calibre avec un réel leadership sur ces questions qu’il va falloir trouver, non pas pour les beaux yeux de la communauté internationale mais parce que si nous voulons que la confiance des investisseurs internationaux (qui ne se décrète pas la main sur le coeur) revienne et impulse une croissance durable en créant des emplois industriels, il nous faut arrêter de jouer les amateurs et nommer des personnes qui ne feront que de la figuration sur ce sujet comme nos hommes politiques nous y ont habitué (genre: j’ai un conseiller qui s’en occupe), surtout depuis 5 ans. Depuis 5 ans, nous souffrons d’une faiblesse de leadership sur les questions économiques, ce qui a donné portes ouvertes à des abus de tout genre dont nous voyons les méfaits aujourd’hui. La communauté économique internationale ne s’y trompe pas en faisant savoir clairement à Madagascar que oui elle est prête à revenir en force mais dans des conditions de collaboration d’un niveau auquel les montants en jeu ne laissent aucune place à l’essai, à l’improvisation et/ou à l’incompétence.<br />
<br />
Alors, quel premier ministre?<br />
Hyacinthe Befeno Todimanana <br />
Diffusion autorisée.<br />
<br />
La Banque mondiale a déclaré vendredi 24 janvier qu'une normalisation de ses relations avec Madagascar était possible. Le timing dépendra de la rapidité de la nomination d'un nouveau gouvernement.<br />
La Banque mondiale a annoncé la possible normalisation de ses relations avec le Madagascar et la possible reprise des aides directes à condition que la nomination du nouveau gouvernement soit exécutée rapidement et sans embûches.<br />
<br />
<strong>Aides vitales</strong><br />
Stoppées en 2009, les aides directes sont aujourd'hui cruciales pour un pays économiquement aux abois. La Banque mondiale, qui avait continué de soutenir le pays uniquement via des aides d'urgence depuis 2009, devrait pouvoir prêter entre 120 et 150 millions de dollars par an sur les trois premières années.<br />
Le montant annoncé reste toutefois modeste et son impact sur les finances publiques du pays, dans un piteux état, restera modeste. Haleh Bridi, directrice des opérations de la Banque mondiale pour les Comores, Madagascar, Maurice et les Seychelles, a ainsi déclaré à Reuters : "Madagascar est soit déjà en faillite soit sur le point d'être en faillite".<br />
La croissance économique n'est pas très soutenue à l'échelle africaine, avec une prévision de 3,7% pour 2014, et son niveau ne compense pas suffisament le dynamisme démographique de l'île. La Banque mondiale estime que l'économie devra être la première priorité du nouveau président, qui devra réinstaurer la confiance auprès des acteurs locaux et internationaux. Ces derniers se sont globalement tenus à l'écart de Madagascar ces dernières années, à l'exception de quelques acteurs dans le domaine minier (nickel, titanium, cobalt, fer et charbon).<br />
<strong>Nouveau gouvernement</strong><br />
Elu président le 20 décembre 2013, Hery Rajaonarimampianina est entré officiellement en fonctions le 25 janvier. Son profil pourrait encourager et rassurer les donateurs. L'ancien ministre des finances s'était en effet efforcé par le passé de réduire les dépenses de l'État et de contenir l'inflation face la chute des investissements étrangers et des revenus fiscaux. Ces efforts ont été appréciés par la communauté internationale.<br />
L'avenir proche du pays et le retour des aides internationales est donc désormais entre les mains du nouveau président malgache et des responsables politiques et dépendra de leur capacité à former un gouvernement fédérateur et durable au plus vite.<br />
<br />
<a href="http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/21200-banque-mondiale-bientot-la-normalisation-des-relations-avec-madagascar-.html"><em>http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/21200-banque-mondiale-bientot-la-normalisation-des-relations-avec-madagascar-.html</em></a>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-31002273785873377282014-02-26T16:57:00.002+03:002014-02-27T00:29:50.153+03:00Scandales politico-financiers, fortunes des élites et pauvreté.<br />
<div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm;">
Ce n'est pas très original et tout le monde s'y
est habitué, les Présidents à vie ou presque nous laissent aboyer,
se disant que leurs caravanes rutilantes passent suffisamment loin de
nous et que nous avons la mémoire courte, de toutes façons, et que
la misère nous occupera bien assez.<br />
Effectivement la misère
prend les tripes et la tête, avec une chose qui tend à changer et
qui est inespérée, la conscience politique qui s'éveille et qui a
réussi à passer outre les niveaux d'instruction médiocres, quand
les dernière générations trentenaires ou presque aujourd'hui
« s'arment » d'un smartphone et s'activent sur les sites
de micro-blogging. <br />
De la Tunisie en passant par le Sénégal qui
a même créé son propre « hashtag » -kebetu-, beaucoup
de ténacité et de vigilance ont permis les veilles sur les grands
événements politiques, tels que la chute de Ben Ali, ou les
résultats des élections présidentielles Wade/Sall. Les formations
aujourd'hui circulent sur le net sur les révolutions non violentes,
pacifiques, qui portent en elles les espoirs des populations les plus
réprimées. Les populations seront certainement de moins en moins
isolées de ce qu'elles ne maîtrisent pas, pour être actives et
réactives sur ce qu'elles maîtrisent.<br />
<br />
Nombre de
documentaires disponibles même sur le web, nombre d'articles ou de
sujets en radio ont été réalisés et écrits à ces fins, informer
le plus grand nombre des excès de nos dirigeants, et cela sous tous
les cieux. En France, les réactions choquées des citoyens
fusent quand Cahuzac se fait prendre dans le cyclone du scandale
politico-financier, les affaires ELF ou celle de la disparitions des
archives papiers de Claude Guéant sous Sarkozy démontrent que ces
histoires cachées et inavouables font partie d'un art qui n'est pas
seulement l'affaire des « biens mal acquis » des
Africains presque centenaires et encore au pouvoir. Ce sujet
est à nouveau en une ces jours-ci, quand les fusillés de Kiev font
que le Président Vicktor Ianoukovitch déserte ses responsabilités,
en laissant derrière lui la datcha comportant en elle-même une
station service privée, un zoo, un lac et une sorte de Drakkar fier
et droit sur le plan d'eau..</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-LPU73f0cY2Q/Uw3vWK_FIzI/AAAAAAAAIfA/KhvgZ7sfT9E/s1600/2014-02-26_154237.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-LPU73f0cY2Q/Uw3vWK_FIzI/AAAAAAAAIfA/KhvgZ7sfT9E/s1600/2014-02-26_154237.png" height="210" width="400" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
<br /></div>
Qu'est-ce donc que cette insensibilité
morale et éthique des divers chefs de partis, ou d'institutions, qui
banalisent les fortunes pourtant décriées et mises au grand jour,
d’états en crise, de populations à bout de nerf, réclamant le
pain et le toit, qui banalisent surtout les actes inhumains envers les peuples.<br />
Quelle honte, si ce n'est pas la
première fois que l'on tire à balles réelles sur les hommes de la
rue, de Madagasikara jusqu'en Ukraine, que les politiciens et les
instigateurs spécialisés et passionnés en troubles
constitutionnels s'acharnent sur les peaux dénudées et démunies
des « contribuables » qui ne semblent aujourd'hui
contribuer presque exclusivement à l'enrichissement personnel des
plus hauts placés. <br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-SbnJYBr0JE8/Uw3veD6YKnI/AAAAAAAAIfI/BQ1cNjXtFwg/s1600/2014-02-26_153711.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-SbnJYBr0JE8/Uw3veD6YKnI/AAAAAAAAIfI/BQ1cNjXtFwg/s1600/2014-02-26_153711.png" height="214" width="320" /></a><br />
<span style="font-size: x-small;"> 7 Février 2009 – Madagasikara / Antananarivo</span></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
Les populations les plus exposées
aujourd'hui se révoltent pour le pain. Voilà bien une régression
du Nord au Sud qui n'a pas toujours d'excuses, et nombreux pays en
crise portent en eux des erreurs systèmes assez considérables. le monde tourne autour d'hommes qui prendront la pause autant avec Obama que Sarkozy même quand il se retrouvent au cœur de scandales financiers ou de mœurs inimaginables.
L'Italie a Berlusconi, fondateur de Fininvest et propriétaire du
groupe de communication Médiaset, qui était à la tête d'une
fortune de 7,8 milliards de dollars en 2011, l'Espagne, qui subit de
plein fouet la crise économique mondiale et la crise de la dette de
la zone euro, va jusqu'à faire venir à la barre la famille Royale
via l'infante Cristina, quand lui avait alors été reproché d'être
concernée par des affaires de blanchiment d'argent et de fraude
fiscale.<br />
Il n'y a jamais eu autant d'argent entre les mains d'une infime partie de la population mondiale.<br />
<br />
Jamais tant de sombres dossier n'avaient défrayé la
chronique, tant l'écart s'est creusé entre les tenants de pouvoir
et les populations. En effet plus les précarités se creusent, et
plus ces sujets sont l'occasion de dénoncer les inégalités et les
abus de tous ordres devant une moralité politique qui s'est fait la
malle, et une éthique ignorée volontairement, un peu comme quand on
trompe sa femme, on dit que la respecter c'est faire en sorte que
cela ne se sache pas.<br />
La Realpolitik a pris le dessus dans
toutes les circonstances et s'est immiscée comme propice peu importe
l'histoire et la culture politique. Dire qu'elle est nettement
concentrée sur les pays dits « en voie de développement »
est donc inexact.<br />
Quand on dit du continent noir freiné qu'il ne
s'en sortira pas puisque rongé par de médiocres réflexes
politiques, on peut s'étonner de constater que sous les réalités
reconnues des plus « démocratiques » l'animal politique
reste le même, chercher les financements à la veille des campagnes
électorales, monnayer de grands services ou effacer certaines
mémoires devient facile peu importe le soleil qui éclaire les
grands esprits. L'Afrique est d'ailleurs pour la chose fort
courtisée, depuis que tous les prétendants au pouvoir d'Occident et
d'ailleurs venaient s'impatienter à la porte de tant de chefs d’état
du continent mère pour attirer compassion financière et soutien face aux
besoins de bois-sans-soifs ayant ambition politique plus grande que
désir d'élever les masses asservies. Et là la vérité nous révèle
que des pays dont les habitants vivent dans une précarité extrême
et qui n'ont rien pour eux ont des gouvernants/gouvernements qui
financent les élections des présidentiables de pays d'Occident !<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-FLn4azNXVj4/Uw313242yoI/AAAAAAAAIfg/NeCR4cb4Ddg/s1600/2014-02-26_160958.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a> </div>
Grâce aux médias, au web, à la capacité
d'expression individuelle modifiée, aujourd'hui de plus en plus
d'informations pertinentes et vérifiées sont portées à la
connaissance des internautes, des lecteurs et autres téléspectateurs,
toujours mieux ébahis par les chiffres étourdissants devant un
Poutine détenant plus de 40 milliards de dollars (2011), ou un
Kadhafi qui lui tiendra tête avec plus de 120 milliards de dollars
selon le centre de recherche CERNAM.<br />
Les grands exemples de
puissances laissent rêveurs les tous petits lecteurs, quand on lit
que la dette publique des États-Unis dépasse son plafond et atteint
17027 milliards de dollars et que les personnalités qui gèrent ces
grands ensembles sont issues d'écoles prestigieuses depuis la nuit
des temps et ont eux-mêmes fortunes personnelles plus que
conséquentes. Le maire de New York par exemple est le 13ème
américain le plus riche avec une fortune personnelle de 18,1
milliards de dollars en étant également à la tête de Bloomberg
L.P qui vaut aujourd'hui 23 milliards de dollars.<br />
Là n'est
pas de dire que ces hautes personnalités au pouvoir ont une fortune
détournée pour tous de l’État pour lequel ils œuvrent, mais de
dire que certainement certaines postures et réseaux servent ces
intérêts. Évidemment souvent avant les mandatures, ces hommes
avaient déjà belle fortune, et ont su développer stratégiquement
leurs affaires également sur appui de postes clés, qui forcent aux
conjonctures favorables et favorisées. <br />
<br />
le pot de terre contre le pot de fer : Comment doit se positionner aujourd'hui le petit entrepreneur ou l'artisan qui s'installe à son compte, ou celui qui trime sous le soleil brûlant, les bras chargés de chargeurs téléphoniques, boîtes de mouchoirs empilées, et autres brosses à dent pour 3000 FCFA en fin de journée, comment peuvent se positionner les ouvriers qui voient leurs usines fermer devant la décentralisation massive d'immenses groupes bénéficiaires qui doivent honorer les actionnaires et la concurrence du marché de la production avant la protection de l'emploi des pays dont ils sont pourtant issus, comment comprendre qu'il vaut mieux exploiter des hommes et des femmes à 100 euros le mois au lieu d'imposer la décence et de payer les gens en fonction d'une règle de respect mutuel et de désir d'élévation pour l'autre?<br />
Comment expliquer aujourd'hui que les tenants du pouvoir ne créent pas chez eux les hôpitaux qu'ils vont chercher à l'étranger pour eux-mêmes, les écoles supérieures dans lesquelles ils mettent leurs petits dès que l'âge est acquis, comment expliquer qu'ils trouvent le sommeil quand les populations s'entassent entourées d'immondices, sans pouvoir faire face à al maladie, à la violence, au vol, au viol, dans ces familles il n'y a ni début de mois ni fin de mois, chaque jour est une fin de mois...<br />
<br />
<br />
Le pire reste encore
à être découvert sur le
mélange affaires-politique, quand Serge Dassault depuis la France
montre avec brio comment quand on a la fortune et le pouvoir, on
achète des voix lors des élections municipales à
Corbeille-Essonne, le même Dassault qui donnait tout pour défendre
son immunité parlementaire il y a peu, et qui avait rassemblé
autour de lui les atouts nécessaires jusqu'à là. Satanée
immunité... Acheter des voix ou même les inventer n'était pas
nouveau, les emplois fictifs, ou les électeurs fantômes, affaire
Elf ou autre, les exemples ne manquent pas pour dire que les cols
blancs ou les politiciens, quand ils exercent leurs ambitions, ils le
font avec l'accord tacite de leur sphère proche et élargie, et
savent que leur pouvoir éteindra toute tentative de nuisance
malvenue.<br />
<br />
Le vieux Continent noir est en ligne de mire, et c'est
bien là la Terre de certains des plus grands conflits de ce monde,
quand la guerre, la famine, la précarité, ont de grandes affinités
avec le train de vie insolent des Présidents, de leurs descendants
et proches des nébuleuses. Là s'opposent catégoriquement d'une
part, développement local des infrastructures, qualité et niveau de
la vie des habitants, créations d'emplois, respect des droits de
l'homme, respect des institutions,... et d'autres part, luxure et
croissance exponentielle des moyens financiers d'une poignée
d'hommes qui détiennent les responsabilités d'épanouir les pays et
les hommes, faisant fi de la redistribution des richesses aux
populations, et des équilibres à maintenir là où souvent
l’oppression prend lieu et place de toute contestation mineure ou
plus importante.<br />
Les structures politiques sont centralisées
autour d'un parti unique, et si le mirage du multipartisme venait à
poindre, cela serait dans la seule condition que le parti unique
garde la main mise sur le pouvoir, quitte souvent à organiser soi
même l'opposition, pour maîtriser les tenants et les aboutissants,
simuler une diversité d'opinion et de partis, et installer les
populations un temps crédules, dans une illusion de Démocratie.
N'est pas rare de voir que le moindre parti issu de la force
politique la plus imposée et en lien avec les chefs d'Etat porte en
lui le mot « Démocratie. », et se trouver être l'acteur
majeur de marasmes économiques et sociaux.<br />
<br />
Le Continent
Africain et les zones ralliées portent en eux une insolente
richesse, en ayant comme seul grande faiblesse fatale de ne pas
exploiter elles mêmes es richesses, et de dépendre trop sur ces
questions, des autres qui ont marqué l'histoire passée ou les
contrats d'aujourd'hui immuables. Si l'Afrique se mettait à gérer
ses ressources avec intelligence, créativité et implication, elle
dépasserait même les fameux « objectifs du millénaire ».
<br />
<br />
Inconcevable donc de voir qu'aujourd'hui certains pays fort
subventionnés ne sont pas pourvus en électricité ou en eau potable
et courante de façon satisfaisante, offrant aux habitants une
pénibilité et une précarité qui vont directement à l'encontre du
développement.<br />
<br />
La question des richesses et incontournable,
et tous les cas méritent à être évoqués, la Namibie, l'Afrique
du Sud, le Niger, ou encore l'Algérie ont l'uranium pour que
seulement six pays d'Afrique qui détiennent des réacteurs
nucléaires, l'exemple de ce qui est démontré sera définitivement
la pénurie de carburant au Nigeria en 2007, quand l’inefficacité
des raffineries locales, matériel défectueux, rétention des stocks
et approvisionnement inadéquat ont pu entraîner des pénuries dans
le pays plus gros producteur de pétrole d'Afrique. <br />
<br />
<i>« La
gestion rentière de l'économie caractérise la manière dont les
élites politiques et économiques des pays du Tiers-mondes en
général et notamment des pays africains subsahariens conduisent les
affaires dans leurs pays respectifs. Le pacte colonial accepté et
pratiqué par les premiers Chefs d'Etats africains de ces pays dits
indépendants, les scandales économiques et financiers liés au
bradage des ressources minières, le gaspillage public, la gabegie et
la corruption des hommes au pouvoir sans vision d'avenir pour leurs
compatriotes et pour eux-mêmes, l'absence de gestion rationnelle de
l'économie, l'extrême penchant à l'égoïsme des cadres
intellectuels et le réel manque de volonté politique des
gouvernants pour promouvoir la production et mettre en place une
redistribution des fruits du travail sont successivement évoqués
dans leurs manifestations diverses mettant toujours à nu la
connivence des élites au pouvoir dans leur tragique avènement. <br /><br />Du
Libéria à la République du Centrafrique, et au Mozambique, passant
par la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Nigéria, le Tchad, les
deux Congo, l'Angola ; du Bénin au Mali, en Guinée, au Niger
etc. les pratiques aboutissent au même résultat d'appauvrissement à
l'extrême de la population par une junte d'intellectuels aux
affaires. Ce ne sont pas les peuples qui manquent de courage et de
volonté de changement insiste Bamony. Mais l'échec de ces pays dans
la voie du développement à l'Occidental, tient essentiellement à
la faiblesse de leurs élites. Mais comment des sociétés aux
traditions hospitalières et solidaires réputées peuvent-elles
secréter des élites politiques qui font preuve d'un égocentrisme
sans comparaison, en livrant leur peuple à la mort certaine ?
»</i><br />
Extrait de <strong><a href="http://lectures.revues.org/2432">Pierre
Bamony</a>, </strong><em>Pourquoi l'Afrique si riche est pourtant si
pauvre ?</em>, Le Manuscrit, coll. « Essais et
Documents », 2010</div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: small;">Erika Cologon Hajaji</span></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-79009591005197942942014-02-11T16:46:00.000+03:002014-02-11T16:46:39.122+03:00Madagascar : 1947 & Colonisation<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/ClHDczrVxCo?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<br /><br /><strong>Jean-Luc Raharimanana:</strong> Du point de vue français, évidemment, ce lieu d’oubli est possible par l’entretien du silence, autant politique qu’universitaire. Il faut aussi une volonté politique pour que les universitaires s’y lancent réellement. De plus en plus d’historiens s’y lancent bien sûr, mais souvent au risque de voir leurs carrières freinées, une reconnaissance politique de cette question légitimerait les recherches des historiens, permettrait une approche beaucoup plus apaisée de la part aussi des professeurs du secondaire. <br />Mais en lieu et place de cela, nous voyons poindre cette tentative politique et idéologique d’enseigner aux élèves “le rôle positif de la colonisation”, et cerise sur le gâteau, l’institutionnalisation de cette idéologie, la création du ministère de “l’identité nationale et de l’immigration”, qui pour moi est un déni évident de l’histoire de France. <br /><br />La difficulté de parler de cette mémoire, ce sont les réactions violentes qui s’ensuivent : être qualifié de communautariste, de porteur de haine contre la France, voire contre l’Occident, quand il s’agit juste de revisiter des pans de l’histoire, une histoire de colonisation, de domination. Il n’y a aucune ambiguïté : sur cette période, la France a été colonisatrice, tout comme d’autres pays européens, elle a dominé par les armes, par la répression, et j’évacue le mot pacification, par la violence, par la guerre. <br /><br />Le projet colonial a été un projet européen parfaitement conscient –il suffit de se rappeler la conférence de Berlin pour le partage de l’Afrique, il s’agissait de bâtir des empires aux détriments des populations qui y habitaient. Qu’il y eut infrastructures laissées ou pas, c’est le canon sur la tempe que les colonisés ont construit les voies ferrées, ce sont des morts qui ont servi de fondations aux grands travaux, des travaux forcés qui ont servi de salaires. Il faudrait effectivement faire le bilan un de ces jours, ces grands-travaux ont-ils été réellement réalisés pour le bénéfice des colonisés, n’est-ce pas après les indépendances que les constructions des hôpitaux et autres écoles ont pris réellement leurs essors ? <br /><br />Pour le cas de Madagascar, je rappelle juste que l’université a été créée après l’indépendance, les élèves indigènes n’avaient tout simplement pas le droit de passer le Baccalauréat, il fallait être citoyen français pour le passer… Les exemples sont nombreux mais ce n’est pas l’objet de cet entretien. L’autre difficulté est toujours de trouver l’endroit commun pour échanger. Les universitaires des pays anciennement colonisés n’ont pas beaucoup de possibilité d’être entendus en France. <br />Du coup, c’est aux écrivains qu’il échoit de prendre en charge cette mémoire, mais l’endroit d’où part la parole n’est pas le même. Les écrivains sont sur le terrain de la littérature, les historiens sur le terrain de la “science”. D’un côté, une parole supposée “subjective”, de l’autre une parole supposée “objective”, des auteurs abordant l’histoire par la fiction, des universitaires travaillant sur le “réel”. Personnellement, j’ai dû faire des concessions lorsqu’il s’agissait de commenter mes œuvres. <br /><br />Si l’histoire est présente évidemment, ce n’est pas le sujet principal de mes livres. Dans <em>Nour, 1947</em> par exemple, le sujet principal est le rapport d’un homme avec sa terre, quand les événements ont fait que son amour a été tué, c’est la question de la création de l’identité, d’un fils qui refuse d’avoir été créé, ni par sa mère, ni par son père, ni par l’homme, ni par dieu… Mais les critiques ou les analyses portent invariablement sur 47, sur l’histoire, la colonisation… J’ai dû prendre à chaque fois des accents d’historien car malgré tout, ce qui plane au dessus des paroles venues du Sud, c’est la question coloniale qui n’a pas été réglée. <br /><br />Alors, je ne parlerais pas de lieu d’oubli, mais de lieu de silence, y mettre des mots, c’est forcément faire face à la monstruosité, on le devine, on le sent, on le sait, les diverses tentatives de négation ou de déni ne sont que dérobades face à l’inacceptable. <br /><br />C’est une des raisons qui expliquent la forme de mon livre <em>Madagascar, 1947</em>, entre voix, essai et document, une voix absolument personnelle qui veut s’extraire du silence, une argumentation sur la nécessité de la mémoire et un document pour présenter des faits. C’est ainsi que naturellement, le livre est devenu une pièce de théâtre, c’est ainsi également que la pièce est avant tout le rétablissement de la voix des insurgés de 1947, un hommage aux morts, pour les sortir de l’oubli, du silence. Ce n’est pas une pièce polémique destinée à culpabiliser ou à dénoncer, c’est d’abord reprendre mots et reconnaître la souffrance issue de ce conflit. <br /><br />C’est difficile après d’analyser la réaction des gens. À la fin de la pièce, il y a toujours eu un long, très long silence du public. Les débats n’étaient pas possibles en sortant de la pièce. Le public encaissait. Ce n’est qu’après que j’ai reçu des réactions, par des lettres, des entretiens. Ce que j’ai constaté, c’est que la jeunesse française est avide de savoir, que le débat est plus serein avec elle. C’est la loi de la mémoire, la troisième génération est plus apte à laisser de côté les animosités mémorielles. Mon avis est qu’actuellement en France, il y a une résurgence de la pensée coloniale, mais je continue à penser que ce n’est que le soubresaut d’une pensée qui ne pourra pas éternellement nier l’évidence : la colonisation fut une de ces monstruosités, que l’histoire sait dispenser à l’humanité ou plutôt que l’humanité sait réserver à l’histoire. <br /><br />Mais on est face aussi à la question du choix du présent, quel présent vivre ? Et lorsqu’on sait que ce présent est le résultat d’un passé monstrueux, comment s’en accommoder ? En reconnaissant les crimes ou en les oubliant ? Toute société est face à ce dilemme. Les autorités malgaches ne veulent pas parler de 1947 car cela mettraient à mal leurs propres postures (beaucoup ont dû leurs richesses et pouvoirs du fait de leurs collaborations pendant et après la colonisation), cela ouvrirait également les yeux aux malgaches sur leur histoire, sur leur pauvreté actuelle, c’est un sujet très sensible dans le contexte actuel, comment l’ancien colonisateur continue à falsifier l’histoire et comment nos dirigeants continuent à leur servir de boys. Il était tout à fait logique que la pièce ait été censurée par le ministère français des affaires étrangères. <br /><br />La censure fut politique et non culturelle, car dans les milieux culturels, la pièce a fait quand même son bonhomme de chemin. Bien sûr, la pièce aurait pu avoir une vie plus longue mais je crois qu’elle aura laissé quand même une empreinte significative. Je préfère ainsi oublier les dénis et me consacrer à ce que j’ai à faire, sortir du silence, donner visages aux morts, basculer le débat sur des récits de vie et ne pas me contenter des polémiques idéologiques ou politiques. C’est ainsi qu’après la censure, j’ai choisi de répondre par l’expo-photo avec le photographe Pierrot Men : “47, Portraits d’insurgés”. <br /><br />Je n’oublie pas de préciser que c’est la Région Ile-de-France qui a financé l’exposition, et que c’est le Festival d’Avignon qui l’a accueillie. C’est dire que la société française se sent concernée par cette histoire. La même exposition sera reprise par la Faculté de Nanterre du 14 mars au 8 avril, avec l’organisation de débats, de projections, de films, de visites pour les lycéens. Finalement, ce qui sera plus difficile, c’est de libérer la parole des Malgaches, autant en France qu’à Madagascar. <br /><br />L’histoire est trop sensible encore pour nous, et a une incidence si immédiate sur nos vies que ce n’est pas très prudent de l’aborder de front. Pourtant, faire comme si elle n’existe pas, c’est perpétuer la situation actuelle, de domination et d’exploitation de nos ignorances. La connaissance de l’histoire amène au scandale, et gérer la colère n’est pas chose facile. Je fais attention dans mon travail à montrer que réfléchir sur l’histoire, c’est nécessairement faire face à l’inacceptable, que la colère ou la haine ne pourront jamais aider à bien voir, et la leçon que j’ai reçue, c’est que les témoins qui ont accepté de parler sont ceux qui ont réglé ce conflit intérieur : regarder leurs bourreaux en face et leur dire qu’ils n’ont pas de haine, car la haine est une autre victoire du bourreau, une manière de maudire à jamais la victime dans la souffrance infligée. <br /><br />Transmettre cette parole est vitale pour ne pas reproduire les choses, pour que ce ne soit pas à ceux qui sont dans la haine de décider de notre présent.<br />Extrait de l'Entretien entre JL Raharimanana & Olivier Favier <br /><a href="http://dormirajamais.org/madagascar/">http://dormirajamais.org/madagascar/</a>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.comMadagascar-18.766947 46.869106999999985-33.999287499999994 26.214809999999986 -3.5346064999999989 67.523403999999985tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-45297924198783032192014-02-07T18:24:00.001+03:002014-02-07T18:24:11.125+03:00Madagasikara & Politique : Doyen Charles Cadoux Je crois que Madagascar a déjà eu une expérience assez riche et même intéressante, et je me permettrai, très rapidement pour bien situer le problème actuel, d’évoquer deux expériences: la première remonte à 1972-1975 et la seconde, celle qui a commencé en 1991 et qui est en train de se poursuivre. En ce qui concerne la période transitoire de 1972-1975. commencée sous la direction du Général Ramanantsoa, du gouvernement Ramanantsoa, je rappellerai que ce régime transitoire malgache, donc le premier régime transitoire malgache contemporain, a été organisé à la suite d’un référendum par la Loi constitutionnelle référendaire du 7 novembre 1972. <br /><br />Dans cette Loi constitutionnelle provisoire, qui était la charte pour la période, on relevait notamment le point suivant: la durée maximum de la période provisoire est 5 ans. On s’était donnée donc jusqu’en 1977 au maximum pour, disons, construire un nouveau régime. Bien entendu on avait allégé considérablement les institutions. L’Assemblée Nationale de l’époque avait été supprimée, le pouvoir politique avait été essentiellement concentré dans le gouvernement dirigé pendant 28 mois par le Général Ramanantsoa: un gouvernement qui, par stratégie, se voulait un gouvernement apolitique», c’est-à-dire en dehors des jeux des partis qui, eux, restaient libres.<br /><br /><br /> Il y a eu les drames et les troubles que vous connaissez. L’aboutissement de ce régime transitoire a été l’adoption de la Constitution de la RDM du 31 décembre 1975. Mais je me permets de dire, quelles que soient les idées de chacun, que cet aboutissement était en totale contradiction avec la loi provisoire de 1972. L’article 2 de cette loi prévoyait que la deuxième République malgache serait une République libérale avec la séparation des pouvoirs etc. mais que ce serait une République rénovée». L’idée à l’époque, lorsqu’on a soumis ce référendum au peuple malgache en Octobre 1972, était en somme de proposer aux Malgaches: on se donne cinq ans, on concentre le pouvoir en le confiant essentiellement au Général Ramanantsoa pour faire les réformes appropriées et, au bout de cinq ans, on repartira sur une nouvelle République, et qui sera toujours une démocratie de type libéral. <br /><br /><br />A l’occasion relisez l’article 2 de cette Loi Constitutionnelle provisoire adoptée par référendum... dont l’aboutissement est en totale contradiction avec la lettre et l’esprit qui inspiraient ce régime transitoire. C’est peut-être un point d’histoire qu’il n’est pas inutile de rappeler, à Madagascar, au moment où ça transite encore..<br />
.La deuxième expérience c’est celle qui est en train de se dérouler et qui a commencé essentiellement en Mai-Juin 1991. A l’étranger, on ne comprend pas très bien ce qui se passe à Madagascar; on n’est pas tellement informé, et la presse n’a pas fait beaucoup échos mais on a l’impression que la transition se déroule dans des conditions assez particulières par rapport à ce qui se passe ailleurs. Pour ma part je relèverai quatre traits originaux par rapport à la moyenne d’ensemble évoquée par M. Leymarie pour l’Afrique et dans le monde.<br /><br /> Manifestement, au moins jusqu’ici, cette expérience transitoire se déroule dans un cadre relativement non violent, mis à part, si j’ose dire, la tuerie de Iavoloha en août 1991. Quand on voit ce qui se passe ailleurs, je crois que les Malgaches ont la chance et le talent de faire ce changement dans une relative non-violence. Autres traits <span>- </span>celui qui a surpris beaucoup à l’étranger, dans certains pays asiatiques notamment <span>- </span>c’est comment un Etat peut se permettre de faire la grève et la paralysie politique presque totale pendant plus de sept mois sans que rien ne s’écroule définitivement. Une aussi longue paralysie gouvernementale est je crois exceptionnel dans l’Histoire des peuples contemporains, sauf à ne pas arriver justement au déraillement total...<br /><br />
Troisième trait original qui découle du précédent, c’est qu’il y a eu aussi cohabitation, j’allais dire coexistence pacifique» de deux gouvernements provisoires parallèles, disons compétitifs, l’un se réclamant de la légalité, le premier gouvernement de Guy Razanamasy désigné par le Président, et l’autre revendiquant pour soi la légitimité, le gouvernement issu des Forces Vives Rasalama et autres, Installé sur la place du 13 Mai à Antananarivo. Cela a duré quand même à peu près trois mois, avec des chassées croisées, quelques expériences un peu burlesques parfois, et sans que le pays dérape véritablement dans l’anarchie. Cela me semble assez exceptionnel! J’ai essayé de faire le compte puisque M. Leymarie de donner un bilan général des régimes actuels de transition, je n’ai pas trouvé personnellement, d’exemples contemporains où un Etat, comme Madagascar, ait pu se permettre d’avoir deux gouvernements concurrents, l’un dans la rue, l’autre disons dans les offices, et procédant à des échanges pacifiques et officieux.<br />
Enfin le quatrième trait, peut-être le plus important, c’est la présence permanente, l’inspiration, la médiation des Eglises chrétiennes et le rôle du FFKM Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes à Madagascar). Je me permets de rappeler que c’est depuis le début des années 80 surtout que le FFKM commençait à intervenir et que c’est au Congrès d’Antsirabe en 1982 que le <span>FFKM </span>a pris les premières motions les plus percutantes pour critiquer le régime idéologique, politique et social de la RDM.<br /><br />
Tout ceci montre que Madagascar maintient envers et contre tout une certaine originalité, et même une originalité certaine, parmi les pays qui traversent des crises politiques du même type. Ces deux premières réflexions d’ordre général devraient nuancer ce que je vais dire maintenant de façon peut-être trop brutale sur la situation actuelle.<br />
Troisième <strong>réflexion: c’est l’organisation fonctionnelle de </strong>la transition. Quand on essaie d’organiser une transition démocratique, Il y a deux données de base qui sont à respecter. D’une part c’est le recours aux textes juridiques. (Petites parenthèses; on ne fait jamais autant de droits qu’en période de crise; quand on est en bonne santé on ne pense pas au docteur mais quand on est en mauvaise santé on pense au toubib. C’est à peu près la même chose en politique: quand le pays marche bien, le droit semble une affaire de spécialistes ou d’originaux un peu coupés du réel; mais lorsque ça ne marche plus, tout le monde se raccroche au droit et tous les débats politiques tournent autour de questions juridiques. J’ai ici un paquet de documents de et sur Madagascar. de presse et autres, et ce n’est que discussions juridiques, pour savoir qui a tort ou qui a raison.) Donc retour nécessaire aux textes juridiques en souhaitant qu’ils soient aussi clairs et transparents que possible. D’autres parts, et c’est la deuxième donnée de base pour un régime qui se réclame de l’Etat de Droit <span>- </span>c’est la formule à la mode mais sérieuse en plus même si elle devient un peu la tarte à la crème à travers le monde <span>- </span>un «Etat de Droit» suppose d’abord et avant tout une base juridique, une base constitutionnelle claire, et par conséquent une hiérarchie des textes. <br />Il faut savoir, de la base au sommet, de la pyramide des textes juridiques, quels sont ceux qui s’imposent aux autres. Ce qui suppose une sanction systématique des violations de cette hiérarchie, et donc l’existence de juges compétents et honnêtes pour essayer de sanctionner les erreurs. Sinon ce n’es pas la peine de se réclamer de l’Etat de Droit, sauf à lancer la formule pour être à la mode du temps...<br />
Cela étant, si l’on se demande ce samedi 29 février 1992, ce qu’il en sera du prochain 29 février c’est-à-dire dans 4 ans, j’aimerais bien savoir si on pourrait organiser une conférence ici sur le thème de l’Etat de Droit à Madagascar. Est-ce que ça aurait été le succès ou l’échec? On peut prendre les paris.<br /><br />
De ce point de vue, je dirais que d’après mon analyse, un peu bornée sans doute et trop puriste, la situation de transition à Madagascar n’es pas très claire. C’est le moins qu’on puisse dire. Elle devient même de plus en plus chaotique et, à un mois du Forum National, cela m’inquiète un peu pour les aboutissements. Tout d’abord, avant de poser quelques questions ou autres suggestions, je vais faire l’état juridique des lieux. Essayons de voir très rapidement et chronologiquement quels sont les textes de droits fondamentaux qui sont, au moment où je parle, en vigueur officiellement à Madagascar, en cette période de transition. Ma réponse est à peu près incertaine d’autant plus qu’il y a un texte que je n’ai pas pu encore me procurer et que je ne connais qu’à travers la presse malgache. Mais enfin, il y en a quatre ou cinq dans l’ordre:<br />
<span> </span><br />
<span>- </span>Premièrement il y a toujours la Constitution de 1975 telle qu’elle a été rédigée en janvier 1990 (dont quelques articles supprimant le Front National pour la Défense de la Révolution (FNDR) et Introduisant le multipartisme). Cette Constitution, mise à part cette révision portant sur un point précis, reste entièrement en vigueur et je rappelle que la Constitution de 1975 prévoit que sont en vigueur à titre de Lois ordinaires toutes les dispositions non contraires de la Constitution de 1959 (Première République). Vous avez donc là un ‘bon paquet’ de droit Constitutionnel toujours en vigueur aujourd’hui. Ajoutons à ceci, parce qu’on en a parlé, qu’à côté de la Constitution de 1975 existe toujours, sauf erreur de ma part, la Charte de la Révolution Socialiste. Officiellement le ‘Boky Mena’ est le texte supra-constitutionnel auquel la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) a plusieurs fois renvoyé pour justifier telle ou telle décision.. .Un juriste n’a pas le droit de dire aujourd’hui que le ‘Boky Mena’ a disparu, il est tombé peut-être en désuétude mais en tant que document idéologique Il existe toujours parce que lié à la RDM... qui existe toujours en ce 29 février 1992.<br />
<blockquote>
En second lieu, chronologiquement, vous avez une abondance de projets ou propositions de révision de constitution ou de changement de constitution, l’année 1991 ayant été l’occasion de plusieurs propositions. J’en retiens trois ou quatre parmi les plus significatifs<strong>. Il y a eu tout d’abord en Octobre 1989 le pro et de Nouvelle Constitution établi par le MFM (militant pour le progrès de Madagascar)</strong> et que le Président de la République a refusé. Là, il ne s’agissait non pas de modifier la constitution de la RDM mais bien de changer totalement de constitution. Ensuite, dans cette foulée et sans doute un peu sous cette pression, le pouvoir en place a lui même rédigé un projet de révision de la Constitution de 1975 qui a abouti à des débats qui ont mal commencé à partir du 31 mai 1991 à l’Assemblée Nationale Populaire (ANP). Ce qui fait que ce projet gouvernemental de révision, qui avait été concocté avec soin pendant plusieurs mois, na pas pu entrer en vigueur puisque c’est la rue qui a pris la relève en juin 1991 par des manifestations de protestation contre le régime. </blockquote>
<br />
<blockquote>
Dans ce projet de révision (que j ‘ai Ici). le pouvoir proposait la suppression d’une douzaine d’articles et la modification de 70 autres environ; donc en gros, sur les 118 articles de la Constitution actuelle, il y en avait 80 qui étaient modifiés; et pour l’essentiel rien n’était fondamentalement changé, ni les liens avec la Charte de la Révolution, ni surtout les Institutions, le rôle du Président, etc...Parallèlement, il y a eu, au cours de l’année 1990, les deux premières Concertations Nationales en vue d’un Forum National. Et en ce moment-ci circulent plusieurs projets de constitution, celui des Forces Vives Rasalama et autres mouvements politiques. Tout ceci montre que l’activité Juridique, pour tenter de retrouver une nouvelle constitution adaptée à la société mal g ache contemporaine, a été et est extrêmement grande. D’un côté Il y a les partisans de la simple adaptation du régime, une RDM modifiée, c’est la position gouvernementale. Ou bien on change totalement de régime mais à charge de trouver la bonne solution et surtout le consensus nécessaire.</blockquote>
<span> </span><br />
<span>- </span>Troisième étape ‘constitutionnelle» chronologique, c’est la fameuse convention du 31 octobre 1991, dite Convention du Panorama, parce que signée à l’hôtel Panorama d’Antananarivo entre les principaux leaders des Forces Vives et une délégation du Mouvement Militant pour le Socialisme Malgache (MMSM), représentant le Président, Cette convention du 31 octobre 1991 crée la nouvelle et fameuse Haute Autorité de l’Etat (HAE); elle annonce que la période transitoire sera au maximum de 18 mois à compter de la signature de la convention. (Quand on compte sur ses doigts, 31 octobre 1991 cela mène Jusqu’à avril 1993; donc, d’après cette convention, la période transitoire malgache s’achèvera en avril 1993 date de naissance ultime de la 111e République). Mais le temps passe vite. Pourra-t-on tenir le calendrier...<br />
Enfin un autre problème important à évoquer dans un Etat de Droit, c’est le problème du fonctionnement de la Justice. C’est vrai dans tous les pays, je crois que c’est très vrai à Madagascar, tout le monde le sait et le sent à commencer par les magistrats eux-mêmes. Il y a toute une Justice à reconstruire totalement à Madagascar. Je le dis d’une façon claire et nette, je crois que le mal est extrêmement profond et ce n’est pas la peine de parler beaucoup d’Etat de Droit si on n’arrive pas d’une façon ou d’une autre à remonter la pente ; là-dedans s’inscrit, bien entendu l’organisation aussi court que possible des prochaines élections. Il y a toujours des dérapages dans les élections, mais une élection démocratique est celle qui se fait d ans la clarté la plus grande et celle qui permet au juge électoral de sanctionner effectivement les fautes qui sont prouvées.<br />
Je terminerai ce rapide exposé sur un mot qui me parait, dans cette période de transition, résumer un peu le souci général à la fois des acteurs politiques et des citoyens malgaches. Je fais une petite comparaison en revenant à la première période transitoire 1972-1975. Il y avait un mot clé qui voulait Inspirer la logique et l’éthique de cette période, c’était celui de la rénovation de la société malgache. Ce thème de la Rénovation de la société mal g ache était au centre du débat politique et des discours tous azimuts, et le résultat fut le thème de la révolution.<br />
Le mot qui me parait aujourd’hui le plus porteur, d’après ce que Je lis, d’après ce que J’attends dans les discours, dans les propos, dans les motions du FFKM etc. . et même à l’occasion de certains projets de texte, c’est le mot «moralisation». Il faut que la future lue République malgache revienne à une effective moralisation. Comme je suis un peu curieux, je dis moralisation: de qui ou/et de quoi? Par qui ou/et par quoi? Si on fait une IIIe République sans donner une attention tant soit peu sérieuse à des idées aussi générales. Je crois qu’on risque encore d’aller devant des lendemains qui ne seront pas des lendemains qui chantent. A Madagascar le mot fédéralisme apparaît aujourd’hui comme un mot ‘diviseur», et certaines instances politiques jouent dangereusement avec ce mot. Voilà ces quelques réflexions sur cette période transitoire qui me parait bien ambiguë.<br />
<strong> </strong><br />
<strong>Nota Bene</strong>: J’ajoute (c’est un extrait de Midi Madagascar du 22/2/92) un bref commentaire sur une décision de la <span>HAE. </span>La HCC vient de déclarer inconstitutionnel le statut de la HAE et demande la suspension de la dite ordonnance. Si j’étais le P. Zafy. Je me dirais: «Est-ce que j’existe encore?» En effet, dans le commentaire du journaliste, on Ht ceci: Selon la logique développée par la HCC <span>. </span>La RDM existe et ne peut être remplacée par un état de bon vouloir qui constitue un crime contre la loi; pour la HCC la Constitution de 1975 est toujours en vigueur sauf coup d’Etat; par ailleurs, selon elle, la convention du 31 Octobre 1991 est un simple contrat régi par la théorie générale des obligations et aucun des signataires. Hormis le Premier Ministre ne peut prétendre à la qualité juridique de sujet de droit public. C’est le retour à la case départ? Comment s'y retrouver dans ces institutions de transition? (Remarque: il s’agit ici de la HCC ancienne version <span>- </span>7 membres <span>- </span>la nouvelle n’a pas été encore instituée car le Professeur Albert Zafy n’a pas encore désigné les membres dont la nomination lui revient).<br />
Questions:<br />
<span> </span><br />
<span> </span>Est-ce<strong> que le juridisme peut pallier le manque d’idéologie. A défaut de consensus idéologique va t-on chercher un consensus juridique?</strong><br />
<strong></strong><strong>On parle de démocratisation et de moralisation, est ce que le terreau de cette moralisation existe alors que tout repose déjà sur le flou? Au lieu d’appeler, il faut démontrer, la balle est dans le camp des gens au pouvoir.</strong><br />
<br />
<strong>De toute façon, à partir du moment où on veut </strong>construire <strong>un nouveau régime politique, il faut lui donner une base juridique. Vous n’en sortez pas! Que vous </strong>soyez léniniste ou anti-léniniste <strong>Il faudra faire un texte </strong>juridique <strong>appelé constitution, charte, ou </strong>autre. Il y a ce besoin minimum de juridisme; alors ou bien ce texte juridique c’est du juridisme au sens péjoratif du terme, c’est à dire se sont des règles de droit qui n’embarrassent personne qui vont être un peu la carapace de la société civile, sans qu’à l’intérieur de la société civile il y ait de valeurs républicaines ou autre. Le juriste n’y peut rien, il ne faut pas demander au juriste ce qu’il ne peut pas fournir. En revanche, c’est aux acteurs politiques, à. ceux qui envisagent d’exercer le pouvoir, d’apporter avec eux leurs valeurs et de le démontrer. Si vous estimez qu’il n’y a aucun terreau à Madagascar pour ce genre de travail politique, je pense que vous ne croyez pas trop à la possibilité de transition démocratique.<br />
<strong> </strong><br />
<strong>Que pouvez-vous dire </strong>sur <strong>les contre-pouvoirs et la «démocratie participative»?</strong><br />
<strong> </strong><br />
<strong>Le meilleur contre-pouvoir c’est de </strong>donner aux gens la faculté de s’exprimer librement sans multiplier <strong>des institutions.</strong><br />
<strong> </strong><br />
La démocratie libérale repose par nature sur le principe des participants puisqu’elle se définit comme gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple». Aussi l’expression de démocratie participative» n’est qu’une façon d’insister sur les exigences du régime démocratique, ce aussi sur ses difficultés. C’est insister sur les techniques de participations, individuelles et collectives <span>- </span>qu’une bonne Constitution doit indiquer <span>- </span>qui devront permettre au(x) citoyen(s) <span>- </span>souverain d’exprimer pleinement son choix politique, économique, social dans le cadre de la Nation. Qu’il soit membre de la majorité politique du moment, ou qu’il soit majoritaire, le citoyen a le droit et le devoir de participer.<br /><br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.comMadagascar-18.766947 46.869106999999985-33.999287499999994 26.214809999999986 -3.5346064999999989 67.523403999999985tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-22443084399347201552014-02-07T18:05:00.000+03:002018-08-14T08:36:48.681+03:00Dossier et débats : Langue Française et langue Malagasy à l'école."Andrianiko ny teniko ny an'ny hafa feheziko<br />
(je suis fier de ma première langue, et je maîtrise celle ou celles des autres)." <br />
Cité par Liva Ran <br />
<br />
" Les cours de malagasy, outre l'écrit , l'oral , il y avait la poésie et les hainteny, antsa, kabary etc... de plus de nombreux auteurs à l'instar de Rabearivelo nous ont laissé de la matière ! <br />
Pour ce qui est de l'histoire , nous avions un cours sur l'histoire de Madagascar chaque semaine en plus du programme d'histoire de la France et des gaulois. Pour la géographie, forcément nous étions amenés à apprendre les différentes régions déjà en 4ème avec la géologie où nous avions là aussi matière avec ces richesses du sous-sol malagasy; quartz, mica, labradorite, etc...<br />
Nous les avions en main quand ailleurs ils se contentaient de photos! et chaque année , nous plantions des arbres ce qui outre le fait de nous sensibiliser à l'écologie bien avant que les écologistes n'existent, nous permmettait de connaitre nos forêts , nous apprenait les climats et les reliefs de notre île. Qui n'avait pas sa carte de madagascar en plastique pour tracer les contours des cartes à dessiner?"<br />
<strong><em>Roland Rakotondrabe - débat sur le web</em></strong><br />
<span data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".1r.1:3:1:$comment10152055686082771_29799768:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body"><span class="UFICommentBody" data-reactid=".1r.1:3:1:$comment10152055686082771_29799768:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0"><span data-reactid=".1r.1:3:1:$comment10152055686082771_29799768:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.0"><span data-reactid=".1r.1:3:1:$comment10152055686082771_29799768:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.0.$end:0:$0:0"><strong><em>"</em></strong>La malgachisation comme langue d'enseignement malgache dans nos différentes écoles ,de la maternelle à l'Université, n'est pas encore ,pour le moment une solution. Il faut d'abord qu'on instaure l'égalité de chance dans toutes les écoles et pour tous l</span></span><span data-reactid=".1r.1:3:1:$comment10152055686082771_29799768:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.3"><span data-reactid=".1r.1:3:1:$comment10152055686082771_29799768:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.3.0"><span data-reactid=".1r.1:3:1:$comment10152055686082771_29799768:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.3.0.$end:0:$0:0">es élèves et Etudiants. <br /><br />Je dis égalité de chances : <br />1° le nombre d'élève par enseignant soit équitable aussi bien au fin fond de brousse que dans les grandes villes ( 1 instituteur = 30 élèves maxi) <br />2°- la répartition des enseignants soit équitable (aussi bien au fin fond de brousse que dans les grandes villes) <br />3° qu'il n'y aura plus d'instituteurs fonctionnaire et instituteurs FRAM <br />4° de la classe de 6éme au terminale :qu'il n'y aura plus surnombre d'enseignants dans certains établissements et dans certaines villes ou région. Exemple dans des lycées de Tana ,il a des profs d'Anglais ,d'allemand..... alors que dans les lycées des province ,ça fait parti des rêves. <br />Nous allons d'abord résoudre ces cas pour mieux aborder la malgachisation. Et quel malgachisation ? ....Malgachisation des contenus des programmes et non une malgachisation en outrance surtout de la sixième au terminal. Je suis pour l'enseignement d'Anglais à partir du CE2 ; là encore il y a des conditions qu'on ne peut pas surmonter pour le moment.<br />A discuter..." <strong><em>Emile Rajaonarison - débat sur le web</em></strong></span></span></span></span></span><br />
<br />
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Lu dans la presse :<br />
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}"></span><br />
<div class="text_exposed_root text_exposed">
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}">"La francisation totale, un frein à l’éducation pour tous.</span><br />
<br />
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}">Il est désormais admis que la politique de francisation totale issue de l’aventure coloniale a été un frein à l’éducation pour tous. Le dysfonctionnement linguistique entre le milieu familial de l’enfant et l’école est tel que la scolarisation produit des élèves désorientés, sans fondement culturel. Valoriser les langues nationales en enseignant</span></div>
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}">
<span class="text_exposed_show"></span></span>
<div class="text_exposed_root text_exposed">
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="text_exposed_show">mieux le français, tel est le but de l’éducation bilingue qui reste cependant encore expérimentale dans la plupart des pays.</span></span><br />
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="text_exposed_show">Le Congo belge est le 1er pays africain à avoir ouvert des écoles bilingues, en 1922.</span></span><br />
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="text_exposed_show">Une expérimentation d’écoles bilingues français-langue nationale a ainsi été conduite au Burkina Faso.</span></span><br />
<br />
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="text_exposed_show">Le taux de succès des élèves des écoles bilingues après cinq ans de scolarité était de 94,59%, contre 73,73% pour les élèves des écoles classiques qui avaient six ans de scolarité (chiffres 2004). En prime, le taux de réussite des filles est plus élevé dans le système bilingue, 90,36% contre 65,36% dans le classique.</span></span><br />
<br />
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="text_exposed_show">(...)</span></span><br />
<br />
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="text_exposed_show">Le français n’est la langue maternelle d’une part importante de la population que dans un petit nombre de pays (France, Monaco, et dans une moindre mesure Belgique, Canada, Suisse). Aussi dans nombre d’États membres de la Francophonie, en Afrique particulièrement, le français cohabite-t-il avec les langues locales dont certaines peuvent être qualifiées, en raison de leur importance véhiculaire et/ou du nombre de leurs locuteurs, de nationales par les textes officiels.</span></span><br />
<br />
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="text_exposed_show">Au Sénégal par exemple, selon la Constitution de 2001, la langue officielle est le français et «les langues nationales sont le diola, le malinké, le pular, le sérère, le soninké, le wolof et toute autre langue nationale qui sera codifiée». </span></span><br />
<br />
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="text_exposed_show">À Sao Tome et Principe, la langue officielle est le portugais, les créoles santoméen et principéen sont langues nationales.</span></span><br />
<br />
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="text_exposed_show">Au Cameroun, entre 200 et 300 langues ont été identifiées ; les principales langues véhiculaires sont le foulfouldé (peul), en usage au Nord, le béti et le bassa dans le Centre-sud, le boulou et le pidgin-english (créole d’anglais africanisé) dans l’Ouest et sur le littoral. On utilise aussi l’ewondo dans la région de Yaoundé et le douala sur la côte. Même si le français et l’anglais sont reconnus officiellement à égalité, la balance penche en faveur du français, d’autant que Yaoundé, la capitale politique, et Douala, la capitale économique, sont situées en zone francophone."</span></span><br />
<br />
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="text_exposed_show"><em>RFI - Article "Afrique francophone : guerre des langues ou cohabitation solidaire ?" <br /> d'Ariane Poissonnier</em><br /><br /><br /> </span></span><br />
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="text_exposed_show">La malgachisation en question : opinion ( <a href="http://infogasy.free.fr/pages/culture.htm">http://infogasy.free.fr/pages/culture.htm</a>)</span></span></div>
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="text_exposed_show">
</span></span>
<h2 align="center" class="text_exposed_root text_exposed">
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="text_exposed_show">
L'EPISODE DE LA MALGACHISATION :</span></span></h2>
<span class="userContent" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="text_exposed_show">
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Le gâchis<br /> (à situer entre 1978 et 1985)</h3>
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Le " livre rouge " soulevait la question de la langue d'enseignement et apportait une réponse sans équivoque. Primauté devrait être donnée à la langue malgache. Même si Ratsiraka reconnaissait d'emblée que le français allait être " pendant longtemps encore " indispensable puisqu'elle sera la " fenêtre ouverte sur le monde de la civilisation technique ". Cette situation de bilinguisme forcé n'est que transitoire, et le plus rapidement possible, le " malgache commun " doit prendre le relais et sa primauté reconnue comme absolue.</div>
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<br /> LA MALGACHISATION, FER DE LANCE DE LA REVOLUTION SOCIALISTE</h3>
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La malgachisation est une étape proclamée comme capitale dans les " impératifs de la Révolution ". Dès l'accession au pouvoir de Didier Ratsiraka, la machine à malgachiser se mit en marche. Selon les termes du livre rouge : " malgachiser signifie, harmoniser le contenu des méthodes d'enseignement avec les impératifs de la Révolution ". Une loi de 1978, portant cadre général du système d'éducation et de formation " met en places des commissions destinées à élaborer et à codifier le " malgache commun ", qui sera en réalité une sorte de synthèse entre le malgache " officiel " largement tiré du dialecte Merina, et des divers dialectes régionaux. Cette même loi stipulera que le français devait être désormais considéré comme une langue étrangère.</div>
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En pratique, cela se traduisit par : <br />
- l'adoption immédiate du malgache comme langue d'enseignement dans le primaire étant précisé que le français sera dispensé quatre heures par semaines à partir de la deuxième année de scolarisation.<br />
- Un programme de substitution progressive du malgache au français dans l'enseignement secondaire, programme devant déboucher, à terme , sur la malgachisation de l'enseignement à l'Université. De plus les cours de mathématiques, de physique, de chimie et de biologie devaient, dans les classes terminales, être données en français. La première promotion de bacheliers de ce moule " malgachisé " date de 1983. </div>
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CONTRE LA FRANCOPHONIE</h3>
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Didier Ratsiraka écrivait dans son " livre rouge " : " nous sommes totalement opposés à ce mouvement dit " francophonie ", car il a des relents de paternalisme et de néocolonialisme que nous récusons ". <br />
Cette affirmation est claire et sans équivoque, mais elle peut être analysé dans son contexte, plus global. Celui des lendemains de la décolonisation et des nouvelles formes de coopérations entre La France et ses anciennes colonies. Epoque pendant laquelle le discours anti-néocolonialiste battait son plein, et tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à une ingérence étrangère était à bannir.</div>
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Outre ce " grand projet " de malgachisation, Madagascar quitte la Zone Franc pour couronner sa séparation d'avec la France. Hormis les rares Zanatany socialement reconnus comme tels, les français résidents et autres coopérants sont devenus indésirables. La Francophonie était alors perçu uniquement comme l'ultime manœuvres d' " impérialiste " pour continuer à dominer et à asservir les pays nouvellement indépendants. Une sorte de compensation, comme un palliatif au désir de soumettre, à un complexe de suprématie. L'utilisation de la langue est évidemment perçue par les tenants de la " révolution socialiste " comme une soumission idéologique, un restant de colonisation mentale. Il deviendrait alors difficile d'entamer le changement sans repartir sur des bases linguistiques nouvelles.</div>
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L'ECHEC DE LA NOUVELLE DOCTRINE CULTURELLE</h3>
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Le doctrine culturelle, marxiste-léniniste, révolutionnaire, ne manquait pas de logique malgré le langage quelquefois suffisant et passionné ; cependant dans ce domaine comme dans tant d'autres, le succès n'a pas été au bout du " tunnel " des efforts. <br />
Il est nécessaire de souligner que les causes de l'échec ne découlent pas du seul processus de malgachisation, même si celui-ci en est le plus important vecteur . <br />
La démocratisation voulue de l'enseignement a entraîné, pendant plusieurs années, un laxisme regrettable concernant l'accès au secondaire , le passage d'une classe à l'autre, et enfin l'admission au baccalauréat. Faute de moyens adéquats en professeurs, locaux et matériels scolaires, la décentralisation a également contribué à perturber le déroulement normal des études et provoqué une chute importante de niveau. Selon certaines sources d'information, autour des années 1980, les examinateurs auraient pour consigne de se montrer plus coulants envers les élèves originaires de la Côte qu'envers ceux des Hauts Plateaux ( ! ? ! ).<br />
Pour en revenir à la malgachisation, s'agissait-il seulement d'un accès de patriotisme, dû au fameux " complexe d'anciens colonisés " ? Ou d'un véritable projet culturel pensé et sensé ? On pourrait évidemment soutenir l'une ou l'autre des deux hypothèses, tout est question du camp choisi. <br />
En tout cas, il nous apparaît assez clairement que la préférence de la langue nationale comme langue d'enseignement, à la lecture de la conclusion même de ce chapitre de la charte, est un choix plus idéologique que technique, plus passionné que réaliste.<br />
Le tort des décideurs fût d'avoir privilégié le souci d'un " utopique " renouveau idéologique, voire psychosociale, au détriment de la formation de responsables compétents. </div>
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L'avenir ?</h3>
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En 1982 Ratsiraka opère un de ces tournants idéologiques " mine de rien " dont il a le secret, en déclarant au Figaro : " je suis fier de parler français, d'avoir reçu une éducation en français. Je fais éduquer mes enfants en français. Et je considère, quoiqu'on en dise, que le français doit demeurer la seconde langue officielle de ce pays ". </div>
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Ceci dit, rappelons que c'est le Corps enseignant malgache qui dès 1980 tira la sonnette d'alarme, se rendant compte des inconvénients d'une malgachisation trop rapide. <br />
Il faudra attendre la première vague de " bacheliers malgaches ", fin 1983, pour que le gouvernement s'émeuve et que les choses commencent à bouger. <br />
Des tests de niveau avaient démontré à l'évidence que beaucoup d'étudiants étaient incapables de suivre utilement les cours, et les tentatives de recyclage en janvier 1984 ne pouvaient donner que des résultats limités.<br />
Depuis, toute une série de mesures ont été prises : les heures de français à l'école ont doublé, et des cours intensifs seront organisés dans les centres universitaires.<br />
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Sur un plan plus général, il est intéressant de noter que depuis 1985, la radio nationale a mis en place une chaîne de langue française qui diffuse également des émissions de RFI, La télévision a un journal en langue française et 80% de ses émissions viennent de Paris.<br />
Nous sommes déjà loin du " bilinguisme circonstanciel " du Livre rouge, qui consistait à proclamer le malgache comme langue officielle et d'enseignement, et que le français serait appelé à remplir une fonction transitoire, et devrait être relégué au rang d'une langue étrangère comme une autre.<br />
Si nous sommes fatalement conduit à nous interroger sur les perspectives d'avenir de ce bilinguisme rénové, il serait hasardeux de vouloir donner une réponse définitive, si ce n'est que cet avenir dépendra essentiellement de l'état des relations franco-malgaches. Surtout qu'il ne faut pas oublier qu'actuellement, l' " anglophonie " fait des yeux doux au " marché linguistique " malgache. Divers instituts et autres " cours de langues " étrangères font leur apparition ici et là.</div>
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Toujours est-il que les idées et les hommes changent. Madagascar, avec son " éternel " président, ne manque plus aucun des sommets de la francophonie, et la cerise sur le gâteau fut l'organisation en Août 1997 des IIIèmes jeux de la Francophonie.<br />
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Ce qui nous laisse apparaître une réelle volonté du régime de renouer, si ce n'est avec son " passé ", du moins avec cette langue qui fût autrefois celle de la " mère patrie ".<br />
Enfin, si Madagascar n'a jamais connu ce que c'était véritablement le socialisme, il fût sans aucun doute l'un des plus grands laboratoires où l'on expérimentait les recettes léninistes notamment en matière de politique de l'enseignement.</div>
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<strong> Opinions du web , Février 2014:</strong><br />
Sur le sujet alors lancé, plusieurs appréciations se sont portées sur cette question cruciale de l'enseignement à Madagascar.<br />
le principal trait qui en est sorti, sera celui qui demandera avant tout une égalité des chances plus qu'une orientation brutale vers une langue ou l'autre, les intervenants de plusieurs générations ayant manifesté chacun leurs vécus.<br />
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<strong>RR</strong>-<br />
"la malgachisation en 1972 a certainement fait plus de dégâts ! en 1972 , les élèves à Madagascar passaient des diplômes équivalents à ceux de France ; combien d'élèves venaient de La Réunion ou même de France ? combien ont passés leurs bacs reconnus en France ? le taux d'alphabétisation et de scolarité était nettement plus important avant 1972 ! Nous à notre époque ( avant 72 ) , on était dans des lycées "normaux " où se côtoyaient malagasy et Français ou indiens ou comoriens pour étudier dans la langue française ! et aujourd'hui pourquoi quelques élites se bousculent pour obtenir des places en école française ou lycée français ? et ceux qui parlent de rejeter la francisation , n'ont ils pas été eux mêmes dans ces lycées français ? encore un repli sur soi même qui ne mènera à rien ! ...<br />
<br />
-moi , avant 72 , je prends mon cas personnel j'ai étudié au lycée à Tananarive pendant dix ans avec des cours tout en français et j'en suis heureux ; par la même occasion j'ai eu la possibilité d'opter pour la langue malagasy en 2ème langue , ce qui m'a bien rendu service ! alors quand ils ont commencé à vouloir traduire les mathématiques en malagasy quelle rigolade ! personne ne comprenait rien ! à la Réunion , ils font depuis quelques années , des pieds et des mains pour que le "kréol" fasse son entrée à l'école ! mais le souci c'est que ce ne sont pas des créoles qui le demandent mais des "zoreils" (entendez Français de France ) ! bizarre non ?<br />
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-<span data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788022:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788022:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788022:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$0:0">J'ai grandi les dix premières années de ma vie à Marseille où je suis né ; ma langue maternelle est le français et en arrivant à Tana à l'âge de dix ans j'ai appris le malgache , écrit parlé lu ! et aujourd'hui je traduis des textes du malagasy au français pour des étudiants parfois ; récemment une jeune belge a rendu un mémoire sur les hira gasy que j'ai traduit pour elle , alors me dire que j'oublie l'art du Hainteny ou du hira gasy ... de toute façon aujourd'hui que le malagasy est la langue d'enseignement , je vous garantis que la majorité des élèves malagasy ne connaissent même pas leur histoire et pour couronner le tout parlent le français comme des vaches espagnoles !<br /><span data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788056:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788056:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788056:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$0:0">Personne ne m'a obligé à l'époque ; je l'ai voulu moi même dès l'entrée en sixième et sur une fratrie de huit enfants je suis le seul à l'avoir fait donc le seul à maitriser à ce point la langue malagasy ! mon père en était fier et mes ainés aussi d'ailleurs qui me demandent encore aujourd'hui de les aider quand ils veulent traduire des choses ...<br /><br /><span data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788706:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788706:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788706:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$0:0">Les "évolués" des années 60 ne l'ont été que parce que justement il y a eu un coup d'arrêt sur l'enseignement en langue française à partir de 75 ; du coup ceux qui maitrisaient le français ( et Dieu sait si les jeunes malgaches maitrisaient le français dans les années 60 ) devenaient des interlocuteurs privilégiés pour des entreprises ou des gouvernements étrangers parce qu'eux pouvaient comprendre et se faire comprendre , c'est aussi simple que ça ! et les autres ( ceux qui ne parlaient que malagasy merina ou côtier peu importe ) étaient considérés comme des indigènes analphabètes, et donc sans intérêt autre que de les utiliser comme main d'œuvre ouvrière.</span></span></span><br /><br /><strong>TM-</strong> <br />"Je veux bien qu'on m'enseigne avec ma langue maternelle, celle de l'ethnie anteva, et on verra bien qui va rigoler moins. De la classe primaire au Terminal (12 années durant), on a surfé dans la malgachisation - une nette tendance vers la langue de l'ethnie Merina - la plus totale. Une fois arrivé à l'université, toutes les matières étaient en français....résultat: échec cuisant. Pourrais-je donc dire que si la malgachisation a été faite en langue sakalava, ou bara, ou encore antemoro, on se serait plus intelligent? Je constate au contraire que c'est la "francisation" de l'enseignement qui a permis à ces "bandes d'évolués des années 60" de nous domestiquer à ce point, et de la génération post-90 de ne pas sombrer trop profond dans l'ignorance la plus totale car elle leur a permis de tenir la cadence de l'enseignement supérieur. Apprendre les "tsofoka", "tovona" "tovana", "matoanteny" etc...n'étaient pas mal mais à l'époque je ne comprenais rien mais les ai appris par cœur pour avoir des bonnes notes. En ce moment, cette langue m'est plus ou moins utile pour abrutir les gens dans la politique mais complètement inutile pour expliquer aux ouvriers paysagistes de l'Est comment cultiver mieux la rizière. Je me dois de parler en langue locale, ma langue maternelle."</span></span></span></span></span></span><br />
<br />
<br />
<a class="UFICommentActorName" data-ft="{"tn":";"}" data-hovercard="/ajax/hovercard/hovercard.php?id=525497770&extragetparams=%7B%22hc_location%22%3A%22ufi%22%7D" data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29787847:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$author" href="https://www.facebook.com/erika.cologon">Erika Cologon Hajaji</a><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29787847:0.0.$right.0.$left.0.0.0:2"> </span></div>
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<span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29787847:0.0.$right.0.$left.0.0.0:2"></span><span data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29787847:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29787847:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29787847:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$0:0">un débat ouvert sur le poids que doit prendre une langue importée de l'histoire en rapport avec les langues premières.</span><br data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29787847:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$1:0" /><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29787847:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$2:0">Non une question de nier que il est bon de parler le français, ou l'anglais, voire même l'Espagnol en seconde langue maîtrisée, mais là la posture de dire que une "autre" langue ne doit pas venir effacer la langue maternelle et culturelle.</span></span></span><span data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29787870:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29787870:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29787870:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$0:0">De mettre en évidence l'errance que peut générer la domination d'une langue sur une autre, l'urgence de considérer que l'une ne doit pas chasser l'autre, pour que l'origine, la source, soit respectée, honorée, préservée, et que l'autre langue le soit tout autant mais avec intelligence et prudence.</span></span></span>si l'art du kabary est si important dans la veine malagasy, comment feront alors ceux qui n'ont pas pensé à cultiver, planter encore, semer et redire les arts oratoires en langue d'origine, comment feront-ils si ils s'éloignent de la langue Malagasy qui est une langue exigeante quand elle se travaille.<br />
<span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29787915:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$2:0">Nous restons dans "pour savoir où tu vas, tu dois savoir d'où tu viens" et que cela devienne une force, car de toutes évidences, parler le wolof et le français, puis l'anglais est plus une force.</span><span data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788000:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788000:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788000:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$0:0">Je regrette énormément que nous ayons appris le Malagasy dans la rue, j'aurais vraiment voulu que la règle veuille que chacun des enfants zanatany, vazaha ou non parlent la langue locale.</span><br data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788000:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$1:0" /><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788000:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$2:0">C'est un facteur essentiel d'intégration et un ciment sans égal entre les peuples, peu importe leurs origines ou autres caractéristiques. </span><br data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788000:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$3:0" /><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788000:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$4:0">C'est un liant intense qui brise plus efficacement les frontières.</span><br data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788000:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$5:0" /><br data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788000:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$7:0" /><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788000:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$8:0">La question n'est pas de se jeter sur l'enseignement du français, n'oublie pas que ta génération maîtrise certainement mieux et le malagasy et le français comparativement à nos jours.<br /><span data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".1r.1:3:1:$comment10152055686082771_29799508:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body"><span data-reactid=".1r.1:3:1:$comment10152055686082771_29799508:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0"><span data-reactid=".1r.1:3:1:$comment10152055686082771_29799508:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$0:0">Les Bretons refusent d'abandonner leurs langues et les petits doivent savoir la parler et l'écrire également pour faire survivre la culture et la tradition, d'autres régions se bataillent aussi pour ne pas être lissées dans un "TOUT" qui mérite pourtant de faire attention à chacun... Je pense qu'il faudrait faire une "alliance malagasy" qui regrouperait les langages du Nord au sud, une spécification sur l'éveil des traditions/cultures, avec des cours et des espaces de découverte et d'échanges.</span><br data-reactid=".1r.1:3:1:$comment10152055686082771_29799508:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$1:0" /><span data-reactid=".1r.1:3:1:$comment10152055686082771_29799508:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$2:0">Aujourd'hui on ne peut pas se contenter de vivre sans savoir, en créant des scissions inter ethniques ou des postulats figés et non justifiés.</span><br data-reactid=".1r.1:3:1:$comment10152055686082771_29799508:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$3:0" /><span data-reactid=".1r.1:3:1:$comment10152055686082771_29799508:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$4:0">Nous grandissons en perdant son "soi" en se méconnaissant soi-même de plus en plus, en cherchant peut-être à se découvrir ailleurs, ce qui est d'une grande intelligence (de se chercher en l'autre) mais tout le monde "sait" que si on ne se connait pas soi même, alors rien d'autre n'ira plus loin.</span></span></span><br /><br /><strong>-EM</strong> </span></span></span></div>
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<span data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788000:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788000:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788000:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$8:0">"<span data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788441:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788441:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788441:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$0:0">Enseigner (prof),étudier (élèves,étudiants) en langue maternelle est un honneur . Mais si on l'utilise comme un moyen non éducatif mais de séparer les pauvres avec les riches, je dis non. En 1975-1976 on avait commencé la malgachisation totale ( en primaire et secondaire ). Où étaient partis les enfants des riches...? Ecole privées qui enseigne en français, Lycée Français et en France ,en Allemagne, en Angleterre..... pour les plus riches et enfants des Hauts Fonctionnaire. Quant au partage des postes de Direction on n'attribue qu'aux diplômés de ces pays. Conclusion : les victimes sont les enfants des pauvres.</span></span></span></span></span></span><span data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788570:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788570:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788570:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$0:0">A Madagascar , nous avons fait cette expérience 1976 - 1985 (si je ne trompe pas ). Quel en est le résultat : les enfants riches ,écoles enseignement français ou lycée français ;enfants de la population : écoles de brousses avec 1 instituteur 45 élèves. Quant au distribution des postes de direction aux diplômés en français ,Anglais ,Etats-Unis ,Allemands ...... les ouvriers aux diplômé en malgache.<br /><br /><strong>-RFK F</strong> </span></span></span></div>
<div class="text_exposed_root text_exposed">
<span data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788570:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788570:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29788570:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$0:0">"<span data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29794883:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29794883:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29794883:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$0:0">pourtant, il faut arrêter de voir le monde par sa fenêtre. Il ne faut pas oublier que dans les campagnes, la langue française n est entendu qu'en classe, alors qu'ils doivent tout apprendre de cette langue. ceci étant, je suis tout a fait d accord avec Mr Emile (qui sans aucun doute est l un des mieux placés pour commenter le système éducatif, mes salutations Mr Emile). Je trouve qu'en parallèle avec le bilinguisme, il faudrait également faire des langues (malagasy, français, anglais) des matières..."<br /><br /><strong>-VZ</strong> <br />"<span data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29796147:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29796147:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0"><span data-reactid=".q.1:3:1:$comment10152055686082771_29796147:0.0.$right.0.$left.0.0.0:$comment-body.0.$end:0:$0:0">A mon sens, il faut que le diplôme Malagasy soit équivalent aux diplômes à l'étranger (France, Angleterre ou Etats Unis par exemple) donc de donner une même instruction ou équivalente aux enfants Malagasy en francais et en anglais. Juste ajouter des matières bien "gasy" comme le malagasy parlé et écrit, le kabary, la culture et aussi l'histoire et la géographie de Madagascar. Le programme sera certainemen,t plus lourds que ceux des français,anglais ou americains, mais de toutes les façons les élèves gasy font généralement plus de 40h par semaine alors!!!"<br /><br /><br />Merci de votre lecture! <br />Vous pouvez commenter les articles dans l'espace "commentaires" en dessous de chaque publication.<br />ECH</span></span></span></span></span></span></span></span></span><br />
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</span></span>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.comMadagascar-18.766947 46.869106999999985-33.999287499999994 26.214809999999986 -3.5346064999999989 67.523403999999985tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-91611675760490928352014-01-29T20:25:00.000+03:002014-02-02T14:04:20.915+03:00L'investiture de Hery Rajaonarimampianina - Action Vérité et Conséquences.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-XXXmINr92Qo/UukbBdPJ9kI/AAAAAAAAIdY/NLrK4n1Rkmw/s1600/2014-01-29_161342.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-XXXmINr92Qo/UukbBdPJ9kI/AAAAAAAAIdY/NLrK4n1Rkmw/s1600/2014-01-29_161342.jpg" height="220" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Image agence ANTA/tnr</td></tr>
</tbody></table>
Alors que le tout juste Président de Madagasikara Hery Rajaonarimampianina s'est fait prendre en plein délit à enfiler une toque mal apprêtée et mal fagotée, il découvre la trame insoupçonnée du jeu "Action vérité et conséquences" qui guide de façon occulte dans le bon sens ou dans le mauvais, la politique malagasy depuis trop de régimes. Au lendemain d'un tout premier discours piégé de bizut, il sait aujourd'hui qu'il est le Président qui attire toutes les attentions.<br />
Le Président pourtant assidu qui avait lissé les grandes sections du premier discours de sa vie de chef d'Etat se retrouve dans un piège qui va vite se refermer sur lui.<br />
En ayant vu les échos sur les presses françaises, jusqu'au Petit Journal de Yann Barthes, de la malhonnêteté intellectuelle de sa plume ou de ce que ses yeux ont lu, sans soupçonner de rien, il a du prendre mesure brutalement de l'ampleur de la tâche, tant jeter le bébé avec l'eau du bain, semble être plus facile qu'autre chose par l'opinion publique à Madagasikara, quand plus aucune connexion n'existe entre la fonction Présidentielle et le Peuple.<br />
<br />
<em>(Action, Vérité, Conséquence est un </em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_soci%C3%A9t%C3%A9" title="Jeu de société"><em>jeu de société</em></a><em> informel dans lequel les participants proposent chacun à leur tour à un autre participant de choisir entre répondre à une </em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Phrase#Phrase_interrogative" title="Phrase"><em>question</em></a><em> ou accomplir un </em><a class="new" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Gage_(jeu)&action=edit&redlink=1" title="Gage (jeu) (page inexistante)"><em>gage</em></a><em>, l'intérêt du jeu résidant dans le caractère tout aussi embarrassant de l'un ou l'autre des choix /Wikipédia)</em><br />
C'est un mauvais Vaudeville.<br />
<em>(Un <b>vaudeville</b> est une </em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Com%C3%A9die" title="Comédie"><em>comédie</em></a><em> sans intentions psychologiques ni morales, fondée sur un comique de situations. Au cinéma et en littérature c'est, par analogie, un film ou un roman comique, proche du vaudeville de théâtre. C'était, à l'origine, un genre de </em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Genre_th%C3%A9%C3%A2tral" title="Genre théâtral"><em>composition dramatique</em></a><em> ou de </em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Po%C3%A9sie" title="Poésie"><em>poésie</em></a><em> légère, généralement une comédie, entrecoupée de </em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Chanson" title="Chanson"><em>chansons</em></a><em> ou de </em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ballet" title="Ballet"><em>ballets</em></a><em>./Wikipédia)</em><br />
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C'est un mauvais Vaudeville, qui ouvre le bal des festivités programmé au millimètre près par l'expérience aiguisée et acérée du PHAT. Les presses internationales ont pu donc titrer "passation symbolique de pouvoir", tant il y avait là plus de symbole que de pouvoir visible. En effet le déroulé de ce rite jusqu'alors inconnu a eu le mérite de nous faire découvrir à quel point l'événementiel n'avait pas de frontières, et à quel point sortir du protocole froid et guindé sans aucune autodérision, était dépassé. Qu'au Palais, maître des pages sombres et semi glorieuses de Madagascar, strict et majestueux de Iavoloha, toutes les fêtes et frasques étaient permises.<br />
Si on s'attendait à ce que le nouveau Président raccompagne ou non le Past Président Andry Nirina Rajoelina, comme le François Hollande Normal n'avait pas raccompagné le couple Sarkozy pas Normal en investissant alors l'Elysée devant la terre entière, il n'en n'a rien été. <br />
<br />
<br />
L'entrée et la sortie que l'on retiendra seront celles de Andry Nirina Rajoelina, qui a réussi le tour de force d'entrer au forceps dans le Palais et d'en sortir par la grande porte et avec les honneurs qu'il sait si bien exiger.<br />
De toute évidence lors de cette remise de Clé pas d'état des lieux et aucune histoire de rendre quelconques caution ou de faire les réparations nécessaires selon que le pays ne serait pas dans le même état à l'arrivée qu'au départ, le seul hic étant bien sûr que la caution solidaire pour que Hery Rajaonarimampianina puisse intégrer les lieux, a été versée grâce au(x) soutien(s) du Past Président, cela ferait donc désordre de souligner quoi que ce soit...<br />
<br />
Cet instant regroupant éléments émotionnels, visuels et sonores, et certainement beaucoup d'humour, avec cette formidable et fort minable idée de reproduire cette fameuse Clé, cette clé que les deux petits rongeurs seuls confidents et amis de Cendrillon ont finalement pu apporter à la pauvresse alors qu'elle était enfermée dans les combles, quand la marâtre et sa descendance tentaient de l'empêcher à n'importe quel prix d'accéder au Palais. Il ne faut pas être grand psychologue pour établir là une analogie surprenante, tirée de nos classiques de Disney. Laisser cendrillon accéder au Palais voulait alors dire qu'elle serait très certainement la seule à attirer les faveurs du Prince en l'épousant par la suite, au détriment de toutes les contorsions de Javotte et Anastasie de Trémaine, filles de la marâtre Trémaine, qui ne parvenaient pas à trouver chausson à leurs pieds, tant ils étaient trop envahissants, trop grossiers, trop impétueux, trop voraces. <br />
<br />
C'est un homme seul guidé par le maître des clés qui est entré dans la salle de la Clé, sans même pouvoir avoir dans l'assistance sa moitié fraichement épousée, prenant siège et regardant passer devant lui ce moment insolite en restant pour autant bien détaché et spectateur, quelque peu dubitatif semble-t-il.<br />
C'est un Andry Nirina Rajoelina fier de sa gouvernance et avançant les forces de sa période de Président de la transition qui s'est avancé prenant toute la lumière, éclipsant volontiers l'Elu, ou sans doute, imposant sa qualité de "Ray Amandreny" annoncée il y a peu, attendant ici certainement toute la déférence et la reconnaissance que l'on doit envers les hommes de ce rang.<br />
La sortie "américaine" de Andry Nirina Rajoelina tenant enfants et épouse par la main marchant d'un pas décidé et fier vers un avenir encore meilleur, le double de la Clé dépassant à peine du gilet, n'a pas été sans rappeler que si on ne passait pas devant le Père Fouras, après avoir résolu l'énigme, alors, on ne pourrait atteindre ni la salle du Conseil (Salle du jeu Fort Boyard, dans laquelle les maîtres des ténèbres sont toujours présents, mais ne font plus que de la figuration ), ni la salle du trésor. ANR sait certainement mieux que le nouveau Président les embuches auxquelles il aura droit.<br />le Père Fouras est-il encore dans la tour présidentielle...<br />
<br />
<em>" L’hôte de la cérémonie, le président de la transition s’est fait attendre. Pas de signature de documents ; pas de remise de documents, tout juste une clé symbolique dont le nouveau locataire ne savait quoi en faire sur le coup"-Tribune</em><br />
<br />
Aujourd'hui plus que jamais Madagasikara est suspendue aux lèvres de celui qui voudra bien communiquer sur les intentions du Président Rajaonarimampianina. Avide de justice, de progrès, de présent et d'avenir, la grande île a les yeux et les cœurs tournés vers celui qui a accepté d'entrer dans la course présidentielle sous les lueurs oranges et les fortunes déployées sans compter des loups alpha qui posent leurs pouvoirs là. De grandes interrogations se font de plus en plus lourdes sur le nom du futur premier ministre qui sera chef du gouvernement. Il reste difficile à ce jour de savoir si Hery Rajaonarimampianina a gardé de gré ou de force le lien paternel qui l'a amené là via tout ce que le Président de la Transition a déployé pour son passage en force. Et un mutisme inhabituel des très proches de ANR auparavant prolixes, laisse croire que peut-être actuellement le Président de la République de Madagasikara penserait à s'affranchir de ses faiseurs.<br />
La période de propagande de campagne et de second tour avait donné l'occasion à ceux qui étaient proches du Soleil ou rapprochés de lui lassés de leur illusions, de se montrer sous tous leurs avantages, et d'imposer par là une image de "winner" ou de futur grand quelqu'un...<br />
Si pendant le second tour l'opinion était clairement divisée d'un côté pour soutenir le Docteur Jean-Louis Robinson, ou à contrario l'ex ministre des finances durant la transition aujourd'hui élu, il semble que la gravité de la situation et le soulagement de la reconnaissance manifestée des pays de la communauté internationale, l'Union Africaine, et l'Union Européenne, ait fait naître une certaine envie d'y croire.<br />
De toutes évidences la période veut que, avec une économie en berne, une famine galopante, 0,40 euro par jour pour 22 millions d'habitants, si jamais la moindre possibilité de mieux faire et de mieux vivre se présentait, la Patrie reprendrait ses droits, dans le cœur de chacun des citoyens, qui toutes qualités confondues, ne souhaitent qu'une chose, c'est la sortie du coma économique et la reprise du battement cardiaque et social de la Grande île.<br />
<br />
Non aisé d'imaginer possible le talent technique qu'il va falloir que le prochain gouvernement déploie pour sortir au plus vite l'île du cul-de-sac dans lequel on est venu l'y mettre. Si les apports extérieurs risquent de reprendre sous peu, et qu'ils soutenaient à plus de 60% l'économie malagasy selon une interview accordée par Marc Ravalomanana du temps de sa présidence, il sera avant tout question de rétablir sur tous les fronts la sécurité, la sécurité alimentaire, la justice sociale, l'emploi, les libertés, les droits, la bataille contre la corruption, tous ces grands chantiers en friche qui meurtrissent un peu plus le pays jour après jour.<br />
<br />
Tout cela ne sera possible que -et exclusivement si- le Président impose une politique de rupture avec les habitudes prises, quand lui-même, quand il était ministre des finances, avait été amalgamé avec les trafics de bois de rose, dont on sait qu'ils ont généré des revenus colossaux, arrivés ailleurs que dans les caisses de l'état, et mettant en valeur un clientélisme accru. <br />
<br />
Une politique de rupture également avec un "milieu" qui n'est pas surprenant de voir autour d'une sphère politique, mais qui a tendance plus à "truster" les opportunités d'affaires juteuses ou de marchés qui pourraient être mieux partagés, et qui est fatal à la bonne marche et à l'intégrité des actes et des conséquences de la politique mêlée à ce fameux "milieu".<br />
L'entourage technique, la cellule de communication, les ministres, et bien sûr le premier ministre devront envoyer un signal fort aux Malagasy et aux pays partenaires et voisin, car si il est temps de déchirer la copie et de tourner une page neuve, il est aussi temps de rompre avec les usages mal appropriés connus de tous, élites confondues.<br />
<br />
<em>"La désignation du Premier Ministre revient à la plate-forme «Miaraka amin’ny Prezidà Andry Rajoelina» (Mapar), a précisé Andry Rajoelina, président de la Transition, à l’occasion de l’inauguration de l’hôpital «Manara-penitra», situé à Andohatapenaka.<span id="more-38036"></span> La Constitution de la Quatrième République, selon Andry Rajoelina, stipule clairement que c’est le parti politique ou le groupe de partis politiques majoritaire à l’issue des élections législatives qui propose le Premier Ministre. Andry Rajoelina a balayé d’un revers de la main les avis des juristes et experts en constitution, lesquels avancent que seul le parti ayant obtenu 51 % des sièges au sein du Parlement est en droit de proposer les noms des Premiers ministrables.<br />«Tous les candidats proposés par cette plate-forme ont été élus dans les six arrondissements d’Antananarivo ainsi que dans tous les ex – chefs lieux de Province de Madagascar. Ceci étant, la population remet son entière confiance entre les mains des candidats soutenus par le Président Rajoelina pour désigner le Premier Ministre », a expliqué le président de la transition. Et de préciser que le pays entre dans un régime semi-parlementaire. Et de souligner enfin que le groupe politique majoritaire à l’Assemblée Nationale propose un Premier Ministre, comme c’est le cas en Allemagne, en Israël ou au Royaume Uni. Le groupe parlementaire Mapar rassemble 80 députés dont 53 députés Mapar.-MaTV"</em><br />
<br />
Le MAPAR est la question cruciale, la majorité à l'Assemblée Nationale viendra-t-elle imposer le Past Président au plus haut niveau, tout en sachant qu'il reste difficile à un seul homme d'être PHAT pendant 5ans, Premier Ministre les 5 autres années, puis être candidat aux prochaines échéances électorales pour les présidentielles 2019. Ce MAPAR acceptera-t-il un Premier Ministre neutre si Hery Rajaonarimampianina, chef de l'Etat met les pieds dans le plat et parvient d'une manière ou d'une autre à "refuser" ce qui était écrit et planifié magistralement. <br />
Les supporters pro Hajo Andrianainarivelo attendraient bien une ouverture en pouvant faire proposition de premier ministre instruit, qualifié et pertinent et en respectant la règle selon laquelle le PM cette fois serait côtier, cela implique une donne supplémentaire non négligeable. <br />
Le candidat MTS Rolland Ratsiraka et neveu de Deba a clairement mis à disposition ses qualités pour tenir ce poste de hautes responsabilités, quand du côté du camps de Saraha Georget, on attend du Président de la réconciliation nationale qui avait annoncé une ouverture, une proposition forte et ferme, qui pourrait ne plus placer l'Ecologie comme priorité mineure.<br />
Nous l'avons compris, les forces politiques ont pour la majorité, placé leur confiance dans la configuration actuelle légitime et reconnue.<br />
<br />
La question qui restera comme une question de principe et qui portera en elle probablement tout ce qu'un Etat peut craindre à l'avenir, restera celle du retour du Président renversé et exilé Marc Ravalomanana.<br />
La vérité n'a pas été bien criante lors des évènements du lundi noir et du samedi rouge faute d'enquête digne de ce nom, et il s'est retrouvé inculpé-impliqué sans avoir pu répondre de ce qui lui avait été reproché devant la justice. Son épouse avait repris ses sillons, fidèle à la "marque" Ravalomanana, mais pour l'instant, rien n'indique que l'avant dernier Président élu pourra retrouver sa terre de naissance et d'appartenance. Lui avait été reproché de gérer le pays comme sa propre entreprise et d'avoir bénéficié pour ses affaires, d'avantages fiscaux et de financement de la banque mondiale sans égal, de voir ses intérêts partout dans chacun des secteurs rentables et de faire montre d'une oppression sur l'opposition et la liberté de la presse.<br />
Au jour où Andry Nirina Rajaoelina vit la suspension d'antenne de Viva suite à diffusion d'un discours de Didier Ratsiraka, il poussera le conflit jusqu'à la rue, et réussira en un temps court à avoir autour les conjonctures pour une prise de pouvoir plus ou moins mal lissée par la suite.<br />
<br />
Si le partisan pro Ravalomanana ne remerciera jamais assez l'homme qui annonçait un taux de croissance à 7% et qui avait apporté aux populations des PPN conditionnés au pays à prix abordable, développé le secteur routier, il ne tombera jamais d'accord avec le pro ANR, qui lui ne voulut plus entendre parler de Marc Ravalomanana, quitte à ce qu'il ne puisse plus toucher Terre.<br />
Cette question entre parmi toutes les autres aussi douloureuses que sensibles et jamais affrontées telles que l'assassinat de Ratsimandrava, la tuerie de Iavoloha, celle du samedi rouge, qui ont été des évènements clé de l'histoire de Madagasikara qui ont fortement influencé le sort de l'île, sans que jamais aucun des chefs d'Etat n'ait le courage de les aborder, pour rétablir les fautes et responsabilités, et rétablir ainsi la Justice pour ceux qui sont tombés pour cela et la place que les Hommes dans l'histoire doivent tenir.<br />
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<br />
Si certains pays d'Afrique commencent à dégager une croissance à deux chiffres, d'autres ont connu ces derniers temps des conflits de sang, de guerre, de division, d'instabilité maintenue, et d'exclusion de tout processus négociable, voire même du coup, des présences militaires étrangères localement pour "pacifier", nous devons à chaque instant ne jamais encourager plus la fragilité du pays, d'un peuple qui a su garder la tête froide et ne pas sombrer dans la folie de ce que pourtant sa vie lui dicterait volontiers.<br />
Il est à penser que ce peuple n'a certainement pas eu ce comportement grâce à une politique qui l'aurait sécurisé, ou par laxisme, mais plutôt parce que la nature même de raisonnement des Malagasy ne va pas au frontal et à l'impulsif, mais plutôt au plus prudent et à ce qui viendra le moins accentuer le danger imminent. <br />
<br />
Action, Vérité & Conséquences.<br />
Erika Cologon Hajaji<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.comMadagascar-18.766947 46.869106999999985-33.999287499999994 26.214809999999986 -3.5346064999999989 67.523403999999985tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-2041644819745707542014-01-29T03:00:00.001+03:002014-01-29T03:00:48.925+03:00Réponse à Claudie Baran/Article du Figaro "Madagascar, l'enfer du décor" Droit de réponse à Madame Claudie Baran pour son article : "Madagasikara, l'enfer du décor"<br /><br />"Chère madame Baran merci d’avoir diffusé un article sur Madagasikara, l’occasion est assez rare pour qu’elle soit soulignée.<br /><br />Mais là nous la surlignerons plutôt, car vous faites de ce grand pays une terre qui porterait en elle 22 millions de meurtriers-mendiants-prostitués-exploités dans un sanctuaire de la barbarie, de l’acculture et de la décadence. Comment permettre l’objectivité avec autant d’éléments à charges, quelle image burlesque avons-nous d’une terre une fois et demie plus grande que la France, qui subit depuis 2009 un régime non élu qui a été suffisamment soutenu (de qui ?)pour pouvoir perdurer jusqu’ici, et qui forcément est dans un état comateux avec une économie asphyxiée et un peuple malmené depuis le renversement politique. Burlesque en cela que l’on ne peut écrire en amnésie et en tirant les éléments hors contexte et hors temps pour en tirer une généralisation.<br /><br />Il faudrait tout de même vous rapprocher des nombreux articles qui faisaient état de l’ile avant qu’elle ne perde pied définitivement au travers de faits qu’elle est la première à regretter et qui ne sont absolument pas légion. <br /><br />Dans l’express daté de 2013 (<a class="ot-anchor aaTEdf" href="http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/tendances/voyage/top-10-des-plus-belles-destinations-pour-son-voyage-de-noces_1218050.html?p=3" rel="nofollow" target="_blank">http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/tendances/voyage/top-10-des-plus-belles-destinations-pour-son-voyage-de-noces_1218050.html?p=3</a>) et même dans le Figaro (<a class="ot-anchor aaTEdf" href="http://www.lefigaro.fr/voyages/2013/02/08/03007-20130208ARTFIG00502-madagascar-rendez-vous-au-bout-du-monde.php" rel="nofollow" target="_blank">http://www.lefigaro.fr/voyages/2013/02/08/03007-20130208ARTFIG00502-madagascar-rendez-vous-au-bout-du-monde.php</a>) daté également de 2013. Vous savez que le web est suffisamment bien construit pour en trouver d’autres.<br /><br /><br />-Nosy Be : La victime évoquée a subit un sort qui a scandalisé l’opinion publique malagasy y compris, en même temps qu’un malagasy n’étant autre que l’oncle de l’enfant émasculé et qu’une autre personne que l’on a décrite comme franco-Italienne. Ne parler que du « vazaha » qui ne restreint pas le terme à « blanc » comme vous le dites, mais veut dire « étranger » ôte une partie des faits qui eux, ne peuvent être remis en cause.<br /><br /><br />« A Nosy Be, station balnéaire vantée par les dépliants touristiques, la prostitution infantile est une réalité plus crue. (…)la pédophilie, via des relations tarifées ; et le trafic d'organes »<br />Vous allez bien vite en besogne, si la prostitution et la pédophilie, le tourisme sexuel, sont au centre de Nosy Be il faut aussi savoir dire que les touristes qui viennent s’échouer certaines fois viennent comme en Thaïlande par exemple, avec comme obsession de pouvoir faire chez les autres ce que chez eux la loi réprime avec un état policier fort, ils viennent profiter d’une misère et d’un contexte déstrcuturant, et se départissent de tous scrupules. Que dire aussi à celui qui vient fouler le sol malagasy et qui tombe dans ce type de délit, la loi d’ailleurs permet depuis peu, tant la réalité est palpable, de poursuivre les hommes concernés jusqu’en France.<br /><br />Madagasikara et NOSY BE sont des lieux époustouflants et les étrangers le savent.Nosu Be est classée parmi les dix sites les plus paradisiaques du monde. Nombres de reportages, vantent même les français ou autres origines qui sont venus louer à coup de baux emphytéotiques sur 99ans des maigres mètres carrés à 1 voire 2 euros pour le plaisir de s’exiler et de profiter des lieux authentiques et accueillants, jusqu’ici tout va bien dans le meilleur des mondes, cela ne choque personne.Il suffit de s’attarder des nombreux coins sombres et alcoolisés pour vite être percuté par la réalité crue, des mains baladeuses et permissives qui palpent des corps fermes et prépubères… L’émission « j’irai dormir chez vous » tournée à Madagasikara fait une halte à Nosy Be, un homme étranger dit très clairement que les hommes ne viendraient même … que pour ça.<br />(<a class="ot-anchor aaTEdf" href="http://www.youtube.com/watch?v=2IAh4dKxko4" rel="nofollow" target="_blank">J'irai Dormir Chez Vous - Madagascar (intégrale)</a>)<br /><br /><br />-« Une gamine, le nez morveux, les yeux brûlés par l'essence qu'elle sniffe, exhibe son étrange poupée à l'étranger » OUI les enfants mendient, oui la situation est si critique que les précarités se morfondent encore plus. Mais nous sommes bien loins des réalités des « gosses » de Manille, à Madagascar ce qui va être relevé par les ONG concernant les enfants restera en premier lieu qu’ils travaillent ou qu’ils sont peu scolarisés, vu la crise, la famine viendra aussi se rajouter à cela.<br />-Une semaine pour faire TANA-Tuléar : RN7 vous avez mis une semaine quand en taxi brousse on met deux jours.<br /><br />Si on doit comme ailleurs porter une attention particulière à la sécurité quand on va se promener dans des lieux isolés dans les conjonctures de crises accrues, voilà un reportage tourné en 2011 qui viendra tordre le cou à la vision apocalyptique que vous partagez. (<a class="ot-anchor aaTEdf" href="http://www.youtube.com/watch?v=iHV7r5v73Lg" rel="nofollow" target="_blank">Madagascar,Nationale 7, Route du Sud, Tananarive, Tulear, Morondav</a>).<br /><br /><br />-Les dahalos : Tout la charge vaudou-gri-gri-rolex que vous injectez à ce sujet reste intrigante. Les Dahalo ne sont évidemment ni plus ni moins que des voleurs de beufs, de zébus pour ce qui concerne Madagascar, et la crise et les moyens décroissants ont encouragé ce type de profit via le vol de cheptels, classique.<br /><br />Concernant les massacres, le rapport d’Amnesty nous apprend bien la seule réalité, qui s’éloigne des arraches de dents pour les mettre en collier mais et met bien en évidence une dérive des forces de l’ordre, ce qui est encore plus grave et explique certainement la vindicte populaire qui tend à se voir ici et là. Ce rapport indique que « « Les responsables présumés de ces violations massives, parmi lesquels des membres hauts gradés des forces de sécurité, doivent être traduits en justice, a déclaré Christian Mukosa. Le gouvernement doit demander à la communauté internationale, en particulier aux Nations unies, d’aider à mener une enquête véritablement indépendante. »<br />(<a class="ot-anchor aaTEdf" href="http://www.amnesty.org/fr/news/madagascar-must-end-mass-killings-and-investigate-security-forces-2012-11-20" rel="nofollow" target="_blank">http://www.amnesty.org/fr/news/madagascar-must-end-mass-killings-and-investigate-security-forces-2012-11-20</a> )<br /><br /><br />-Esclavage moderne au Moyen Orient : « Près de 1,5 million de travailleurs forcés (7%) se trouveraient dans les pays développés et dans l'Union européenne, 1,6 million de personnes (7%) dans la région formée par les pays d'Europe centrale et orientale et la CEI. On estime à environ 600 000 (3%) les victimes au Moyen-Orient. »<br />Vous citez : « Après deux années et huit mois à gérer trois enfants en bas âge, à dormir trois heures par nuit (à même le sol), à se nourrir des restes de la famille, à subir les viols du père et les violences de son épouse jalouse, elle réussit à rentrer au pays. Trente kilos en moins et mutique après avoir perdu l'usage de la parole brutalement. Un destin à l'identique de milliers d'autres. Les plus jeunes, encore mineurs, sont vendus à la classe moyenne malgache. »<br /><br />Liban, Koweit, Arabie Saoudite : Les Sri Lankaises et les Indonésiennes sont aussi concernées par cette ignoble fait, s’indigner parce que cela est un fait qui reste trop étendu et en vouloir fermement aux pays qui laissent ces conditions de travail perdurer serait la solution, l’AFP concernant Madagascar diffusait cette information : « Le ministère de la Population a reçu plus de 600 demandes de rapatriement de la part des travailleuses ou de leurs familles. En 2010, près de 500 sont rentrées à Madagascar avant la fin de leur contrat, selon le SPDTS. Plus de 7.000 Malgaches travailleraient actuellement aujourd'hui au Liban. »<br /><br />-. Les plus jeunes, encore mineurs, sont vendus à la classe moyenne malgache : A Madagascar il n’y a pas de ma connaissance, et je n’y ai vécu que 25 ans, de « vente » de femmes. En général il arrive que les familles qui en ont les moyens emploient des jeunes femmes qui vont alors faire partie de la maison, ce qui est à relever sera que les salaires peuvent être très bas, voire plus bas que les salaires minimums, et les conditions seront peu confortables, mais cela n’en fait pas un marché de vente d’êtres humains ce qui est tout autre chose.<br /><br /><br />Dans la conclusion je vous rejoins, à cela près que « infléchir son destin » aurait été plus faisable si les ingérences et soutiens de l’extérieur n’avaient pas permis que cette crise ne s’éternise et face place à toutes ces horreurs dans un pays fort de sa culture, de ses traditions et de sa gentillesse. La tradition occupe encore les âmes malagasy, qui composent un peuple courageux et travailleur, qui parvient encore à ne pas se laisser atteindre par la situation.<br />Les Malagasy sont des gens croyants et également tournés vers les ancêtres, et en cela ils respectent infiniment nombre de rendez-vous familiaux ou communautaires, en ce qui va concerner la magie noire ou les gri-gri bien sûr c’est une terre qui porte ses us, mais ils ne sont pas présents partout et pour tout. Le sourire et l’effort se lit sur les visages, mêmes sur les visages les plus désemparés, vous trouverez l’humilité, et la grandeur d’âme.<br />Les faits atroces qui sont venus ponctuer l’actualité malagasy serviront à enclencher des actions pour qu’ils ne se reproduisent plus, et ont choqué tout un chacun, mais la plus grande sérénité que l’on pourrait offrir à cette terre riche, serait de la laisser se dessiner selon ses mérites et non selon les intérêts nombreux de ceux que vous avez-vous-même appelé des prédateurs, qui ne viennent pas toujours de l’intérieur."<br />Erika Cologon HajajiAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-3906228636200783312014-01-29T02:48:00.001+03:002014-01-29T02:48:09.181+03:00Discours intégral de l'investiture / Président Hery Rajaonarimampianina« Messieurs les Présidents et Chefs d’Etat amis, et leur délégation respective,<br />
Monsieur le Premier ministre,<br />
Monsieur le Ministre d’Etat,<br />
Mesdames et Messieurs les Ministres et Vice-ministres,<br />
Messieurs les Représentants d’Etat et leur délégation,<br />
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Membres du Corps diplomatique,<br />
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Institution, les Autorités civiles et militaires, les Chefs d’Eglise,<br />
Mesdames et Messieurs,<br />
Mes Chers Compatriotes,<br />
Dans ce moment si important pour Madagascar, si important pour l’avenir de nos familles, si important pour moi, le sentiment qui m’envahit est une émotion profonde. Cette émotion, je vous demande de la recevoir simplement comme un témoignage de ma sincérité, de ma vérité et de mon engagement. 2013 s’est terminé sur un magnifique espoir pour l’ensemble du peuple malgache : une élection démocratique a mis fin à un cycle de crise, avec le soutien de l’ensemble de la Communauté internationale. Cette unité, aux premières lueurs de 2014, est un bon présage pour notre Nation. Cette année sera celle de notre renouveau collectif, sous l’emblème de la Force nouvelle qui vient de s’insuffler à Madagascar. Je forme le vœu qu’ensemble nous libérions les énergies pour renverser la fatalité de la misère et de la maladie qui ont tant touché notre pays.<br />
Mes Chers Compatriotes,<br />
<br />
Nous avons réussi à mettre ensemble un terme à cette crise. Aussi, comme il est de tradition républicaine, à l’aube de l’année nouvelle, je présente mes vœux à la Nation, et souhaite que 2014 nous apporte la réussite de nos projets et que la solidarité soit, à nouveau, la marque de notre société. Je souhaite pour chaque citoyen, pour chaque foyer, une année de santé et de prospérité ; je souhaite qu’elle soit l’année de notre reprise économique et le tremplin de notre nouveau rêve ; qu’elle soit l’année où Madagascar redevient la Grande île de lumière et de prospérité.<br />
Mes Chers Compatriotes,<br />
<br />
Je suis, ici, devant vous, empli d’un sentiment d’humilité, face à la tâche nous attend, reconnaissant pour la confiance que vous m’avez témoigné, et conscient des sacrifices que nous aurions à consentir pour restaurer la pleine harmonie de notre société. En ce jour historique, je ressens le poids de la responsabilité de la fonction présidentielle, mais je m’y suis préparé. Le Président de la République est l’ultime recours vers lequel vous êtes en droit de vous tourner. Et, pour cela, je serai un Président disponible et à l’écoute. La responsabilité du Président de la République ne ressemble à aucune autre. Elle est exclusivement construite sur les exigences : l’exigence de rassembler les Malgaches. Notre pays ne sera fort qu’en étant uni. Il doit être fort pour relever le défi auquel nous sommes confrontés ; l’exigence aussi de respecter son engagement, car la confiance en la parole présidentielle est la base indispensable du renouveau de la Nation ; l’exigence aussi de vertu morale car la crise des valeurs n’a jamais été aussi profonde. La crédibilité de notre lutte contre la corruption sera jugée à l’aune de notre exemplarité ; l’exigence de sécurité et de protection, car le peuple malgache n’a jamais été aussi démuni ; l’exigence d’ordre et d’autorité, car depuis trop longtemps, l’autorité de l’Etat est bafouée, sapée, privatisée au préjudice des plus vulnérables et des plus humbles ; l’exigence de résultats, car le peuple malgache a terriblement souffert et il veut voir ses conditions de vie s’améliorer pour, enfin, croire dans son futur ; l’exigence de justice, car depuis bien trop longtemps, le peuple malgache a le sentiment de vivre dans un monde d’iniquité où les droits ne sont pas les mêmes pour tous ; l’exigence de rendre au travail sa valeur morale et sa capacité d’émancipation.<br />
Nous devrons tenter l’impossible, chaque semaine, chaque jour, chaque minute. Je sais que vous n’accepterez aucune hypocrisie, aucune lâcheté, aucun calcul dans l’exercice du pouvoir que vous m’avez confié. Vous attendez de moi le respect de mes engagements. Je sais l’importance symbolique de la parole présidentielle : se voir la nécessité qu’elle rassemble parce que le Président incarne l’Unité de la Nation. En tant que Président de tous les Malgaches, je dois être libre de toute idéologie, éviter tout esprit partisan pour incarner l’intérêt général. C’est cela ma référence ultime. En ce sens, je m’entourerai de compétences de tous bords pour renforcer l’Unité Nationale et créer un Madagascar de l’Excellence.<br />
Mes Chers Compatriotes,<br />
<br />
La voix du peuple a choisi. Il convient, maintenant de le servir. Chacun a sa place et dans le respect des institutions. Il nous appartient, à nous tous, élus de la Nation, de travailler au bien commun. Au gouvernement comme au Parlement, dans la majorité ou dans l’opposition. Il de notre devoir de faire honneur au mandat que le peuple nous a confié. Le peuple malgache ne supporte plus l’incurie et attend de son personnel politique et des agents de l’Etat : compétence, probité et loyauté. Nous y veillerons, nous ferons table rase des pratiques du passé et viserons l’efficacité.<br />
Mes Chers Compatriotes,<br />
Je vais construire les conditions du Renouveau et d’un Progrès partager par tous. Nous allons rétablir la confiance dans l’Etat, qui passe par la restauration de l’autorité de l’Etat. Elle s’appuiera sur un socle fondamental constitué des trois piliers de notre programme : la Sécurité, la Justice et la Lutte contre la Corruption. Notre Etat est garant des libertés individuelles et doit être capable de protéger tous nos concitoyens. Rétablir la confiance de l’Etat c’est aussi assurer la sécurité des personnes er des biens en toutes circonstances. En ville comme à la campagne, de jour comme de nuit. Cela signifie que nos compatriotes auront droit à une vie paisible, sans agression, pour vivre de leur propriété sans crainte d’être volés ou spoliés.<br />
J’ai une vision claire de la défense de l’intégrité territoriale de Madagascar, pour que le pays soit un territoire sécurisé, dans un climat propice aux activités de développement. A cet effet, la politique de la Défense et de la Sécurité nationales sera résolument centrée sur la Sécurité intérieure, sans minimiser la sécurité des ressources stratégiques et vitales, tout en respectant les engagements internationaux. Je suis conscient de la fragilité de la Sécurité intérieure, et de la mise en coupe réglée de nos ressources naturelles et des potentialités économiques. C’est pourquoi je veux un Etat qui protège nos frontières aériennes et nos 5.000 kilomètres de côte ; je veux un Etat qui protège nos zones de pêche et nos richesses naturelles ; je veux un Etat qui assure notre Défense nationale contre la piraterie, contre les trafics en tous genres et grâce à la neutralité et à l’engagement de nos Forces armées, de la Gendarmerie et de la Police nationale.<br />
<br />
Je veux aussi une démocratie apaisée pour mettre en place un programme de décentralisation effectif qui répond mieux aux besoins de la population. Je veux donner aux élus les responsabilités qu’ils attendent. Madagascar a besoin d’une politique de décentralisation réussie pour accélérer ce développement. Il s’agit de construire un cadre pérenne et durable de l’action publique dans son ensemble. Un cadre qui correspond aux aspirations locales et qui permet à l’action publique de gagner en efficacité, en réactivité et en proximité. Rétablir la confiance de l’Etat, c’est aussi réformer la Justice de l’Etat. La Justice devrait être accessible à tous et égales pour tous. Nous devrons lutter contre l’impunité et restaurer la confiance des Malgaches et des Etrangers dans notre Justice.<br />
Des pratiques rénovés vont recréer la confiance dans les Institutions de notre pays pour que les investisseurs internationaux puissent venir investir à Madagascar sans crainte ni retenue et, ainsi, contribuer à notre développement et à notre progrès dans le cadre d’une croissance qui profite à tous. Rétablir la confiance dans l’Etat par ceci : par la Lutte contre la Corruption. Lutte contre la Corruption sera une de mes principales priorités. La corruption devient l’un des obstacles majeurs du développement général. La corruption fausse la concurrence, entraine la mauvaise utilisation des fonds publics. Je ne partirai pas dans une chasse aux sorcières du passé (2 fois) mais je veux que ceux qui se reconnaissent dans cette description et ces propos sachent que le changement est en marche, que rien ne pourra l’arrêter et que je n’admettrai aucune dérive.<br />
La culture de l’impunité est révolue et je m’engage à organiser une lutte sans merci contre tous les détournements de biens et de deniers publics ; contre tout enrichissement illicite, tout racket ou encore toute utilisation abusive des biens publics. Le rétablissement de l’autorité de l’Etat conduira au retour de l’Etat de droit et mettra un terme définitif au cycle de crises et favorisera notre croissance économique.<br />
Mesdames et Messieurs,<br />
Mes Chers Compatriotes,<br />
<br />
Nul n’ignore que nous sommes au milieu d’une crise importante tant nationale d’internationale. Il nous faut, désormais, construire des conditions d’un Progrès partagé par tous. Nous devons nous donner les moyens de notre croissance en développant nos infrastructures, celle de tous les transports mais aussi les infrastructures électriques, car l’électricité pour tous, est le moyen d’offrir à Madagascar les moyens de ressources de la modernité. Mais nous devons aussi être attractifs aux investisseurs étrangers. Notre réforme de la Justice confortera leur confiance dans notre Etat de droit. Nous devons leur donner envie de contribuer, en faisant preuve de créativité en matière juridique et fiscale, pour que Madagascar devienne, dans le respect des normes internationales, une place attractive et sûre. Nous devons créer un développement des affaires favorables à l’initiative économique mise en place. Je veux que le marché intérieur soit organisé pour permettre aux producteurs de valoriser leurs produits, afin de soutenir nos agriculteurs et nos artisans. Que des systèmes de micro-finance soient créés pour favoriser l’accès de tous au crédit et développer notre entrepreunariat. Je tiens à ce que cette relance et ce progrès se fassent avec l’implication personnelle de chaque Malgache et doivent se faire par la valorisation du travail.<br />
Madagascar va renaître grâce au travail de son peuple uni et soudé dans ce rêve de réussite collective. Je serais toujours à vos côtés pour vous donner les moyens de relancer la croissance économique de Madagascar. Cette croissance, nous allons la fabriquer avec nos talents, avec notre imagination, notre audace et notre courage. Je vais mettre en œuvre une politique globale en agissant sur tous les leviers, aussi bien en direction des entrepreneurs, que des ménages, que des entreprises et des administrations. Je veux aussi que ce progrès se traduise en termes de Santé publique. Dans cette matière, nous sommes face à des enjeux terribles et protéiformes. Nous les affronterons avec détermination.<br />
Le progrès de Madagascar ne sera durable que s’il permet l’Education de ses enfants. Il passera par la restauration de notre niveau d’enseignement, tant en ville que dans mes campagnes, pour que les enfants d’aujourd’hui, aient, au moins, le même niveau d’instruction que leurs grands-parents et par la constitution de pôles d’enseignement d’excellence. C’est par l’enseignement professionnel que nous adopterons les compétences des travailleurs malgaches aux besoins du marché. Mais l’Education doit conduire à apporter une attention particulière au Sport. Il est porteur de valeurs fondamentales tels que l’effort, le respect et le courage qui sont des exemples pour notre jeunesse. Je veux que nous retrouvions notre Communion nationale. Cette Communion nationale au travail du Sport qui transcende tous les clivages et nous rassemblent avec fierté derrière nos équipes nationales et nos athlètes.<br />
Mes Chers Compatriotes,<br />
Par cette élection, vous avez voulu tourner la page de la division et de la discorde. Vous avez manifesté au monde votre désir de rétablir l’équilibre de notre société dans une démocratie apaisée. Notre société a besoin de sécurité, de justice et de croissance. Mais elle a aussi besoin d’harmonie. Nous devons retrouver le respect de l’autre et garantir aux femmes l’égalité des droits. Madagascar a besoin de tous les talents qui nous allons favoriser la promotion des femmes et veilleront à leur représentativité à tous les niveaux. Nous devons aussi retrouver le respect de l’Ecologie pour protéger notre patrimoine naturel qui est l’un des plus riches de l’Humanité. Tout cela passera par un état des lieux, par un programme qui va être basé sur le reboisement, par la suspension temporaire de l’exploitation des forêts et par un acte citoyen de la plantation par chaque enfant malgache d’un arbre tous les ans.<br />
Mesdames et Messieurs,<br />
Mes Chers Compatriotes,<br />
<br />
Il y aura toujours des gens pour s’interroger sur l’ampleur de nos ambitions et suggérer que notre système n’est pas capable de faire face à ces changements, que notre société est trop figée. Ces cyniques ne peuvent pas comprendre que Madagascar a déjà changé. Notre population est jeune et dynamique, elle a soif de changement et de reconnaissance. Les arguments de politique politicienne auxquels nous avons eu droit depuis si longtemps ne valent plus rien. Les défis face à nous sont immenses et les Malgaches ont en eux toutes les valeurs pour les affronter : le travail, l’honnêteté et le courage et le respect des règles, la tolérance et la curiosité, la loyauté et le patriotisme. Elles sont vraies et intimement lié à l’âme malgache.<br />
Mesdames et Messieurs,<br />
Mes Chers Compatriotes,<br />
<br />
<br />
Ce qui est requis, aujourd’hui, c’est un retour à ces vérités. Ce qui nous est demandé, maintenant, c’est une nouvelle ère de responsabilité, une renaissance. Aujourd’hui, je voudrais remercier tous ceux et toutes celles qui m’ont accompagné lors de cette campagne présidentielle ; tous ceux qui m’ont aidé, tous ceux qui m’ont soutenu, tous ceux qui m’ont entouré. Sans vous, tout ceci n’aurait pas pu arriver. Mais aujourd’hui, je vais vous demander, à vous, ma famille politique et mes amis, de m’aider une fois encore pour favoriser le grand dessein d’Unité nationale qui est le mien. Je veux que vous compreniez que ce n’est pas de nous qu’il s’agit mais de Madagascar, de notre avenir politique, de notre place dans le monde. Je demande donc à mes amis de me laisser libre, libre d’aller vers les autres, libre d’aller vers celui qui n’a jamais été mon ami, qui n’a jamais appartenu à notre clan, à notre famille politique et, parfois même, qui nous a combattu.<br />
Car lorsqu’il s’agit de Madagascar, il n’y a plus de camp. Je vous demanderai de comprendre que je ne serai pas le Président des partis ; que je ne serai pas le Président d’une Région mais que je suis le Président de tous les Malgaches. Et je demande, même à mes adversaires politiques, de me faire me crédit de la bienveillance sans laquelle il n’y a pas de compréhension possible. Je leur demande, enfin, de respecter les règles démocratiques et de ne viser, dans leurs actions, que le bien commun.<br />
Mesdames et Messieurs,<br />
Mes Chers Compatriotes,<br />
Au moment où le peuple malgache m’a choisi au suffrage universel, je veux convaincre chaque Malgache que son pays a besoin de lui, de son énergie et de son soutien et qu’il réside à Madagascar ou fasse partie de la Diaspora. Les défis auxquels nous avons à faire face sont importants et nombreux mais nous les relèverons ensemble en constituant un gouvernement d’unité et d’action pour que tous les Malgaches voient rapidement dans leur vie quotidienne, les effets de la politique de ceux qu’ils viennent d’élire.<br />
Je voudrais aussi dire à nos amis dans le monde que nous aurons besoin de leur aide et de leur soutien, pour que cette immense espérance qui s’est levée ne soit pas déçue. Madagascar est aussi fière d’appartenir aux communautés de l’Afrique australe et de l’océan Indien, et je lance un très fraternel salut à nos amis et nos voisins. Depuis la Grande île, je leur dis que nous comptons sur eux pour venir soutenir nos efforts de développement car nous partageons une Communauté de destin.<br />
Mesdames et Messieurs,<br />
Mes Chers Compatriotes,<br />
Ensemble, par notre travail, et avec le soutien de nos amis, nous relèverons tous les défis.<br />
Ensemble, nous porterons Madagascar sur les plus hautes marches de la croissance.<br />
Et c’est Ensemble que nous pourrons être fiers d’être Malgaches, en regardant le chemin parcouru.<br />
Vive la République, vive Madagascar !<br />
Je vous remercie, Mesdames et Messieurs. »Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0Madagascar-18.766947 46.869106999999985-33.999287499999994 26.214809999999986 -3.5346064999999989 67.523403999999985tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-45226134875553510352014-01-29T02:46:00.001+03:002014-01-29T02:46:26.763+03:00MADAGATE / Arrêt officialisant le Président Hery RajaonarimampianinaArrêt n°10-CES/AR du 17 janvier 2014 portant proclamation des résultats définitifs du second tour de l’élection présidentielle du 20 décembre 2013.<br />
<strong>La Cour Electorale Spéciale,</strong> Vu la Constitution ; Vu l’ordonnance n°2001-003 du 18 novembre 2001 relative à la Haute Cour Constitutionnelle ; Vu la loi organique n°2012-005 du 22 mars 2012 portant Code électoral ; Vu la loi organique n°2012-015 du 1er août 2012 relative à l’élection du premier Président de la quatrième République ; Vu la loi n°2011-014 du 28 décembre 2011 portant insertion dans l’ordonnancement juridique interne de la Feuille de route ; Vu la loi n°2012-014 du 26 juillet 2012 portant création d’une chambre spéciale dénommée Cour Electorale Spéciale au sein de la Haute Cour Constitutionnelle ; Vu la loi n°2013-008 du 1er août 2013 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°2012-014 du 26 juillet 2012 portant création d’une chambre spéciale dénommée «Cour Electorale Spéciale (CES) » au sein de la Haute Cour Constitutionnelle ; Vu l’ordonnance n°2013-002 du 12 août 2013 portant loi organique modifiant et complétant certaines dispositions de la loi organique n°2012-015 du 1er août 2012 relative à l‘élection du premier Président de la quatrième République ; Vu le décret n° 2013-154 du 12 mars 2013 fixant les conditions d’application des dispositions de la loi organique n° 2012-015 du 1er août 2012 relative à l’élection du premier Président de la quatrième République ; Vu le décret n°2013-606 du 9 août 2013 abrogeant le décret n°2012-978 du 7 novembre 2012 et constatant la nomination des nouveaux membres élus et désignés au sein de la chambre spéciale dénommée « Cour Electorale Spéciale » (CES) au sein de la Haute Cour Constitutionnelle ; Vu l’Arrêt n°01-CES/AR du 22 novembre 2013 portant proclamation des résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle du 25 octobre 2013 ; Vu la délibération n°001/CENI-T/D/2014 du 3 janvier 2014 portant publication des résultats provisoires du second tour de l’élection du premier Président de la quatrième République du 20 décembre 2013 ; Vu les requêtes et les documents électoraux reçus à la Cour Electorale Spéciale ; Les rapporteurs ayant été entendus ; Après en avoir délibéré conformément à la Constitution et à la loi ;<br />
Considérant que la Commission Electorale Nationale Indépendante pour la Transition (CENI-T) a publié le 03 janvier 2014 les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 20 décembre 2013 ;<br />
Considérant qu’aux termes de l’article 27 de la loi organique 2012-015 du 1er août 2012 relative à l’élection du premier Président de la quatrième République : « <em>la Cour Electorale Spéciale procède à la proclamation des résultats définitifs au plus tard dans un délai de quinze jours à partir de la date de la publication des résultats provisoires par la Commission Electorale Nationale Indépendante pour la Transition.</em> » ;<br />
Que la proclamation des résultats définitifs du second tour par la Cour Electorale Spéciale ce jour du 17 janvier 2014 rentre bien dans le délai légal ;<br />
<strong><span>I-SUR LA RECEVABILITE DES REQUETES</span></strong><br />
<strong><span>De la recevabilité tenant à la qualité pour agir et au délai de saisine</span></strong> Considérant qu’aux termes des dispositions de l’article 132 de la loi organique n°2012-005 du 22 mars 2012 portant Code électoral, peuvent saisir la Cour Electorale Spéciale, dans un délai de dix jours francs après la clôture du scrutin :- tout électeur régulièrement inscrit sur la liste électorale et ayant participé au vote, sur la régularité du déroulement de la campagne électorale dans la circonscription électorale où il est inscrit, ou sur la régularité des opérations de vote qui se sont déroulées dans le ressort du bureau de vote où il est inscrit ;- chaque candidat ou son délégué ou son mandataire dans toute ou partie de la circonscription concernée par sa candidature ;- tout observateur national dans tous les bureaux de vote où il est mandaté ; Considérant qu’il résulte de ces dispositions que le requérant tient sa qualité, soit de son inscription sur la liste électorale et de sa participation au vote, soit de son admission comme candidat aux élections ou de sa désignation comme représentant du candidat aux élections en tant que délégué ou mandataire de celui-ci, soit de ses fonctions d’observateur national des élections ;<br />
Considérant qu’en application de ces dispositions sont déclarées irrecevables la requête en disqualification du candidat Robinson JEAN LOUIS présentée par RAHARISON Jean Claude, les requêtes relatives aux demandes d’annulation du scrutin présentées par les dames et sieurs RALAIMAMPISAINARINONY Manoel, le Représentant du GTT International Genève, RASOLDIER Julia, RAHARINOSINJATOVO Josiana Sahondra, RANAIVOARIVELO Bakoly, RASOANANDRASANA Viviane et RANDRIAMANALINA Paul Romule, les requêtes relatives aux demandes d’annulation des voix obtenues par le candidat Hery RAJAONARIMAMPIANINA formulées par ANDRIAMIARISOA Bienvenu, le Pasteur KOTOSOA, RAMIANDRISOA Josoa et consorts, RAKOTOFIRINGA Jean Pierre, RAZAFINDRALAMBO Arsène, KENY Urella et consorts, IBRAHIM Abdallah et consorts, TIANA et consorts, la requête relative à une demande d’authentification des bulletins uniques et de recomptage systématiques des voix obtenues par chaque candidat formulée par le Comité pour la Réconciliation Nationale, aux motifs que les requérants n’ont pas qualité pour agir devant la Cour de céans ou que leurs requêtes ont été déposées en dehors du délai légal ;<br />
<strong><span>De la recevabilité tenant à l’objet de la requête</span></strong><br />
Considérant que par requête en date du 08 janvier 2014, enregistrée le même jour au greffe de la Cour Electorale Spéciale, le candidat JEAN LOUIS Robinson sollicite de la Cour de céans la rétractation de son arrêt n°03-CES/AR.14 du 7 janvier 2014 ;<br />
Considérant qu’aux termes de l’article 120 in fine de la Constitution, repris par l’article 43 alinéa 3 de l’ordonnance n° 2001-003 du 08 novembre 2001 relative à la Haute Cour Constitutionnelle : «<em> Les arrêts, décisions et avis de la Haute Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Ils s’imposent à tous les pouvoirs publics ainsi qu’aux autorités administratives et juridictionnelles</em> » ;<br />
Considérant que la demande en rétractation invite le juge électoral à examiner de nouveau le bien-fondé de sa propre décision ; qu’alors qu’en application des dispositions combinées de la Constitution et de l’ordonnance sus-citée, la Cour Électorale Spéciale ne peut plus remettre en cause ses décisions antérieurement prises qui revêtent un caractère définitif ;<br />
Qu’il s’ensuit que la requête en rétractation formulée par le sieur JEAN LOUIS Robinson ne peut qu’être déclarée irrecevable ;<br />
<strong><span>II-SUR LE BIEN-FONDE DES DEMANDES INTRODUITES AUPRES DE LA COUR ELECTORALE SPECIALE</span></strong><br />
<strong><span>De la demande d’annulation du second tour du scrutin de l’élection présidentielle du 20 décembre 2013 sur le territoire national</span></strong><br />
Considérant que par requête en date du 31 décembre 2013, le candidat Robinson JEAN LOUIS, sollicite l’annulation de l’élection présidentielle du 20 décembre 2013 aux motifs que la liste électorale a été manipulée et modifiée au gré du pouvoir de fait et en faveur de son candidat en ce que d’une part, la liste des votants a été énormément modifiée entre les deux tours et a abouti au retrait de 90.475 électeurs environ et que d’autre part, une large augmentation a été constatée dans les régions où le candidat du pouvoir de fait est gagnant ;<br />
Considérant que par arrêt avant dire droit n° 05-CES/AR.14 du 08 janvier 2014, la Cour a ordonné la production par la CENI-T des listes électorales aussi bien pour le premier que pour le second tour de l’élection présidentielle dans les Districts de Sonierana Ivongo, Ambanja, Ambovombe, Bekily, Tuléar II, Amboasary Sud, Betroka, Majunga I et Marovoay ;<br />
Considérant qu’en exécution de cet arrêt, la CENI-T a fait parvenir à la Cour de céans une version électronique de la liste électorale arrêtée le 09 octobre 2013 et utilisée aussi bien pour le premier que lors du second tour de l’élection présidentielle ajoutée de la liste additive des électeurs omis ;<br />
Considérant en outre que la CENI-T a fait parvenir au siège de la Cour Electorale Spéciale les listes électorales utilisées dans les 09 Districts sus-cités, que la Cour de céans a procédé au contrôle des noms figurant dans les listes électorales et qu’aucune anomalie n’a pu être constatée ;<br />
Considérant que le 14 janvier 2014 à onze heures, en son audience publique, la Cour a reçu les observations orales des avocats représentant les deux candidats ;<br />
Considérant que lors de cette audience, le Conseil du candidat Robinson JEAN LOUIS n’a pas pu rapporter à la Cour la preuve de l’existence d’un retranchement de 90.475 électeurs de la liste électorale dans les 09 Districts sus-énumérés ; qu’il ressort en revanche des vérifications effectuées par la Cour que le nombre des inscrits dans les Districts concernés a connu au contraire une augmentation résultant de la liste additive et ce, après comparaison de la version électronique émanant de la CENI-T avec les inscriptions sur les procès-verbaux parvenus au siège de la Cour Electorale Spéciale et suite au contrôle des listes électorales ;<br />
Considérant en conséquence que le motif invoqué tendant à l’annulation de l’élection présidentielle du 20 décembre 2013 au niveau national n’est pas fondé en l’absence de preuves ;<br />
Que la requête du sieur Robinson JEAN LOUIS doit être rejetée comme non fondée ;<br />
<strong><span>Des demandes d’annulation des voix obtenues sur le plan national par les deux candidats</span></strong> Considérant que par arrêt n° 09-CES/AR.14 du 15 janvier 2014, sont rejetées les requêtes formulées par le candidat Robinson JEAN LOUIS tendant à l’annulation des voix obtenues par le candidat Hery RAJAONARIMAMPIANINA ainsi les requêtes formulées par le candidat Hery RAJAONARIMAMPIANINA tendant à l’annulation des voix obtenues par le candidat Robinson JEAN LOUIS sur l’ensemble du territoire national ;<br />
Considérant en premier lieu que le moyen tiré de la participation des autorités publiques à la campagne électorale ne saurait prospérer ; qu’en second lieu, le moyen tiré des manœuvres frauduleuses de l’Administration n’est pas fondé et qu’enfin, le moyen tiré de l’effet de l’annulation d’un acte administratif est inopérant ;<br />
<strong><span>De la demande de disqualification des deux candidats</span></strong><br />
Considérant que par arrêt n°03-CES/AR.14 du 07 janvier 2014, la Cour Electorale Spéciale a rejeté les requêtes formulées par le candidat JEAN LOUIS Robinson tendant à la disqualification du candidat Hery RAJAONARIMAMPIANINA et la requête formulée par Hery RAJAONARIMAMPIANINA, à titre reconventionnel, tendant à la disqualification du candidat JEAN LOUIS Robinson ; Considérant que par le même arrêt, la Cour Electorale Spéciale a relevé que les deux candidats ne détiennent plus la qualité d’autorité publique ni de celle de personne privée chargée de gérer un service public ; que dans ces conditions, ils sont insusceptibles de détenir ou d’user de prérogatives de puissance publique ; qu’il en résulte que les dispositions de l’article 134 du Code électoral ne leur sont pas applicables ; que dès lors les requêtes en disqualification ne peuvent qu’être rejetées comme non fondées ;<br />
<strong><span>De la confrontation, de la vérification et du recomptage contradictoires des bulletins de vote utilisés</span></strong><br />
Considérant que le candidat Robinson JEAN LOUIS demande à la Cour Electorale Spéciale d’ordonner la suspension de la proclamation des résultats partiels aux fins de vérification, de confrontation et de recomptage contradictoires des bulletins de vote utilisés quant à leur numéro de série et ce, par rapport aux souches et de recomptage contradictoire des bulletins de vote pour définir le résultat probable, le tout en présence des représentants du sieur Robinson JEAN LOUIS; qu’il fait valoir que cette démarche est nécessaire face à plusieurs suspicions de fraude massive lors de l’ élection présidentielle du second tour qui s’est déroulée le 20 décembre 2013 et pour une bonne et saine administration de la Justice ;<br />
Considérant dès l’abord qu’au niveau des bureaux de vote, les décomptes de voix s’effectuent au moment du dépouillement public des résultats par les soins des membres des bureaux de vote et des scrutateurs ; Que le dépouillement des résultats des opérations électorales est régi par les prescriptions des articles 98 à 114 de la loi organique n°2012-005 du 22 mars 2012 portant Code électoral ;<br />
Considérant qu’en application combinée des articles 112 et 114 du Code électoral, chaque délégué de candidat, présent au moment du dépouillement, a droit à la copie du procès-verbal des opérations électorales et que chaque copie a valeur d’original ;<br />
Considérant qu’en vertu des dispositions de l’article 122 alinéa 2 du Code électoral, le candidat ou ses représentants dûment mandatés peuvent demander la confrontation des procès-verbaux soit au niveau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI-T) ou de ses démembrements, soit au niveau de la Cour Electorale Spéciale ; Qu’il échet toutefois de préciser qu’il appartient au requérant d’indiquer les bureaux de vote où la confrontation des procès-verbaux est sollicitée et que les preuves relatives aux suspicions de fraude doivent être rapportées ;<br />
Considérant que la Cour Electorale Spéciale, au vu des garanties légales entourant les opérations électorales, estime qu’un nouveau décompte de voix dans tous les bureaux de vote sur tout le territoire national n’est plus utile ;<br />
Considérant qu’en tout état de cause, la Cour Electorale Spéciale, dans l’exercice de ses fonctions, soit par saisine d’office lors du contrôle de légalité des procès-verbaux des bureaux de vote et des sections de recensement matériel de vote, soit à la suite de requêtes introduites, est habilitée, en cas d’irrégularités dûment constatées, à procéder ou au redressement ou à la rectification ou à l’annulation partielle ou totale des résultats des opérations électorales ;<br />
Considérant par ailleurs que la législation en matière électorale a fixé des mesures pratiques qui contribuent à la transparence du processus électoral et permettant au candidat de relever les irrégularités ou les violations de dispositions législatives ou réglementaires à chaque niveau ;<br />
Qu’il en est ainsi du droit du candidat à l’élection présidentielle d’être représenté dans chaque bureau de vote par un délégué titulaire ou un délégué suppléant habilité à observer l’élection selon l’article 69 du Code électoral ;<br />
Qu’en outre, chaque candidat à l’élection présidentielle peut désigner deux représentants siégeant de plein droit au sein de la Commission Electorale Nationale Indépendante pour la Transition et de ses démembrements pour assister aux travaux en tant qu’observateurs ;<br />
Considérant que par Décision n°25-CES/D du 28 décembre 2013, la Cour Electorale Spéciale a rejeté la requête du sieur ROBINSON Jean Louis;<br />
Considérant que par requêtes distinctes datées du 30 décembre 2013, le candidat JEAN LOUIS Robinson, représenté par Maître Hasina ANDRIAMADISON, avocat au barreau de Madagascar, demande à titre principal la vérification, la confrontation et le recomptage contradictoire des bulletins de vote utilisés lors de l’élection présidentielle du 20 décembre 2013 dans 196 bureaux de vote dont la liste se trouve en annexe ; à défaut, à titre subsidiaire, l’annulation des résultats des opérations électorales dans les bureaux de vote concernés ;<br />
Considérant que la CENI-T a fait parvenir au siège de la Cour de la Cour les documents électoraux correspondants aux bureaux de vote concernés ;<br />
Que la Cour de céans a procédé à la vérification et à la confrontation des procès-verbaux émanant de la CENI-T avec ceux en possession du requérant et ceux détenus par la Cour Electorale Spéciale ;<br />
Qu’en outre, la Cour a procédé au contrôle de l’authenticité des bulletins de vote qui lui sont parvenus et a constaté que les numéros de série des bulletins de vote utilisés correspondent à ceux inscrits sur les procès-verbaux des opérations électorales ;<br />
Qu’en tout cas, lors du contrôle effectué par la Cour, aucune anomalie n’a pu être relevée ;<br />
Qu’il échet de rejeter les requêtes formulées par le candidat Robinson JEAN LOUIS ;<br />
<strong><span>Des irrégularités des opérations électorales dans les bureaux de vote :</span></strong> Considérant que par le truchement de Maîtres Nicole ANDRIANARIVOSON, Lala RATSIRAHONANA, Sahondra RANDRIAMORASATA, Henry RABARY-NJAKA, Armand Fredon RATOVONDRAJAO et Rakoto F. RANAIVOMANANA, le candidat Hery RAJAONARIMAMPIANINA demande à la Cour l’annulation des voix obtenues par le candidat JEAN LOUIS Robinson dans les bureaux de vote du District d’Antsirabe I :<br />
Fokontany Ivory, EPP Karmaly salles 1, 2 et 4 Fokontany Andrangy, EPP Andrangy, salles 1 et 2 Fokontany Ambositrakely, EPP Fananana Ambositrakely, salle 1 Fokontany Mahazina, EPPAmbavahadimangatsiaka, salles 1-2-3 Fokontany Antanety, EPP Mandaniresaka salles 2 et 3 Fokontany Ambalavato 601, EPP Fitsindronana, salle 1 Fokontany Ambohimanarivo, EPP Ambohimanarivo, salles 1 et 2 Fokontany Ambohimanga, EPP Ambohimanga, salle 1;<br />
Que le requérant, à l’appui de sa demande, expose:- que dame RAZAFIARISOA Hanta Pascaline, membre du Comité Electoral du District (CED) d’Antsirabe I et appartenant à la mouvance RAVALOMANANA, a confisqué et emmené à son domicile les procès-verbaux des opérations électorales au nombre de quinze contenant des résultats pour ne les rendre à la Section de Recensement Matériel de Vote que le 21 décembre 2013 ;- que l’incident est confirmé par le président du Comité Electoral de District ;- que la violation du Code électoral au moyen du fait rapporté est confirmée par onze témoins ayant signé chacun une lettre corroborant l’incident relevé ; que sont versées au dossier les cartes d’électeur ou les cartes nationales d’identité des témoins ;<br />
Considérant d’emblée que la distribution de sommes d’argent en contrepartie d’un vote en faveur d’un candidat signifie l’achat du vote constituant une infraction pénale qui échappe à la compétence de la Cour de céans ;<br />
Considérant que la preuve n’est pas rapportée qu’un membre d’un bureau de vote a indiqué aux électeurs le choix du candidat le jour du scrutin ou que les membres du bureau de vote ont marqué par « X » les bulletins de vote avant leur introduction dans l’urne ;<br />
Considérant cependant qu’il ressort de l’examen des pièces du dossier, qu’il est établi que dans le District d’Antsirabe I, Dame Razafiarisoa Hanta Pascaline a amené à son domicile les procès-verbaux des opérations électorales contenant des résultats pour ne les rendre que le 21 Décembre 2013 ; Que ces faits rentrant en violation des dispositions de l’article 113 du Code Electoral, et constituant une atteinte à la sincérité du scrutin, sont de nature à entraîner l’annulation des opérations électorales dans les bureaux de vote concernés mais pas l’annulation des voix obtenues par un candidat ;<br />
Qu’il échet d’annuler les opérations électorales des bureaux de vote cités ci-dessus, tous situés dans le District d’Antsirabe I ;<br />
Considérant que par requête en date du 31 décembre 2013, dame RABENJAMINA née JEAN LOUIS Laura demande à la Cour de Céans l’annulation des voix obtenues par le Candidat Hery RAJAONARIMAMPIANINA dans le District d’Antananarivo Antsimondrano, Commune Ambalavao, Fokontany Ambohimamory, Bureau de vote n° 110503060101 ;<br />
Considérant que lors du dépouillement, les candidats JEAN LOUIS Robinson et RAJAONARIMAMPIANINA Hery ont respectivement obtenu 24 et 50 voix ; que sur la copie du procès verbal reçu par leur délégué, les voix obtenues par les deux candidats sont 42 pour le candidat JEAN LOUIS Robinson et 50 pour le candidat RAJAONARIMAMPIANINA Hery ;<br />
Considérant qu’après confrontation des procès-verbaux et recomptage des voix, la Cour a pu relever que les résultats inscrits sur la feuille de dépouillement et les procès verbaux ne représentent aucune incohérence ; que l’erreur manifeste soulevée par la requérante ne s’est présentée que dans le procès-verbal détenu par le délégué du candidat JEAN LOUIS Robinson ;<br />
Que par conséquent, il échet de rejeter la demande de la dame RABENJAMINA née JEAN LOUIS Laura ;<br />
Considérant que par requête en date du 31 décembre 2013, le candidat Hery RAJOANARIMAMPIANINA, par le truchement d’un collectif d’avocats dirigé par maître Nicole ANDRIANARIVOSON demande à la Cour de céans d’annuler le résultat du scrutin dans le bureau de vote n° 410209010101 salle n° 01 EPP Marokoro, District de Maevatanàna aux motifs que le procès-verbal des opérations électorales a été rédigé au bureau de la Commune de Marokoro en présence du Maire de ladite Commune ;<br />
Que le requérant verse au dossier trois déclarations de témoignages individuels et séparés ;<br />
Considérant qu’en application des dispositions de l’article 136 alinéa 4 du Code électoral, la Cour apprécie souverainement la force probante des pièces versées au dossier ;<br />
Considérant ainsi que la Cour estime que lesdits témoignages ne constituent pas des preuves suffisantes pouvant justifier l’annulation du scrutin dans le bureau de vote concerné ;<br />
Qu’il échet de rejeter la requête comme non fondée ;<br />
<strong><span>De l’annulation des opérations électorales pour omission de formalités substantielles</span></strong><br />
Considérant qu’en application des dispositions de l’article 32 alinéa 2 de la loi organique n° 2012-015 relative à l’élection du premier Président de la quatrième République, la Cour Electorale Spéciale, en l’absence de tout recours, s’est saisie d’office pour sanctionner la violation des dispositions législatives ;<br />
Qu’il en est ainsi en cas de constatation de défaut de signatures et d’omission des noms des membres du bureau de vote dans le procès-verbal des opérations électorales en violation des dispositions de l’article 109 alinéa 3 du Code électoral ;<br />
Que pour ce motif, il échet d’annuler les opérations électorales dans 27 bureaux de vote dont la liste se trouve en annexe ;<br />
<strong><span>De l’annulation des opérations électorales pour commission d’infractions pénales</span></strong><br />
Considérant que le Code électoral en son article 159 dispose que ceux qui par actes ou omissions, même en dehors des bureaux de vote, ont porté atteinte ou tenté de porter atteinte à la sincérité du scrutin, violé ou tenté de violer le secret du vote, empêché ou tenté d’empêcher les opérations du scrutin ou d’entraver le déroulement des opérations électorales ou qui par les mêmes actes ou omissions en ont changé ou tenté de changer les résultats sont punis de un à cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de Ariary 600.000 à Ariary 6.000.000 ;<br />
Considérant en outre qu’en vertu de l’article 162 du même Code : « <em>Tout vendeur et tout acheteur de suffrage sont condamnés chacun à une amende égale au double de la valeur des choses reçues ou promises. En outre, toute personne qui, à l’occasion d’une élection ou d’une consultation référendaire, a acheté ou vendu un suffrage à un prix quelconque, est privée de ses droits civiques et déclarée incapable d’exercer aucune fonction publique ou interdite d’exercer aucun mandat public électif pendant cinq à dix ans. »</em><br />
Considérant que par requête en date du 31 décembre 2013, la dame RAZAFIARIVONJY Henriette sollicite l’annulation des voix obtenues par le candidat Hery RAJAONARIMAMPIANINA ou l’annulation des opérations électorales dans les bureaux de vote n° 501108040101 et n° 501108040102, Commune d’Andilanatoby, District d’Ambatondrazaka aux motifs que les délégués du candidat Hery RAJAONARIMAMPIANINA ont encore procédé le jour du scrutin à la propagande et à l’achat de voix de leur candidat ;<br />
Considérant que par requête en date du 31 décembre 2013, le sieur RAKOTOARIMANANA Jean William sollicite l’annulation des résultats du bureau de vote n° 510104040101, Commune d’Ambatosoratra, fokontany Ambatosoratra- Ambodivoara, aux motifs que des coups et blessures volontaires ont été perpétrés sur la personne du délégué du candidat JEAN LOUIS Robinson lors de l’opération de dépouillement dans la nuit du 20 décembre 2013 ;<br />
Considérant que les faits allégués ci-dessus, constituant des infractions pénales dont la connaissance relève exclusivement des juridictions répressives, ne sauraient valablement motiver par eux-mêmes une quelconque demande d’annulation des opérations électorales ; qu’en conséquence, il y a lieu de rejeter lesdites requêtes;<br />
<strong><span>De l’annulation des opérations électorales pour absence de documents électoraux</span></strong><br />
Considérant qu’aux termes des dispositions de l’article 112 du Code électoral : «Le procès-verbal est établi en plusieurs exemplaires ayant valeur d’original en fonction des destinataires.<br />
Dans tous les cas, la commission électorale nationale indépendante ou ses démembrements au niveau territorial et les juridictions compétentes sont destinataires chacun en priorité d’un exemplaire du procès-verbal » ;<br />
Qu’il résulte de ces dispositions que la Cour Electorale Spéciale, étant la juridiction compétente, doit être destinataire d’un exemplaire de chaque procès-verbal de tous les bureaux de vote ;<br />
Que suite à la non-réception par la Cour de 13 procès-verbaux nécessaires à l’exercice de son contrôle sur les opérations de vote dans les bureaux de vote concernés et malgré les diligences initiées, la Cour est amenée à annuler lesdites opérations au sein des bureaux de vote qui figurent en annexe du présent arrêt ;<br />
<strong><span>III-SUR LA CARENCE DE RESULTATS DANS LES BUREAUX DE VOTE</span></strong><br />
Considérant qu’aux termes des dispositions de l’article 119 du Code électoral en son alinéa 3 : « <em>Si pour des raisons majeures, les résultats d’un ou de plusieurs bureaux de vote n’ont pas pu lui être acheminés, la section de recensement matériel des votes dresse un procès-verbal de carence » ;</em>Que la Cour a relevé 22 bureaux de vote objet de procès-verbaux de carence dont la liste se trouve en annexe du présent arrêt;<br />
Qu’il échet d’en prendre acte ;<br />
<strong><span>IV- DES RAJOUTS EXCESSIFS A LA LISTE ELECTORALE</span></strong><br />
Considérant qu’aux termes des dispositions de l’article 97 du Code électoral : « Les fonctionnaires, magistrats, agents de la fonction publique, militaires de l’Armée ou membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante ou ses démembrements au niveau territorial qui se trouvent, le jour du scrutin, en dehors de leur fokontany de résidence, mais dans la même circonscription électorale, peuvent participer au vote en présentant leur ordre de mission ou toute autre pièce en tenant lieu, leur carte d’électeur et leur carte nationale d’identité, au président d’un des bureaux de vote de la localité où ils se trouvent en service ou temporairement affectés » ;<br />
Considérant ainsi que la qualité du votant découle ou de son inscription sur la liste électorale ou de son rajout à la liste sur présentation d’une des pièces justificatives citées à l’article sus-cité ; qu’en conséquence, en dehors de ces cas, aucun rajout ne peut être pris en compte ;<br />
Considérant alors que la Cour de céans a procédé à l’annulation des opérations électorales due à l’existence de rajouts manifestement excessifs sans justification aucune ayant modifié le sens du vote dans 03 bureaux de vote dont la liste est annexée au présent arrêt;<br />
* * *<br />
Considérant qu’aux termes des dispositions de l’article 27 de la loi n°2012-014 du 26 juillet 2012 portant création de la Cour Electorale Spéciale, celle-ci procède à la proclamation des résultats définitifs au plus tard dans un délai de quinze jours à partir de la date de la publication des résultats provisoires par la Commission Electorale Nationale Indépendante pour la Transition ;<br />
Que la Cour Electorale Spéciale, aux termes de l’article 28 de la même loi, procède en séance publique à la proclamation officielle des résultats, en spécifiant :- le nombre total des électeurs inscrits ; - le nombre total des votants ; - le nombre total des bulletins blancs et nuls ;- le nombre total des suffrages exprimés ;- le nombre des suffrages exprimés recueillis par chaque candidat ;<br />
Considérant qu’en application de l’article 30 de la loi sus citée, est proclamé élu au second tour le candidat qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés ;<br />
<strong>Par ces motifs, La Cour Electorale Spéciale Arrête :</strong><em></em><br />
<strong>Article premier.</strong>- Sont déclarées irrecevables la requête en disqualification du candidat Robinson JEAN LOUIS présentée par RAHARISON Jean Claude, les requêtes relatives aux demandes d’annulation du scrutin présentées par les dames et sieurs RALAIMAMPISAINARINONY Manoel, le Représentant du GTT International Genève, RASOLDIER Julia, RAHARINOSINJATOVO Josiana Sahondra, RANAIVOARIVELO Bakoly, RASOANANDRASANA Viviane et RANDRIAMANALINA Paul Romule, les requêtes relatives aux demandes d’annulation des voix obtenues par le candidat Hery RAJAONARIMAMPIANINA formulées par ANDRIAMIARISOA Bienvenu, le Pasteur KOTOSOA, RAMIANDRISOA Josoa et consorts, RAKOTOFIRINGA Jean Pierre, RAZAFINDRALAMBO Arsène, KENY Urella et consorts, IBRAHIM Abdallah et consorts, TIANA et consorts, la requête relative à une demande d’authentification des bulletins uniques et de recomptage systématiques des voix obtenues par chaque candidat formulée par le Comité pour la Réconciliation Nationale.<br />
<strong>Article 2</strong>.- Est déclarée irrecevable la requête formulée par le sieur JEAN LOUIS Robinson tendant à la rétractation de l’arrêt n°03-CES/AR.14 du 7 janvier 2014 .<br />
<strong>Article 3</strong>.- Rejette comme non fondée la requête du candidat Robinson JEAN LOUIS tendant l’annulation de l’élection présidentielle du 20 décembre 2013.<br />
<strong>Article 4.</strong>- Rejette comme non fondées les requêtes formulées par le candidat Robinson JEAN LOUIS tendant à l’annulation des voix obtenues par le candidat Hery RAJAONARIMAMPIANINA ainsi que les requêtes formulées par le candidat Hery RAJAONARIMAMPIANINA tendant à l’annulation des voix obtenues par le candidat Robinson JEAN LOUIS sur l’ensemble du territoire national.<br />
<strong>Article 5.</strong>- Rejette comme non fondées les requêtes formulées par le candidat Robinson JEAN LOUIS tendant à la disqualification du candidat Hery RAJAONARIMAMPIANINA et la requête formulée par Hery RAJAONARIMAMPIANINA, à titre reconventionnel, tendant à la disqualification du candidat Robinson JEAN LOUIS.<br />
<strong>Article 6</strong>.- Rejette la requête formulée par le candidat Robinson JEAN LOUIS tendant à la vérification contradictoire, la confrontation et au recomptage contradictoires des bulletins de vote utilisés lors de l’élection présidentielle du 20 décembre 2013.<br />
Rejette également les requêtes distinctes formulées par le candidat Robinson JEAN LOUIS tendant à la vérification contradictoire, la confrontation et au recomptage contradictoires des bulletins de vote utilisés lors de l’élection présidentielle du 20 décembre 2013 dans 196 bureaux de vote dont la liste se trouve en annexe.<br />
<strong>Article 7.</strong>- Rejette comme non fondée la requête du candidat Hery RAJOANARIMAMPIANINA tendant à l’annulation du résultat du scrutin dans le bureau du Fokontany de Marokoro District de Maevatanàna.<br />
Rejette également comme non fondée la requête de la dame RABENJAMINA née JEAN LOUIS Laura tendant à l’annulation des voix obtenues par le candidat Hery RAJAONARIMAMPIANINA dans le bureau de vote n° 110503060101 situé dans le District d’Antananarivo Atsimondrano.<br />
<strong>Article 8.-</strong> Rejette la requête de la dame RAZAFIARIVONJY Henriette tendant à l’annulation des voix obtenues par le candidat Hery RAJAONARIMAMPIANINA ou l’annulation des opérations électorales dans les bureaux de vote n° 501108040101 et n° 501108040102, Commune d’Andilanatoby, District d’Ambatondrazaka.<br />
Rejette également la requête du sieur RAKOTOARIMANANA Jean William tendant à l’annulation des résultats du bureau de vote n° 510104040101, Commune d’Ambatosoratra, fokontany Ambatosoratra- Ambodivoara.<br />
<strong>Article 9</strong>.- Sont annulés les résultats des opérations électorales dans 27 bureaux de vote totalisant 8.601 voix dont la liste se trouve en annexe pour violation de formalités substantielles.<br />
Sont annulés les résultats des opérations électorales dans 03 bureaux de vote totalisant 1.154 voix dont la liste se trouve en annexe pour rajout excessif.<br />
Sont annulés les résultats des opérations électorales dans 13 bureaux de vote dont la liste se trouve en annexe pour absence de documents électoraux.<br />
Prend acte de la carence de résultats électoraux dans 22 bureaux de vote dont la liste se trouve en annexe.<br />
<strong>Article 10.</strong>- Sont arrêtés comme suit les résultats définitifs du second tour de l’élection présidentielle du 20 décembre 2013 :- Nombre des électeurs inscrits…………………………. = 7.971.790- Nombre des votants…………………………………………= 4.043.246- Nombre des bulletins blancs et nuls…………………= 191.786- Nombre des suffrages exprimés……………………….= 3.851.460- Taux de participation……………………………………….= 50,72 %<br />
- Voix et pourcentages obtenus par chaque candidat :<strong>RAJAONARIMAMPIANINA RAKOTOARIMANANA Hery Martial: 2.060.124 soit 53,49 %</strong> JEAN LOUIS Robinson Richard: 1.791.336 soit 46,51%.<br />
<strong>Article 11</strong>.- Proclame élu Président de la République le candidat RAJAONARIMAMPIANINA RAKOTOARIMANANA Hery Martial.<br />
<strong>Article 12</strong>.- La présente décision sera publiée au journal officiel de la République.<br />
Ainsi délibéré et prononcé en son audience publique tenue à Antananarivo, le vendredi dix-sept janvier deux mille quatorze à dix heures, la Cour Electorale Spéciale étant composée de :<br />
Monsieur RAKOTOZAFY François, Président Monsieur RAHARINARIVONIRINA Alisaona, Membre Monsieur RAZAFINDRABE JOSOA Jean Clément, Membre Monsieur RAMANGASON Jean Marie, Membre Madame PELIARIMANANA Augustine Elysée, Membre Monsieur RASIVIARSON Félicien, Membre Monsieur RAKOTONDRABAO ANDRIATSIHAFA Dieudonné, Membre Monsieur RAJERISON Arsène, Membre Monsieur MAHAZAKA Clermont Gervais, Membre Madame RANAMPY Marie Gisèle, Membre Monsieur BEFOUROUACK William, Membre Monsieur RANDRIANTSOA Mong Wai-Tune Serge Lucky, Membre Monsieur ANJARARISON Ken, Membre Monsieur IMBIKI Herilaza, Membre Monsieur RABARISOA Andrianaina, Membre Monsieur RASOLO Nandrasana Georges Merlin, Membre Madame RAHELIMANANTSOA Rondro Lucette, Membre Monsieur ANDRIAMAMPIANDRA Mamy Jaona, Membre et assistée de Maître RALISON Samuel Andriamorasoa, Greffier en Chef.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0Madagascar-18.766947 46.869106999999985-33.999287499999994 26.214809999999986 -3.5346064999999989 67.523403999999985tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-80175737712031996982014-01-29T02:44:00.001+03:002014-01-29T02:44:19.903+03:00Décision n°23-CES/D relative à un recours contre un acte règlementaire<span class="timelineUnitContainer"></span><div class="_5k3v _5k3w clearfix">
<div>
<span class="photo "><img alt="" class="photo_img img" src="https://fbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn2/t1/s720x720/1480766_10151953739627771_1096298979_n.jpg" title="" /></span><br />
<span class="photo "><img alt="" class="photo_img img" src="https://scontent-a-mad.xx.fbcdn.net/hphotos-prn2/s720x720/1463273_10151953739732771_1346413341_n.jpg" title="" /></span><br />
<span class="photo "><img alt="" class="photo_img img" src="https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/s720x720/1488269_10151953739852771_1894675431_n.jpg" title="" /></span><br />
<span class="photo "><img alt="" class="photo_img img" src="https://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-frc3/t1/1480768_10151953740002771_1811914025_n.jpg" title="" /></span><br />
<span class="photo "><img alt="" class="photo_img img" src="https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn2/t1/1480711_10151953740097771_406964425_n.jpg" title="" /></span></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0Madagascar-18.766947 46.869106999999985-33.999287499999994 26.214809999999986 -3.5346064999999989 67.523403999999985tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-42791435303423640592014-01-29T02:24:00.001+03:002014-01-29T02:24:22.636+03:00Madagasikara : Election du prochain Président de la République et cadre 2013Vu la constitution ;<br />
<br />
Vu la loi n° 2011-014 du 28 décembre 2011 portant insertion dans l’ordonnancement<br />
<br />
juridique interne de la feuille de route signée par les acteurs politiques malgaches le 17<br />
<br />
septembre 2011 ;<br />
<br />
Vu la loi organique n° 2012-015 du 1<br />
<br />
<br />
<span><span>er </span></span><span><span>août 2012 relative à l’élection du Premier</span></span><br />
<span><span></span></span>Président de la Quatrième République :<br />
<br />
Le Conseil de ministres entendu en sa réunion du 9 août 2013 ;<br />
<br />
Vu la décision n° 07-HCC/D3 du 12 août 2013 de la Haute Cour Constitutionnelle,<br />
<br />
<strong><span><span>ORDONNE :<br />
<br />
Article premier :</span><br /></span><br /></strong><span><span><br />
<br /></span> </span><br />
<span><span>Les dispositions de l’article 9 de la loi organique n° 2012-015 du 1</span></span><span><span>er</span></span><br />
<span><span> </span></span><span><span></span></span>août 2012 relative à l’élection du Premier Président de la Quatrième République sont<br />
<br />
modifiées comme suit :<br />
<br />
<strong><span><span>Article 9-1 :<br />
<br /></span><br /></span><br /></strong><span><span><br />
<br /></span> </span><br />
<span><span>Le dossier établi en trois exemplaires, accompagné d’un inventaire des</span></span><br />
<span><span></span></span>pièces le composant, est déposé au greffe de la Cour Electorale Spéciale.<br />
<br />
Il en est délivré obligatoirement récépissé de dépôt.<br />
<br />
La candidature peut faire l’objet de retrait volontaire, ou d’une révision par la Cour<br />
<br />
Electorale Spéciale dans les conditions fixées par l’article 9-3 ci-dessous.<br />
<br />
Dans tous les cas, la caution versée est remboursable dans sa totalité.<br />
<br />
<strong><span><span>Article 9-2 :<br />
<br /></span><br /></span><br /></strong><span><span><br />
<br /></span> </span><br />
<span><span>Le retrait de candidature volontaire s’effectue sur la demande du</span></span><br />
<span><span></span></span>candidat.<br />
<br />
La demande est déposée auprès du greffe de la Cour Electorale Spéciale dans un<br />
<br />
délai de huit jours, au plus tard, à compter de la date de publication de la présente<br />
<br />
ordonnance.<br />
<br />
La Cour Electorale Spéciale donne acte immédiatement à la demande de retrait<br />
<br />
volontaire.<br />
<br />
<strong><span><span>Article 9-3 :<br />
<br /></span><br /></span><br /></strong><span><span><br />
<br /></span> </span><br />
<span><span>La demande en révision de la décision n° 01-CES/D du 3 mai 2013</span></span><br />
<span><span></span></span>arrêtant la liste des candidats à l’élection du premier Président de la Quatrième<br />
<br />
République, est admise :<br />
<br />
- Si la décision a été rendue sur des pièces fausses, ou<br />
<br />
- S’il y a fausse information résultant des pièces du dossier, ou<br />
<br />
- S’il y a une anomalie de la décision dans l’application ou l’interprétation<br />
<br />
de la loi<br />
<br />
La demande en révision est ouverte :<br />
<br />
- à tous les candidats déclarés éligibles par la décision n° 01-CES/D du 3<br />
<br />
mai 2013 sus citée ;<br />
<br />
- aux chefs des institutions et aux Présidents des organes de la Transition<br />
<br />
prévus par la Feuille de Route ;<br />
<br />
- aux signataires de la Feuilles de Route.<br />
<br />
Les demandes en révision doivent être motivées et parvenir à la Cour Electorale<br />
<br />
Spéciale dans un délai de deux jours au plus tard après la publication de la présente<br />
<br />
Ordonnance.<br />
<br />
La Cour Electorale Spéciale statue sur le fond de ces demandes dans un délai de<br />
<br />
trois jours au plus tard après saisine, dans le strict respect des dispositions<br />
<br />
constitutionnelles, législatives et réglementaires en vigueur relatives aux conditions<br />
<br />
d’éligibilité des candidats et de recevabilité des dossiers de candidature.<br />
<br />
La décision de révision sera publiée immédiatement.<br />
<br />
<strong><span><span>Article 9-4 :<br />
<br /></span><br /></span><br /></strong><span><span><br />
<br /></span> </span><br />
<span><span>En cas de retrait volontaire, le candidat peut présenter un candidat de</span></span><br />
<span><span></span></span>remplacement. Le dossier de candidature de remplacement doit être joint à la<br />
<br />
demande de retrait, sous peine d’irrecevabilité.<br />
<br />
<strong><span><span>Article 9-5 :<br />
<br /></span><br /></span><br /></strong><span><span><br />
<br /></span> </span><br />
<span><span>En cas d’annulation de candidature suite à une demande en révision, le</span></span><br />
<span><span></span></span>candidat peut présenter un candidat de remplacement qui doit déposer son dossier<br />
<br />
dans un délai de trois jours au plus tard, à compter de la décision de révision.<br />
<br />
<strong><span><span>Article 9-6 :<br />
<br /></span><br /></span><br /></strong><span><span><br />
<br /></span> </span><br />
<span><span>Dans tous les cas, les dossiers de candidature doivent remplir les</span></span><br />
<span><span></span></span>conditions précisées par les articles 5 et suivants de la loi organique n° 2012-05 du<br />
<br />
1<br />
<br />
<br />
<span><span>er </span></span><span><span>août 2012.</span></span><br />
<span><span></span></span>Aucune autre candidature n’est recevable à l’exclusion desdites éventuelles<br />
<br />
candidatures et remplacement.<br />
<br />
<strong><span><span>Article 9-7 :<br />
<br /></span><br /></span><br /></strong><span><span><br />
<br /></span> </span><br />
<span><span>La Cour Electorale Spéciale notifie les décisions qu’elle a prises à la</span></span><br />
<span><span></span></span>Commission Electorale Nationale Indépendante pour la Transition afin de permettre<br />
<br />
à cette dernière de prendre des dispositions appropriées.<br />
<br />
Par dérogation aux dispositions de la Feuille de Route et du Code Electoral, les<br />
<br />
fonctionnaires d’autorité ou les autorités politiques, candidats de remplacement,<br />
<br />
doivent démissionner de leurs fonctions au lendemain de la décision de la Cour<br />
<br />
Electorale Spéciale acceptant leurs candidatures.<br />
<br />
<strong><span><span>Article 9-8 :<br />
<br /></span><br /></span><br /></strong><span><span><br />
<br /></span> </span><br />
<span><span>Tout candidat est autorisé à modifier les caractéristiques à apposer sur</span></span><br />
<span><span></span></span>le bulletin unique, dans un délai de huit jours au plus tard à compter de la<br />
<br />
publication de la présente ordonnance.<br />
<br />
<strong><span><span>Article 2 :<br />
<br /></span><br /></span><br /></strong><span><span><br />
<br /></span> </span><br />
<span><span>Sont et demeurent abrogées toutes dispositions antérieures contraires à la</span></span><br />
<span><span></span></span>présente ordonnance portant loi organique.<br />
<br />
<strong><span><span>Article 3 :<br />
<br /></span><br /></span><br /></strong><span><span><br />
<br /></span> </span><br />
<span><span>En raison de l’urgence et conformément aux dispositions de l’article 4 de</span></span><br />
<span><span></span></span>l’ordonnance n° 62-041 du 19 septembre 1962 relative aux dispositions générales de droit<br />
<br />
interne et de droit international privé, la présente ordonnance entre immédiatement en<br />
<br />
vigueur dès sa publication par émission radiodiffusée et télévisée ou par affichage,<br />
<br />
indépendamment de son insertion au Journal Officiel de la République.<br />
<br />
<strong><span><span>Article 4 :<br />
<br /></span><br /></span><br /></strong><span><span><br />
<br /></span> </span><br />
<span><span>La présente ordonnance portant loi organique sera publiée au Journal officiel</span></span><br />
<span><span> </span></span><br />
<span><span> </span></span><br />
<br />
<span class="photo "><img alt="" class="photo_img img" src="https://fbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn2/1174696_10151682061387771_1552422820_n.jpg" title="" /></span>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0Madagascar-18.766947 46.869106999999985-33.999287499999994 26.214809999999986 -3.5346064999999989 67.523403999999985tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-41360463797148893342014-01-29T02:22:00.001+03:002014-01-29T02:22:32.756+03:00Quels financements pour les candidats en campagne? - Appel de Bagneux/opinion<a href="https://www.facebook.com/notes/erika-cologon-hajaji/quels-financements-pour-les-candidats-en-campagne-appel-de-bagneuxopinion/10151717849968554#" role="button">L'entité -Appel De Bagneux Madagascar-</a><span><span> entre dans le débat et répond à la question ouverte sur les financements des campagnes électorales des candidats aux élections présidentielles à Madagasikara, et leur transparence. <br /><br /><br />..."l’opacité du financement de la campagne de 2001 de Marc Ravalomanana - et y compris, la victoire politique (électorale ?) qui en a suivi - e</span><span>st à l’origine de beaucoup de maux, de blocages et de fantasmes qui empêchent tout déroulement crédible et fiable d’un exercice électoral aujourd’hui.<br /><br />D’abord, l’illusion s’est installée dans la tête de toutes les « prétentions ». Illusion qu’il suffisait d’avoir des « financements » pour prétendre accéder à la magistrature suprême au travers des élections. Puisque Marc Ravalomanana aurait battu Didier Ratsiraka grâce à ses « financements » propres... ou pas...<br />Pourtant sans faire de révélations tonitruantes, quelques menus contrôles suffiraient pour découvrir que les « financements » en question ne viennent pas des « fonds propres » du candidat devenu Président en question. Il suffirait également de regarder les services rendus -une fois qu’il est devenu « chef de l’État » - pour « retour d’investissements » à certains groupes financiers ou industriels extérieurs pour savoir que ces fameux « financements » se sont d’abord faits sur des « deals » payables a postériori sur les richesses publiques du pays.<br />C’est pour cela que l’état d’esprit avec lequel les candidats abordent cette élection est une question essentielle : comptent-ils seulement faire valoir leur puissance financière pour gagner l’élection ? Ont-ils un projet des équipes et de réels soutiens de conviction ou simplement des clientèles aux avidités et servilités pécuniaires pour faire leur électorat ? Qu’ont-ils comme obligations en retour d’investissement vis-à-vis des puissances financières qui viendraient « les soutenir » ?<br /><br />Ensuite, l’autre question sous-jacente est l’insuffisance des réquisits et contrôles préalables au dépôt des candidatures.<br />Insuffisance qui a entraîné notamment cette comédie qui ridiculise l’élection présidentielle, notamment avec cette quarantaine de candidatures dont les deux tiers se concurrencent entre le témoignage inutile et le farfelu honteux. Car, la plupart des justifications de candidature de certains et certaines se fondent justement sur leur éventuelle capacité financière à mener campagne. La campagne électorale se résume ainsi à des successions de « grandes messes » religieuses ou festives et à des déploiements caricaturaux de mobilisations clientélistes rémunérées... Débauches de moyens qui s’opèrent, pendant que l’écrasante majorité de la population est sans abris, sans nourriture et sans aucune sécurité de vie.<br />Il s’agirait donc de commencer d’abord par limiter, par des voies plus politiques de représentativités préalables et de réelles capacités à exercer les plus hautes fonctions de l’État, le nombre de candidatures dans cette élection de la personnalité qui aura, tout de même, à être le premier personnage de la nation et de l’État. Mais il est vrai que lorsque un « mino fotsinty ihany » puis un "DJ" ont accédé à cette haute fonction sous prétexte qu’ils disposaient de la manne financière pour qu’ils y accèdent, il est difficile de retenir toutes les prétentions putatives (qui ne veut pas dire prostitué pressée...).<br /><br />Enfin, la véritable réflexion qui devrait être engagée est celle, conjuguée avec la réduction et la sécurisation du nombre des organisations politiques représentatives, des modalités de financements publics et limités des campagnes électorales.<br />Ces financements publics - contrôlés et limités - permettraient d’éviter les débauches de moyens (et pas seulement de moyens...) qui accompagnent les campagnes électorales, alors que le pays meure de faim.<br />De même, un contrôle accru de ces dépenses de campagne réduirait les inégalités de traitement des candidats - pourvus de représentativités préalables - durant ces fameuses « propagandes ». Cette réflexion est, en vérité, valable dans les pays développé. Mais elle est d’autant plus cruciale dans les pays aux conditions de vie faméliques comme Madagascar.<br /><br />La démocratie coûte effectivement chère pour qu’elle soit ; non seulement galvaudée et contestable, mais également qu’elle soit trop excessivement répétitive pour qu’elle puisse garder son caractère solennel et déterminant... mais ceci est un autre débat. Trop d’élections tuent la démocratie...<br /><br />Pour conclure, concernant l’article partagé par <a href="https://www.facebook.com/notes/erika-cologon-hajaji/quels-financements-pour-les-candidats-en-campagne-appel-de-bagneuxopinion/10151717849968554#" role="button">Erika Cologon Hajaji</a>,(la Nation - sur le questionnement autour des fonds de financement du candidat Hajo Andriainarivelo) il est à noter tout de même qu’il émane d’un journal dont la filiation d’opinion est bien connue et du coup il en devient presque étonnant la valorisation qu’il fait, en creux, de la candidature de <a href="https://www.facebook.com/notes/erika-cologon-hajaji/quels-financements-pour-les-candidats-en-campagne-appel-de-bagneuxopinion/10151717849968554#" role="button">Hajo Andrianainarivelo</a>. Visiblement celui-ci apparait, pour les tenants ou les ex-tenants du pouvoir à Madagascar, comme un prétendant à craindre, donc plutôt sérieux pour les échéances à venir... à suivre...<br />De l'autre côté, pour essayer d'être juste (car nul n'est totalement objectif...), les réactions de <a href="https://www.facebook.com/notes/erika-cologon-hajaji/quels-financements-pour-les-candidats-en-campagne-appel-de-bagneuxopinion/10151717849968554#" role="button">Hajo Komity Mpanohana</a>, semblent plutôt accréditer que leur candidat serait effectivement doté pour affronter financièrement cette campagne... Reste à savoir si ses financements le rendent dépendant ou pas lorsqu'il viendrait à exercer les fonctions de Chef de l’État... En tout cas si sa "famille" (comme vous, nous avons vu, l'article de LOI à ce propos) met - comme on dit - "la main à la poche", ce sera déjà une première par rapport à ses prédécesseurs... Si il est élu... à suivre...</span></span>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0Madagascar-18.766947 46.869106999999985-33.999287499999994 26.214809999999986 -3.5346064999999989 67.523403999999985tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-73457532710442902502014-01-29T02:19:00.001+03:002014-01-29T02:19:44.922+03:00Conditions et contexte d'un dépôt de candidature - Elections 2013Considérant qu’aux termes de l’article 13 de la loi organique n°2012-015 du 1er août 2012 susvisée, « La Cour Electorale Spéciale contrôle les conditions de recevabilité des candidatures et les conditions d’éligibilité des candidats telles qu’elles résultent de la présente loi organique » ;<br />
Considérant qu’après avoir contrôlé et examiné les dossiers de candidature ;<br />
Sur la candidature de Monsieur RAKOTOARIJAONA Avotra Antsiva Avoko<br /> Considérant qu’en date du 28 avril 2013, l’intéressé a déclaré se désister de sa candidature ;<br />
Qu’il échet d’en prendre acte ;<br />
Considérant que les dossiers de candidature doivent contenir les pièces énumérées dans l’article 5 de la loi organique n°2012-015 du 1er aout 2012 relative à l’élection du Premier président de la Quatrième République, pour être recevable ;<br />
Sur la candidature de Madame RAMAMONJY Harivola Sabine<br /> Considérant que la candidate RAMAMONJY Harivola n’a pas joint à son dossier de candidature :<br /> 1- Le certificat de l’administration fiscale attestant l’acquittement des impôts et taxes des trois précédentes années ;<br /> 2- La matrice contenant les caractéristiques à apposer sur le bulletin unique ;<br /> 3- La photocopie certifiée conforme de la quittance de versement de la caution de cinquante millions d’ariary devant être délivrée par le receveur de la caisse des dépôts et consignations ;<br /> 4- Le certificat attestant la qualité d’électeur ;<br />
Sur la candidature de Madame SAVARON Malala :<br />
Considérant que la candidate SAVARON Malala n’a pas joint à son dossier de candidature :<br /> 1- Son extrait de casier judiciaire bulletin n°3 ;<br /> 2- La photocopie certifiée conforme de la quittance de versement de la caution de cinquante millions d’ariary devant être délivrée par le receveur de la caisse des dépôts et consignations ;<br />
Sur les candidatures de Messieurs RAKOTOFIRINGA Richard Razafy, RAKOTOMAHANINA Andrianiaina Franklin James, NARISON Stéphan, MBOHOAZY ZEFANIA Tsimagneky, RAKOTOARITSIFA Haina Hasimbola et de Madame ANTONY Ndakana :<br />
Considérant que les susnommés n’ont pas versé à leurs dossiers de candidature la photocopie certifiée conforme de la quittance de versement de la caution de cinquante millions d’ariary devant être délivrée par le receveur de la caisse des dépôts et consignations ;<br />
Considérant en conséquence, que les dossiers des candidats susnommés ne satisfont pas aux conditions prescrites par la loi.<br />
Sur la candidature de Monsieur Camille Vital :<br />
Considérant qu’aux termes de l’article 46 de la Constitution, et de l’article 5 de la loi organique n°2012-015 du 1er aout 2012 relative à l’élection du premier Président de la Quatrième république : tout candidat à l’élection du Président de la République doit résider sur le territoire de la République de Madagascar depuis au moins six mois avant le jour de la date limite fixée pour le dépôt de candidature ;<br />
Considérant que pour le cas du candidat Camille Vital, l’ambassade de Madagascar à Genève où il exerce en tant qu’Ambassadeur, n’est que le prolongement du territoire malgache. ;<br />
Sur les candidatures de Madame Ravalomanana née RAKOTONIRAINY Lalao Harivelo, de Monsieur RATSIRAKA Didier Ignace et de Monsieur Andry Nirina RAJOELINA :<br />
Considérant l’article 46 de la Constitution et l’article 5 de la loi organique sus énoncés ;<br />
Considérant l’esprit de la feuille de route faisant partie intégrante du droit positif régissant l’élection du premier président de la Quatrième République ;<br />
Considérant la création de la Cour Electorale Spéciale dans le cadre de l’organisation des élections du premier Président de la République et des députés à l’Assemblée nationale, et des scrutins dont la tenue devrait amorcer la sortie de Madagascar de la crise politique et son retour à l’ordre constitutionnel ;<br />
En ce qui concerne les candidatures de Madame Ravalomanana née RAKOTONIRAINY Lalao Harivelo et de Monsieur RATSIRAKA Didier Ignace :<br />
Considérant qu’en prenant en compte tout ce qui précède, il ressort des pièces et justificatifs que Madame RAVALOMANANA née RAKOTONIRAINY Lalao Harivelo et Monsieur RATSIRAKA Didier Ignace ont versés dans leur dossier respectif, que leur absence sur le territoire malgache résulte de faits et circonstances indépendantes de leur volonté, les empêchant de jouir de leur droit fondamental de rentrer dans leur pays natal, quand bien même, ils ont maintes fois manifesté expressément leur désir et volonté de retourner à Madagascar ;<br />
En ce qui concerne la candidature de Monsieur Andry Nirina RAJOELINA :<br />
Considérant qu’il ressort des pièces et justificatifs qu’il a versés dans son dossier qu’il remplit toutes les conditions d’éligibilité exigées par les lois et règlements en vigueur pour pouvoir se porter candidat à l’élection présidentielle ;<br />
Considérant que la Cour est soucieuse du principe de la liberté de tout citoyen de se porter candidat à toutes les élections, afin de permettre à tout un chacun de choisir librement celui ou celle qui dirigera leur destinée, pour instaurer un climat d’apaisement permettant de tenir des élections justes, crédibles et acceptées par tous ;<br />
Considérant que les candidats suscités justifient de leur droit en tant que citoyens malgaches libres, d’être éligibles, tout comme leur droit d’être électeurs résultant de leur inscription sur la liste électorale, conformément aux dispositions de la Convention Internationale des Droits de l’Homme, et des Pactes Internationaux relatifs aux droits sociaux, politiques et culturels que la Constitution de Madagascar a fait siennes ;<br />
Considérant qu’aux termes de l’article 46, alinéa 2, de la Constitution, « Le Président de la République en exercice qui se porte candidat aux élections présidentielles démissionne de son poste soixante jours avant la date du scrutin présidentiel… » ;<br />
Qu’aux termes de l’article 7, alinéas 1er et 4, de la loi organique n°2012-005 du 27 mars 2012 portant code électoral, « Tout fonctionnaire d’autorité, civile ou militaire, candidat à des élections, est relevé de ses fonctions à compter de la date de publication de la liste officielle des candidats » et « Toute autorité politique doit démissionner de ses fonctions à compter de la date de publication de la liste officielle des candidats » ;<br />
Qu’enfin, aux termes de l’article 5 de la loi organique n°2012-015 du 1er août 2012 suscitée, « Tout candidat aux fonctions de premier Président de la Quatrième République exerçant un mandat public est appelé à démissionner de sa fonction soixante jours avant la date du scrutin… » ;<br />
Sur les candidatures de :<br /> Mesdames et Messieurs Hajo Herivelona ANDRIANAINARIVELO, LAHINIRIKO Jean, RATSIRAKA Iarovana Roland, RABEHARISON Roland Dieu Donné dit VAHÖMBEY, RAJAONARIVELO Pierrot Jocelyn, JEAN-LOUIS Robinson Richard,RABEHARISOA Saraha épouse GEORGET, RAKOTO Jean Pierre, RABETSAROANA Willy Sylvain, RABEMANANANTSOA Brigitte Ihantanirina,RAZAFIMANAZATO Julien, RAZAFIARISON Laza, , MONJA Roindefo Zafitsimivalo, RANDRIAMAMPIONONA Joseph Martin, RAFALIMANANA Ny Rado, , KOLO Christophe Laurent Roger,RAJEMISON RAKOTOMAHARO, JULES ETIENNE Rolland, VONINAHITSY Jean Eugène, RAVALISAONA Clément Zafisolo, TEHINDRAZANARIVELO Djacoba Alain, RAJAONARY Patrick Ratsimba, LEZAVA Fleury Rabarison, RAKOTOMALALA Marcel Fleury, DOFO Mickaël Bréchard, RANDRIAMANANTSOA Tabera, NOELSON WILLIAM, RATRIMOARIVONY Guy, FAHARO RATSIMBALSON , RASOLOVOAHANGY Roseline Emma, RAKOTO ANDRIANIRINA Fetison, RATREMA William, RASOLOSOA Dolin Rina Josephson, RAHARIMANANA Venance Patrick, TINASOA Freddy, RADAVIDSON ANDRIAMPARANY Benjamin, RAZAFINDRAVAHY Edgard Marie Noë ;<br />
Considérant qu’ils remplissent les conditions prescrites par les lois et règlement en vigueur pour être éligibles, conformément aux textes de lois et règlements en vigueur, relatifs à l’élection du premier Président de la quatrième république ;<br />
Considérant enfin, qu’en application de l’article 43, alinéa 3, de l’ordonnance n°2001-003 du 18 novembre 2001 relative à la Haute Cour Constitutionnelle, les arrêts, décisions et avis de la Cour ne sont susceptibles d’aucune voie de recours ;<br />
Par ces motifs,<br /> D E C I D E :<br />
Article premier : La demande du « DHD Madagascar » DROITS HUMAINS ET DEMOCRATIE » est rejetée.<br />
Article 2. Il est donné acte du désistement du candidat RAKOTOARIJAONA Avotra Antsiva Avoko.<br />
Article 3. Les candidatures de Mesdames et Messieurs RAMAMONJY Harivola Sabine, SAVARON Malala, RAKOTOFIRINGA Richard Razafy, RAKOTOMAHANINA Andrianiaina Franklin James, NARISON Stéphan, MBOHOAZY ZEFANIA Tsimagneky,RAKOTOARITSIFA Haina Hasimbola et ANTONY Ndakana sont déclarées irrecevables .<br />
Article 4. Les candidatures de Mesdames et Messieurs ANDRIANAINARIVELO Hajo Herivelona, LAHINIRIKO Jean, RATSIRAKA Iarovana Roland, RAJAONARIVELO Pierrot Jocelyn, JEAN-LOUIS Robinson Richard,RABEHARISON Roland Dieu Donné dit Vahömbey, RAJAONARIVELO Pierrot Jocelyn, JEAN-LOUIS Robinson Richard, RABEHARISOA Saraha épouse GEORGET, RAKOTO Jean Pierre, RABETSAROANA Willy Sylvain, RABEMANANANTSOA Brigitte Ihantanirina, RAZAFIMANAZATO Julien, RAZAFIARISON Laza, VITAL Albert Camille, MONJA Roindefo Zafitsimivalo, RANDRIAMAMPIONONA Joseph Martin, RAFALIMANANA Ny Rado, RAVALOMANANA née RAKOTONIRAINY Lalao Harivelo, KOLO Christophe Laurent Roger, RAJEMISON RAKOTOMAHARO, JULES ETIENNE Rolland,VONINAHITSY Jean Eugène, RAVALISAONA Clément Zafisolo,TEHINDRAZANARIVELO Djacoba Alain, RAJAONARY Patrick Ratsimba, LEZAVA Fleury Rabarison, RATSIRAKA Didier Ignace, RAKOTOMALALA Marcel Fleury, DOFO Mickaël Bréchard, RANDRIAMANANTSOA Tabera, NOELSON WILLIAM, RATRIMOARIVONY Guy, FAHARO Ratsimbalson , RASOLOVOAHANGY Roseline Emma, RAKOTO ANDRIANIRINA Fetison, RATREMA William, RASOLOSOA Dolin Rina Josephson, RAHARIMANANA Venance Patrick, TINASOA Freddy, RADAVIDSON ANDRIAMPARANY Benjamin, RAZAFINDRAVAHY Edgard Marie Noé et Andry Nirina RAJOELINA , sont déclarées recevables.<br />
Article 5.- En conséquence, la liste des candidats à l’élection du premier Président de la Quatrième République du 24 juillet 2013 est arrêtée comme suit, selon l’ordre d’arrivée et d’enregistrement des candidatures au greffe de la Cour Electorale Spéciale :<br />
01. Hajo Herivelona ANDRIANAINARIVELO<br /> 02. LAHINIRIKO Jean<br /> 03. RATSIRAKA Iarovana Roland<br /> 04. RABEHARISON Roland Dieu Donné dit VAHÖMBEY<br /> 05. RAJAONARIVELO Pierrot Jocelyn<br /> 06. JEAN-LOUIS Robinson Richard<br /> 07. RABEHARISOA Saraha épouse GEORGET<br /> 08. RAKOTO Jean Pierre<br /> 09. RABETSAROANA Willy Sylvain<br /> 10. RABEMANANANTSOA Brigitte Ihantanirina<br /> 11. RAZAFIMANAZATO Julien<br /> 12. RAZAFIARISON Laza<br /> 13. VITAL Albert Camille<br /> 14. MONJA Roindefo Zafitsimivalo<br /> 15. RANDRIAMAMPIONONA Joseph Martin<br /> 16. RAFALIMANANA Ny Rado<br /> 17. RAVALOMANANA née RAKOTONIRAINY Lalao Harivelo<br /> 18. KOLO Christophe Laurent Roger<br /> 19. RAJEMISON RAKOTOMAHARO<br /> 20. JULES ETIENNE Rolland<br /> 21. VONINAHITSY Jean Eugène<br /> 22. RAVALISAONA Clément Zafisolo<br /> 23. TEHINDRAZANARIVELO Djacoba Alain<br /> 24. RAJAONARY Patrick Ratsimba<br /> 25. LEZAVA Fleury Rabarison<br /> 26. RATSIRAKA Didier Ignace<br /> 27. RAKOTOMALALA Marcel Fleury<br /> 28. DOFO Mickaël Bréchard<br /> 29. RANDRIAMANANTSOA Tabera<br /> 30. NOELSON WILLIAM<br /> 31. RATRIMOARIVONY Guy<br /> 32. FAHARO RATSIMBALSON<br /> 33. RASOLOVOAHANGY Roseline Emma<br /> 34. RAKOTO ANDRIANIRINA Fetison<br /> 35. RATREMA William<br /> 36. RASOLOSOA Dolin Rina Josephson<br /> 37. RAHARIMANANA Venance Patrick<br /> 38. TINASOA Freddy<br /> 39. RADAVIDSON ANDRIAMPARANY Benjamin<br /> 40. RAZAFINDRAVAHY Edgard Marie Noé.<br /> 41. Andry Nirina RAJOELINA.<br />
Article 6.- Les caractéristiques à apposer sur le bulletin unique concernant les candidats susnommés sont déterminés comme suit :<br />
- au candidat Hajo ANDRIANAINARIVELO, sur fond gris clair, la photographie du candidat avec, en dessous, l’inscription « HAJO ANDRIANAINARIVELO » en caractères blancs dans un rectangle bleu, et comme emblème, un carré à fond bleu, comportant de haut en bas, les inscriptions « MALAGASY » et « MIARA-MIAINGA » en caractères blancs, un soleil jaune barré de trois bandes blanches en diagonale ;<br />
- au candidat LAHINIRIKO Jean, la photographie du candidat, la main droite levée, avec en dessous l’inscription « LAHINIRIKO Jean » en caractères blancs, et comme emblème, un cercle bleu avec bordures blanche et orange et comportant, en caractères blancs, les inscriptions « K.M.L » au centre et « Komity Manohana an’i LAHINIRIKO Jean » dans la bordure orange ;<br />
- au candidat Roland RATSIRAKA, sur fond rouge, la photographie du candidat avec, en dessous, l’inscription « Roland RATSIRAKA » et comme emblème, de haut en bas, les inscriptions « M T S » et « MALAGASY TONGA SAINA » en caractères blancs, sur fond rouge ;<br />
- au candidat RAJAONARIVELO Pierrot Jocelyn, sur fond blanc, de haut en bas, la photographie du candidat, l’inscription « Rajaonarivelo Pierrot » en caractères bleus et comme emblème, un cercle bleu contenant un autre cercle bleu ciel plus petit, comportant de part et d’autre trois ailes blanches, en dessous en caractères rouges, le titre « MDM » avec, de part et d’autre, six personnes en bleu et en dessous, l’inscription « Mientana ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara » en caractères bleus ;<br />
- au candidat JEAN-LOUIS Robinson Richard, la photographie du candidat avec, en dessous, l’inscription « Dr ROBINSON JEAN LOUIS » en caractères bleus et comme emblème, un carré à fond blanc, comportant de haut en bas, l’inscription « Ny vahoaka aloha » en caractères bleus, cinq arcs de couleur rouge, marron, jaune, verte et bleue, la carte de Madagascar dans un carré à fond bleu ciel avec, du côté Est, une femme ayant un bébé sur le dos et du côté Ouest, un homme (les deux personnes soutenant la carte de leurs mains tendues) et l’inscription « AVANA » en caractères bleus;<br />
- au candidat RABEARISON Roland Dieu Donné dit VAHÖMBEY, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères noirs, les inscriptions « RABEARISON Roland Dieu Donné » et « VAHÖMBEY » et comme emblème, un cercle rouge entouré par les inscriptions « FAnambinana » (en bleu), « MAdagasikara » (en vert), « FAMà » (en orange), dans le cercle, un carré bleu à côtés de couleur jaune, à l’intérieur du carré, une fleur blanche ;<br />
- à la candidate RABEHARISOA Saraha, la photographie de la candidate avec, en caractères verts, les inscriptions « SARAHA » et « RABEHARISOA » et comme emblème : dans le coin supérieur gauche, la carte de Madagascar dans un carré sur fond bleu, orange et vert, au centre, en caractères blancs et sur fond vert, les inscriptions « ANTOKO MAITSO » et « PARTI VERT », en bas, les inscriptions « ANTOKO MAITSO » et « HASIN’I MADAGASIKARA » en caractères verts ;<br />
- au candidat RAKOTO Jean Pierre, dans une pyramide à sommet bleu et à base verte, sur fond de paysage, la photographie du candidat avec, sur le côté droit et en caractères noirs, l’inscription « R J P », en dessous et en caractères blancs l’inscription « Rakoto Jean Pierre » et comme emblème, sur fond blanc, une pyramide contenant, de haut en bas, les inscriptions « Mahaleo tena » en noir, « Rakoto » en blanc, « Jean Pierre » en blanc et « R J P » en noir ;<br />
- au candidat RABETSAROANA Willy Sylvain, sur fond orange, jaune et vert, la photographie du candidat avec, en dessous, l’inscription « Sylvain RABETSAROANA » en caractères blancs, avec comme emblème, dans un rectangle à bordures orange et vert, sur fond blanc, les inscriptions « PNJ » et « mazava » en caractères verts, de part et d’autre d’un demi-soleil de couleur orange, soulignées d’un trait gris avec une pointe en flèche du côté droit ;<br />
- à la candidate RABEMANANTSOA Brigitte Ihantanirina, la photographie de la candidate avec, en dessous, de haut en bas, les inscriptions « Docteur BRIGITTE » et « Rabemanantsoa » en caractères noirs, sur fond gris clair, et comme emblème, dans un carré blanc à bordure de couleur verte, de haut en bas, l’inscription « AMPELA » en caractères noirs, deux gerbes de riz dans un contenant portant l’inscription « A.M.P » en caractères noirs et l’inscription « MANAO POLITIKA » également en caractères noirs ;<br />
- au candidat RAZAFIMANAZATO Julien, la photographie du candidat sur fond rouge et bleu ciel avec, en dessous, l’inscription « Razafimanazato Julien » en caractères blancs et comme emblème, dans un carré à fond blanc et à bordure bleue, deux cercles rouge et bleu ciel et blanc à leur intersection, contenant l’inscription « eSD » en caractères bleus ciel, rouges et blancs et en dessous, les inscriptions « Eto Sehatry ny Daholobe » en rouge et « MADAGASIKARA » en bleu ciel ;<br />
- au candidat RAZAFIARISON Laza, la photographie du candidat avec en dessous, l’inscription « RAZAFIARISON Laza » en caractères noirs et comme emblème, dans un carré à fond blanc, un cercle divisé en quatre quarts à l’intérieur duquel se trouvent quatre autres petits cercles de couleur marron clair, verte claire, bleue claire et verte et dans le quart inférieur droit, neuf bandes verticales de couleur marron, orange, verte claire, violette, blanche, verte foncée, jaune, bleue et bleue ciel, et en bas, l’inscription « Avotra ho an’ny firenena » en caractères rouges ;<br />
- au candidat VITAL Albert Camille, la photographie du candidat avec en dessous l’inscription « VITAL CAMILLE » en caractères bleus et comme emblème, quatre personnages de couleur rouge et bleue se tenant la main au dessus de l’inscription « HIARAKA ISIKA » en caractères bleus, le tout dans un rectangle à fond jaune ;<br />
- au candidat MONJA Roindefo Zafitsimivalo, sur fond violet, la photographie du candidat et l’inscription « MONJA Roindefo Zafitsimivalo » en caractères blancs et comme emblème, dans un rectangle à fond blanc, à gauche, la carte de Madagascar contenant un angady et une sagaie, entourée de 18 étoiles blanches et l’inscription « MONIMA » en caractères blancs, le tout dans un support à fond violet et à droite, les inscriptions « Madagasikara Mahafinaritra » et « Ho an’ny Vahoaka Malagasy » en caractères blancs sur fond violet ;<br />
- au candidat RANDRIAMAMPIONONA Joseph Martin, sur fond bleu, la photographie du candidat et en dessous, l’inscription « RANDRIAMAMPIONONA Joseph Martin » en caractères blancs sur fond rouge et comme emblème, dans un carré à fond bleu, un cercle à fond rouge dans la moitié supérieure et blanc dans la moitié inférieure, contenant de haut en bas, un building, une portion de route bitumée bordée d’arbres, les inscriptions « RTM » en caractères rouges et « REFONDATION TOTALE DE MADAGASCAR » en caractères bleus et en deuxième plan, la partie Nord de la carte de Madagascar avec une étoile filante et sous le cercle, l’inscription « DADAFARA » en caractères blancs bordés de vert ;<br />
- au candidat RAFALIMANANA Ny Rado, sur fond bleu, la photographie du candidat avec en dessous et en caractères bleus, l’inscription « Ny Rado RAFALIMANANA » et comme emblème, dans un carré à fond blanc, la carte de Madagascar en bleu et les inscriptions « Ny » en bleu foncé et « Rado » en bleu clair ;<br />
- à la candidate RAVALOMANANA née RAKOTONIRAINY Lalao Harivelo, sur fond bleu et vert, la photographie de la candidate avec, en caractères jaunes, les inscriptions « LALAO » en haut, « RAVALOMANANA » et « Rakotonirainy » en dessous et comme emblème, dans un rectangle à fond bleu et vert, de haut en bas, l’inscription « NENY » en caractères jaunes, l’inscription « Movansy RAVALOMANANA » en caractères blancs et jaunes et en deuxième plan, la carte de Madagascar divisée en régions ;<br />
- au candidat KOLO Christophe Laurent Roger, sur fond bleu, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères blancs, l’inscription « KOLO Christophe Roger » et comme emblème, sur fond bleu, dans le coin supérieur gauche, les inscriptions « Dr.KOLO Roger » et « INDEPENDANT » en caractères blancs, dans le coin supérieur droit, un soleil émettant des rayons blancs, au milieu, la carte de Madagascar avec une bordure jaune et dans le coin inférieur droit, les inscriptions « Kolointsika ny », « harena ho an’ny » et « Malagasy » en caractères blancs ;<br />
- au candidat RAJEMISON RAKOTOMAHARO, sur fond violet, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères bleus, les inscriptions « RAJEMISON » et « RAKOTOMAHARO » et comme emblème, sur fond violet, un carré à fond blanc avec des rayons de soleil de couleur jaune, comportant la carte de Madagascar en vert, entouré de personnages se tenant par la main et les inscriptions « MAMAFISOA MALAGASY MANDROSO AO ANATIN’NY FIHAVANANA SY NY SOATOAVINA » en caractères violets tout autour, et en dessous, les inscriptions « Izay mamafy soa ho an’ny Tanindrazany » et « Dia hijinja vokatra ho an’ny Taranaka ho avy » en caractères bleus ;<br />
- au candidat JULES ETIENNE Rolland, sur fond blanc, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères noirs, l’inscription « DOCTEUR JULES ETIENNE ROLLAND » et comme emblème, sur fond bleu, de haut en bas, une bande jaune bordée de bleu ciel, l’inscription « MAFI » en jaune, un aigle au premier plan de la carte de Madagascar en vert et l’inscription « Madagasikara Fivoarana » en jaune ;<br />
- au candidat VONINAHITSY Jean Eugène, sur fond bleu ciel avec des nuages blancs, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères bleus, l’inscription « VONINAHITSY Jean Eugène » et comme emblème, dans un rectangle à fond blanc, au premier plan, l’inscription « LES AS », au deuxième plan, la carte de Madagascar en bleu et en dessous, les inscriptions « GROUPEMENT POLITIQUE », « LES AUTRES SENSIBILITES » et « Mandroso fa tsy Mihemotra » en caractères noirs ;<br />
- au candidat RAVALISAONA Clément Zafisolo, sur fond blanc, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères bleus, les inscriptions « RAVALISAONA » et « Clément Zafisolo » et comme emblème, sur fond bleu, de haut en bas, les inscriptions « A M E » en caractères blancs, « Antoko » et « Miombona Ezaka » en caractères jaunes ;<br />
- au candidat TEHINDRAZANARIVELO Djacoba Alain, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères bleus, l’inscription « Prof. TEHINDRAZANARIVELO Djacoba Alain » et comme emblème, dans un rectangle à angles arrondis, une clef de couleur bleue contenant, de gauche à droite, une tête de zébu mazavaloha de couleur marron, les inscriptions « en-carte de Madagascar-na » et « EZAKA NASIONALY IARAHANA » et en dessous, en caractères marrons, l’inscription « ENINA » ;<br />
- au candidat RAJAONARY Patrick Ratsimba, sur fond bleu ciel, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères bleus, l’inscription « RAJAONARY PATRICK » et comme emblème, sur fond bleu ciel, deux mains ouvertes soutenant de part et d’autre la carte de Madagascar en blanc et, en caractères noirs, l’inscription « VONJEO MADAGASIKARA » ;<br />
- au candidat LEZAVA Fleury Rabarison, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères noirs, l’inscription « LEZAVA Fleury Rabarison » e comme emblème, dans un carré à fond blanc, un cercle à bordure marron à fond bleu, contenant la carte de Madagascar de couleur marron, l’inscription « HARENA » également en marron et un arc-en-ciel ;<br />
- au candidat RATSIRAKA Didier Ignace, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères noirs, l’inscription « RATSIRAKA Didier Ignace » et comme emblème, dans un carré blanc, un carré à fond orange contenant une étoile rouge dans laquelle se trouvent deux angady, une plume…et en dessous, les inscriptions « AREMA », « ANDRY RIHANA ENTI-MANAVOTRA AN’I MADAGASIKARA » et « Avant-garde pour la REnovation de MAdagascar » en caractères rouges ;<br />
- au candidat RAKOTOMALALA Marcel Fleury, sur fond gris, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères blancs, dans un rectangle jaune, l’inscription « M. Fleury RAKOTOMALALA » et comme emblème, un carré à côtés de couleur jaune contenant de haut en bas, l’inscription « MIAMI » en caractères jaunes, deux branches de laurier jaune croisées à la base et l’inscription « Madagasikara » en caractères jaunes ;<br />
- au candidat DOFO Mickaël Bréchard, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères blancs, l’inscription « DOFO Mickaël Bréchard » et comme emblème, sur fond vert et jaune, dans le coin supérieur gauche, un soleil jaune, au centre, un arbre baobab et en dessous, les inscriptions « MAMIRATRA IOMBONAN’NY MALAGASY » et « (M.I.M) en caractères blancs ;<br />
- au candidat RANDRIAMANANTSOA Tabera, sur fond jaune, la photographie du candidat avec, à gauche, son emblème, en dessous, les inscriptions « TABERA » en caractères blancs et « RANDRIAMANANTSOA » en caractères jaunes et comme emblème, quatre cercles concentriques de couleurs jaune, bleue, blanche et noire, avec six ronds jaunes dans la partie bleue et une fleur à six pétales de couleur bleue dans la partie jaune ;<br />
- au candidat NOELSON WILLIAM, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères jaunes, les inscriptions « NOELSON » et « Wiliam » et comme emblème, la carte de Madagascar en vert et vert clair, contenant l’inscription « 1 » en rouge ;<br />
- au candidat RATRIMOARIVONY Guy, la photographie du candidat avec en dessous et en caractères bleus, l’inscription « GENERAL GUY RATRIMOARIVONY » et comme emblème, dans un rectangle à fond blanc, de haut en bas, deux personnages bleus et deux autres gris soutenant une pyramide bleue, les inscriptions « H O P » en caractères bleus, « Hetsik’Olom-Pirenena » en gris et « Isika manorina hatrany » en bleu ;<br />
- au candidat FAHARO Ratsimbalson, sur fond blanc, la photographie du candidat avec en dessous, en caractères blancs dans un rectangle rouge, l’inscription « FAHARO » ;<br />
- à la candidate RASOLOVOAHANGY Roseline Emma, sur fond gris, la photographie de la candidate avec, en dessous et en caractères noirs, l’inscription « Dr RASOLOVOAHANGY Roseline Emma » et comme emblème, un soleil jaune derrière l’inscription « EMMA » en caractères marrons et verts ;<br />
- au candidat RAKOTO ANDRIANIRINA Fetison, la photographie du candidat avec, en dessous, les inscriptions « FETISON » en rouge, « RAKOTO » en vert et « ANDRIANIRINA » en bleu et comme emblème, sur fond blanc, la carte de Madagascar en vert, l’inscription « rds » en blanc et rouge et en dessous, l’inscription « roso ho an’ny demokrasia sosialy » en caractères bleus, avec une branche sur le « i » de « sosialy » ;<br />
- au candidat RATREMA Rakotoarinia William, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères noirs, l’inscription « RATREMA Rakotoarinia William » et comme emblème, un cercle de couleurs blanche et bleue intermittentes, surmonté de l’inscription en caractères noirs « Ho an’ny vahoaka ny vokatry ny asany », contenant la carte de Madagascar en vert et une clef en travers de ladite carte, à droite les inscriptions en caractères noirs « PATRAM » et « GAM » et en dessous, l’inscription en caractères blancs sur fond marron « Hanandratra ny hasin’ny Malagasy » ;<br />
- au candidat RASOLOSOA Dolin Rina Josephson, sur fond gris, la photographie du candidat et en dessous en caractères noirs, l’inscription « RASOLOSOA Dolin » et comme emblème, sur fond jaune et rouge, de gauche à droite, l’inscription « DOLIN R. », le candidat parlant devant un micro, la carte de Madagascar en blanc et en dessous, l’inscription « Tsy MIVADI-BELIRANO », toutes les inscriptions étant de couleur noire ;<br />
- au candidat RAHARIMANANA Venance Patrick, sur fond jaune, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères noirs, l’inscription « RAHARIMANANA Venance Patrick » et comme emblème, dans un rectangle jaune, de gauche à droite, la carte de Madagascar en vert contenant deux mains jaunes se tenant et l’inscription « Vitatsika io » en rouge ;<br />
- au candidat TINASOA Freddy, dans un carré à côtés bleus, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères rouges, l’inscription « TINASOA FREDDY » et comme emblème, dans un rectangle à fond bleu, de haut en bas, un carré à fond blanc avec un cercle divisé en trois contenant la carte de Madagascar en vert et un soleil jaune sur fond noir, les deux autres divisions étant de couleurs rouge et verte et autour du cercle, les inscriptions « Izaho sy ianao iray ihany », « Olom-BAovao Malagasy », « O.BA.MA » en rouge et « Olom-BAovao Malagasy » ;<br />
- au candidat RADAVIDSON ANDRIAMPARANY Benjamin, dans un cercle gris à bordure bleue, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères noirs, l’inscription « RADAVIDSON ANDRIAMPARANY Benjamin » et comme emblème, dans un rectangle aux angles arrondis et aux côtés de couleur marron, la carte de Madagascar en bleu avec au premier plan, de haut en bas, l’inscription « FFF » en caractères marrons, une flèche verte la pointe dirigée vers le haut, les inscriptions en caractères marrons « Firaisampirenena ho an’ny », « Fahafahana sy ny « et « Fandrosoana » ;<br />
- au candidat RAZAFINDRAVAHY Edgard Marie Noë, dans un rectangle à fond orange, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères blancs, l’inscription « Edgard Razafindravahy » et comme emblème, dans un rectangle à fond orange, de haut en bas, l’inscription « EDGARD » en caractères blancs, un train bleu avec l’inscription « TGV » et l’inscription « isika rehetra tsy maintsy mandresy » en caractères bleus ;<br />
- au candidat Andry Nirina RAJOELINA, sur fond orange avec un soleil blanc, la photographie du candidat avec, en dessous et en caractères blancs, l’inscription « Andry RAJOELINA » et comme emblème, une boule orange avec un soleil blanc, l’inscription « Andry RAJOELINA » en caractères blancs et le signe « V » avec deux doigts.<br />
article 7.- Monsieur Andry Nirina RAJOELINA, Président de la Transition en exercice, candidat, doit démissionner de son poste soixante jours avant la date du 24 juillet 2013.<br /> Article 8.-Tout fonctionnaire d’autorité, civile ou militaire, candidat à l’élection présidentielle du 24 juillet 2013, est relevé de ses fonctions à compter de la date de publication de la liste officielle des candidats.<br />
Article 9.- Toute autorité politique, candidat à l’élection présidentielle du 24 juillet 2013, doit démissionner de ses fonctions à compter de la date de publication de la liste officielle des candidats.<br />
Article 10.- Tout candidat aux fonctions de premier Président de la Quatrième République exerçant un mandat public est appelé à démissionner de sa fonction soixante jours avant la date du 24 juillet 2013.<br />
Article 11- la présente décision n’est susceptible d’aucune voie de recours.<br />
Article 12.- La présente décision sera notifiée aux intéressés, publiée au journal officiel de la République et affichée au siège de la Cour Electorale Spéciale.<br />
Elle sera portée à la connaissance des électeurs par tous les moyens, notamment par les radios et les télévisions nationales.<br />
Ainsi délibéré en son audience privée tenue à Antananarivo, le trois mai l’an deux mil treize, à dix heures, la Cour Electorale Spéciale étant composée de :<br />
Monsieur RAJAONARIVONY Jean-Michel, Président<br /> Monsieur RAVELONTSALAMA Bertholier, Membre<br /> Monsieur RAHOERASON Emile, Membre<br /> Monsieur RAVELOARIJAONA Boanary, Membre<br /> Monsieur RAZAFIMANDIMBY Soloherinoro John, Membre<br /> Madame RAZAFINDRAKOTO HARIMISA Noro Vololona, Membre<br /> Madame ROBINSON Elisabeth Noro, Membre<br /> Madame ANDRIANAY Noromalala Pierreline, Membre<br /> Monsieur ANDRIANJANAHARY Philippe, Membre<br />
et assistée de Maître RALISON Samuel Andriamorasoa, Greffier en Chef.<br />
<strong>Recueillis par Jeannot Ramambazafy – 3 mai 2013, 12h30mn</strong>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0Madagascar-18.766947 46.869106999999985-33.999287499999994 26.214809999999986 -3.5346064999999989 67.523403999999985tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-65389348967750703372014-01-29T02:15:00.001+03:002014-01-29T02:15:56.170+03:00Madagascar : chiffrer les coûts de la crise politique - Banque mondiale<ul>
<li><b>Avec une économie au point mort, le revenu par habitant a chuté</b> : Madagascar a connu une forte croissance démographique (2,9%), la population ayant augmenté de plus de 3 millions de personnes de 2008 à 2013. Avec un revenu national qui stagne, le revenu par habitant en 2013 est retombé à son niveau de 2001.</li>
<li><b>La pauvreté a fortement augmenté:</b> Les premières estimations indiquent que, de 2008 à 2013, la proportion de la population vivant sous le seuil de pauvreté (qui était déjà élevée avant la crise) a sans doute augmenté de plus de 10 points de pourcentage. Aujourd’hui, plus de 92% de la population vit avec moins de 2 dollars PPA (parité de pouvoir d’achat) par jour ce qui fait de Madagascar l’un des pays les plus pauvres au monde.</li>
<li><b>Les indicateurs sociaux se sont détériorés</b> : en dépit de l'aide liée à la crise dans les secteurs sociaux, selon les estimations le nombre d'enfants non scolarisés a peut-être augmenté de plus de 600.000. La malnutrition aiguë des enfants reste un problème critique. Dans certaines zones, elle a augmenté de plus de 50%. De nombreux centres de soins de santé ont été fermés, et les parents pauvres ont dû assumer une lourde part du coût de scolarisation de leurs enfants, en raison de la défaillance du financement étatique. Cette évolution hypothèque le bien-être des générations futures. À ce jour, Madagascar ne sera pas en mesure d’atteindre la plupart des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) d'ici 2015, même ceux qui avaient été jugés, avant la crise, potentiellement réalisables (tels que la réduction de la mortalité infantile, l’augmentation du taux net de scolarisation et d'achèvement dans le primaire, ainsi que l’élimination de l’extrême pauvreté).</li>
<li><b>Les finances publiques sont de plus en plus sous pression</b>: Le maintien de la stabilité macroéconomique a dû se faire sous une pression croissante. Les recettes fiscales sont en baisse, la fraude fiscale a augmenté, et la capacité à maintenir le niveau des dépenses globales est remise en cause en raison des pressions politiques, des grèves et des chocs. Même si la gestion macro-économique reste prudente, le transfert des coûts d’assainissement d'une situation fiscale affaiblie au prochain gouvernement est un risque réel.</li>
<li><b>L'aide étrangère reste en sourdine</b>: L'aide officielle sur la période 2009-13 a chuté d'environ 30%, avec une proportion importante transférée vers des programmes humanitaires, ce qui soulève la question de leur pérennité.</li>
<li><b>L’infrastructure s'est détériorée</b>: En plus des dégâts causés par les cyclones, des coupes budgétaires sévères en matière d'investissement et de maintenance ont aggravé la dégradation des routes et des infrastructures d’eau et d'électricité ce qui entrave la croissance à moyen et à long terme de l'économie malgache.</li>
<li><b>La capacité d’adaptation aux chocs exogènes est gravement compromise</b>: les risques actuels liés au contexte économique mondial, en particulier en Europe, augmentent la vulnérabilité de l'économie malgache, compte tenu de sa dépendance aux exportations et au tourisme. Le pays est aussi très vulnérable aux catastrophes naturelles (tels que les cyclones de 2008 et 2012). La crise politique est devenue un obstacle majeur qui empêche de faire face à ces chocs et d’en atténuer l’impact.</li>
<li><b>La résilience de l'agriculture a contribué à éviter une crise alimentaire jusqu'ici, mais de nouveaux risques sont apparus</b>: l'invasion acridienne en cours menace la production agricole et la sécurité alimentaire. La FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) estime que jusqu'à 60% de la récolte de riz est menacée. La crise politique représente un obstacle à la mise en place d'une réponse appropriée.</li>
<li><b>Les problèmes de longue durée en matière de gouvernance à Madagascar ont été exacerbés</b>: l'affaiblissement de l’état de droit, l'insécurité croissante, la mauvaise gouvernance dans l'exploitation des ressources naturelles (bois de rose, or, pierres précieuses), des progrès limités sur le front anti-corruption et la faible transparence dans la gestion des ressources publiques sont des problèmes que la crise n’a fait qu’aggraver.</li>
<li><b>La résilience du secteur privé au cours des premières années de crise est de plus en plus mise à l’épreuve</b> : Il y a eu peu de nouveaux investissements nationaux ou étrangers. Le manque de dynamisme économique global, les problèmes croissants d'infrastructures (notamment, l’état des routes et l'accès à électricité), ainsi que la détérioration de l'environnement de la gouvernance nuisent aux perspectives de croissance à court et à long terme du secteur privé. Aucune création importante d'emplois n’a pu, ou ne pourra, avoir lieu dans ce contexte.</li>
</ul>
Madagascar était déjà parmi les pays les plus pauvres du monde avant le début de la crise, et celle-ci n'a fait qu'empirer les choses. La crise détourne l'attention d’un ensemble de défis cruciaux, hypothéquant ainsi l'avenir des citoyens malgaches. Une résolution politique de la crise est donc urgente. Le premier tour des élections présidentielles devait avoir lieu le 24 juillet prochain mais vient d’être reporté au 24 août par le gouvernement de transition. Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0Madagascar-18.766947 46.869106999999985-18.766947 46.869106999999985 -18.766947 46.869106999999985tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-29889191613291383822014-01-29T02:12:00.001+03:002014-01-29T02:13:48.034+03:00L'Accaparement des Terres à M/car - Situation Inventaire (source:Victimes)<div class="mts _50f8">
<span class="timelineUnitContainer"></span><br />
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<span class="photo "><img alt="" class="photo_img img" src="https://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-frc3/t1/s720x720/215342_10151508721392771_2077828817_n.jpg" title="" /></span><span class="photo "><img alt="" class="photo_img img" src="https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/s720x720/942029_10151508721447771_1733020346_n.jpg" title="" /></span><span class="photo "><img alt="" class="photo_img img" src="https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash2/s720x720/485420_10151508721572771_285356039_n.jpg" title="" /></span><span class="photo "><img alt="" class="photo_img img" src="https://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn2/t1/s720x720/252451_10151508721662771_1090719590_n.jpg" title="" /></span><span class="photo "><img alt="" class="photo_img img" src="https://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash2/t1/s720x720/270814_10151508721737771_1909596220_n.jpg" title="" /></span></div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0Madagascar-18.766947 46.869106999999985-33.999287499999994 26.214809999999986 -3.5346064999999989 67.523403999999985tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-11500440316328869112014-01-29T02:04:00.001+03:002014-01-29T02:04:58.705+03:00Le Collectif TANY veut un état des lieux - Madagascar/Prédation territorialeLe Collectif TANY réitère la nécessité d'une mise à la disposition du public d'un état des lieux sur les terres malgaches déjà vendues et en cours de bail…»<br />
<strong>"Si la loi 2007-036, dont nous demandons l'abrogation dès la mise en place d'un nouveau Parlement, autorise en effet l'achat de terrains par les sociétés à capitaux majoritairement étrangers, le Collectif TANY conteste fortement toute prise de décision sur de telles ventes de terres pendant la Transition."</strong><br />
<strong></strong><strong>"…le projet italien Biomasse Biocarburant Ihorombe de Tozzi Green qui vise 100 000 ha pour cultiver essentiellement du jatropha et s'est déjà vu attribuer 8 000 ha."</strong><br />
<br />
<br />
<span class="photo "><img alt="" class="photo_img img" src="https://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/t1/578224_10151345790487771_1401203846_n.jpg" title="" /></span><br />
<span>Mesdames et Messieurs, Chers amis </span><br />
<span>Veuillez trouver, ci-dessous, l'alerte que le Collectif TANY vient d'envoyer aux autorités et de diffuser, face aux nombreuses menaces d'accaparements de nouvelles terres actuelles. </span><br />
<span>Merci beaucoup pour votre soutien Le Collectif TANY</span><br />
<strong><span> Plus que jamais, redoublons de vigilance sur les terres malgaches !</span></strong><br />
En cette période de crise politique à Madagascar où la question qui occupe la majorité des observateurs semble être la préparation des élections prévues potentiellement pour mai 2013, le Collectif TANY appelle à une vigilance accrue pour dénoncer les manœuvres et projets des autorités actuelles qui pourraient profiter de cette période pour mener des transactions risquant de léser les droits des paysans et familles malgaches actuels et des générations futures.<br />
En effet plusieurs informations inquiétantes pour l'avenir apparaissent de manière anodine dans la presse :<br />
Dans le cadre d'un appel aux investisseurs étrangers à travailler dans le cadre des « réserves foncières touristiques » à Madagascar publié en octobre 2012 dans un organe de presse international et précisant que « 21 sites étalés sur 8 800 hectares ont déjà été délimités », la possibilité d'acheter les terres est avancée clairement comme argument de promotion <span>1</span>. Si la loi 2007-036, dont nous demandons l'abrogation dès la mise en place d'un nouveau Parlement, autorise en effet l'achat de terrains par les sociétés à capitaux majoritairement étrangers, le Collectif TANY conteste fortement toute prise de décision sur de telles ventes de terres pendant la Transition.<br />
<span>Des responsables malgaches et étrangers ont proposé que Madagascar devienne « le grenier de l'Océan Indien » <span><span>2</span> et ont vanté les qualités de nos terres au cours de diverses réunions pour motiver les entreprises à réaliser des investissements agricoles à Madagascar. </span><span><span>L'île Maurice est en effet « en tête des acquisitions de terres rizicoles au Mozambique</span></span> » <span><span>3</span>. Nous dénonçons le projet d'attribution de concessions</span><span><span><span> </span></span><span>2</span> aux nouveaux investisseurs évoqué dans les media comme ayant reçu « une première réponse favorable des autorités » en août 2012. Des concertations préalables sont indispensables, impliquant notamment tous les citoyens des zones concernées, appuyés par des juristes et autres experts défendant les intérêts des paysans. Ces concertations comprendront des informations et des clarifications sur les différents types de contrats possibles, sur leurs conséquences respectives sur les droits des collectivités locales et des paysans ainsi que des précisions sur les bénéfices que tireraient le pays et les habitants de chaque type de contrat. Les autorités centrales et locales mais aussi tous les citoyens devraient tirer des leçons des récents mouvements sociaux autour de la société Rio Tinto-QMM à Fort-Dauphin liés à la contestation des indemnisations injustes des terres appropriées et du mode de recrutement des employés </span><span><span>4</span>.</span></span><br />
Alors que de nouvelles menaces lourdes pèsent ainsi sur les terres malgaches, les investisseurs connus dont les projets ont déjà été rejetés par les Malgaches continuent d'agir. La société indienne Varun continue de cultiver dans le Nord du pays sous un prête-nom. La société Madagascar Future Entreprise, filiale de la société sud-coréenne Daewoo Logistics avait déclaré l'année dernière qu'elle <span>avait </span>« abandonné définitivement ce projet d'acquisition de terrain avec Daewoo depuis 2009 »<span>5</span> mais c'est son nom qui est mentionné dans la région Ouest comme étant le réalisateur des expérimentations de plantations de maïs au cours de l'année 2012. Selon les témoignages reçus, les négociations avaient été menées avec le Maire. Les promesses d'infrastructures (école, route, ..) seront réalisées seulement si les « essais » de cultures s'avèrent positifs. Les plantations seront alors étendues à d'autres régions. Les paysans vivant dans le voisinage de la plantation se plaignent du salaire bas et surtout du fait que les plantations de l'investisseur empiètent beaucoup sur les lieux de pâturages du bétail.<br />
En plus de l'utilisation de différents noms de leurs filiales, la nouvelle tendance insidieuse adoptée par les investisseurs et les négociateurs sur les terres agricoles malgaches consiste en effet désormais à découper les surfaces visées en plusieurs petites tranches et à contracter des baux emphytéotiques de courte durée mais renouvelables. Les investisseurs et les décideurs pensent ainsi moins attirer l'attention et ne pas provoquer la colère des populations. Mais les critères de renouvellement du bail ne sont pas clairs et les impacts négatifs sur les populations rurales restent les mêmes.<br />
Le cas d'accaparement de plus vaste surface de terres le plus connu à Madagascar actuellement et abondamment décrié ces derniers mois est le projet italien Biomasse Biocarburant Ihorombe<span> </span>de Tozzi Green qui vise 100 000 ha pour cultiver essentiellement du jatropha et s'est déjà vu attribuer 8 000 ha. Après la conférence de presse des éleveurs d'Ihorombe et la diffusion de notre communiqué sur le sujet, les responsables de cette entreprise ont fait des déclarations qui n'ont pas clarifié tous les aspects relatifs au(x) contrat(s) notamment <span>6</span>.<br />
Dans le contexte actuel d'opacité des informations sur les investissements sur les terres à Madagascar, de nombreuses questions se posent sur les suites données à l'invitation faite par le Chef de Région Boeny aux Chinois de venir travailler à Marovoay dans l'ancienne rizerie de la Fifabe <span>7</span> et à la promotion de l'agribusiness faite par une délégation malgache <span>du Centre d'études diplomatiques et stratégiques </span>en Chine <span>8</span> en 2011. Par ailleurs, la loi n° 2006-027 accorde le traitement de la nation la plus favorisée aux investissements chinois à Madagascar <span>9</span> et un décret adopté en Conseil des ministres le 15 décembre 2010 a créé une société holding <span>Madagascar</span> Development Corporation (MDC<strong>),</strong><strong><span> </span></strong>où<strong><span> </span></strong>l'Etat malgache dispose de 15% des capitaux et le fonds China International Fund de 85% <span>10</span>, pour réaliser des investissements dans le domaine agricole entre autres. Les industries extractives sont le domaine de travail de sociétés chinoises le plus connu à Madagascar, en association ou non à des Malgaches : la mise en place des projets d'exploitation du pétrole, de l'ilménite et du fer a dû impliquer l'expulsion des familles qui vivaient sur les zones concernées mais aucune information n'a été publiée sur les conditions d'éviction des paysans de leurs terres ni sur les conditions de travail des ouvriers malgaches sur ces sites pétroliers et miniers.<br />
Dans le domaine agricole, quels sont les termes précis des contrats qui régissent les investissements chinois sur les vastes plaines autour de Marovoay, sur les 10 000 ha de plantations de canne à sucre de la société chinoise Complant et sur les terres du <span>Centre International de Formation et de Vulgarisation de riz hybride chinois </span>de Mahitsy ? La principale contrainte liée au riz hybride chinois dans le monde est que les paysans devront acheter des semences chaque année <span>11</span>, source de dépenses en intrants plus importantes et d'une dépendance permanente, qu'un journaliste qualifie de « colonisation commerciale » <span>12</span>. Jusqu'à présent, les semences sont offertes par tonnes gratuitement dans plusieurs régions pour habituer les paysans malgaches à utiliser le riz hybride chinois.<br />
Le Collectif TANY réitère la nécessité d'une mise à la disposition du public d'un état des lieux sur les terres malgaches déjà vendues et en cours de bail, l'urgence d'une transparence sur les contrats et sur les bénéfices attendus des différents investissements étrangers afin que tous les citoyens évaluent dans quelle mesure les projets concernés contribuent au développement du pays.<br />
Des modes de collaboration avec les investisseurs sans éviction des familles malgaches de leurs terres et augmentant réellement les revenus des paysans doivent être trouvés.<br />
Aucun nouvel engagement sur les terres ne devrait être pris par les autorités jusqu'à la fin des élections.<br />
Le Collectif TANY vous adresse ses meilleurs vœux pour l'année 2013.<br />
Paris, le 31 janvier 2013<br />
Pour le Collectif pour la Défense des Terres Malgaches – TANY<br />
<span>Mamy Rakotondrainibe</span><br />
<span><span>patrimoinemalgache@gmail.com</span></span><span><span><a href="http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.terresmalgaches.info%2F&h=HAQFCMgNm&s=1" rel="nofollow" target="_blank">http://www.terresmalgaches.info</a></span></span><span><span><a href="http://www.facebook.com/TANYterresmalgaches">http://www.facebook.com/TANYterresmalgaches</a></span></span><br />
<span>(1)</span><span> </span><span><span><span><a href="http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fterresmalgaches.info%2FIMG%2Fjpg%2FJA_n%25C2%25B02702_21_au_27_octobre_2012_p42_001.jpg&h=2AQGv8UHr&s=1" rel="nofollow" target="_blank">http://terresmalgaches.info/IMG/jpg/JA_n%C2%B02702_21_au_27_octobre_2012_p42_001.jpg</a></span></span></span><br />
<span>(2)</span><span> </span><span><span><a href="http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.chine-informations.com%2Factualite%2Fasie%2Fmadagascar-veut-devenir-le-grenier-de-ocean-indien_10071.html&h=PAQGkOFVS&s=1" rel="nofollow" target="_blank">http://www.chine-informations.com/actualite/asie/madagascar-veut-devenir-le-grenier-de-ocean-indien_10071.html</a></span></span><br />
<span>(3)</span><span> </span><span><span><a href="http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.grain.org%2Ffr%2Fbulletin_board%2Fentries%2F4298-l-ile-maurice-en-tete-des-acquisitions-de-terres-rizicoles-en-mozambique&h=PAQGkOFVS&s=1" rel="nofollow" target="_blank">http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4298-l-ile-maurice-en-tete-des-acquisitions-de-terres-rizicoles-en-mozambique</a></span></span><br />
<span>(4)</span><span> </span><span><span><a href="http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/industry/mining/9797182/Rio-Tinto-threatens-to-exit-Madagascar-after-CEO-is-trapped-by-protesters.html" rel="nofollow" target="_blank">http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/industry/mining/9797182/Rio-Tinto-threatens-to-exit-Madagascar-after-CEO-is-trapped-by-protesters.html</a></span></span><br />
<span>(5)</span><span> </span><span><span><a href="http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.lexpressmada.com%2F5126%2Fmadagascar-future-entreprise-madagascar%2F31081-arret-definitif-du-projet-avec-daewoo.html&h=5AQGR9Xqh&s=1" rel="nofollow" target="_blank">http://www.lexpressmada.com/5126/madagascar-future-entreprise-madagascar/31081-arret-definitif-du-projet-avec-daewoo.html</a></span></span><br />
<span>(6)</span><span> </span><span><span><span><a href="http://terresmalgaches.info/spip.php?article57" rel="nofollow" target="_blank">http://terresmalgaches.info/spip.php?article57</a></span></span></span><br />
<span>(7)</span><span> </span><span><span><span><a href="http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.les-nouvelles.com%2Fspip.php%3Farticle3285&h=mAQFXCVNp&s=1" rel="nofollow" target="_blank">http://www.les-nouvelles.com/spip.php?article3285</a></span></span></span><br />
<span>(8)</span><span> </span><span><span><span><a href="http://www.lexpress.mu/story/24381-madagascar-economie--promotion-des-atouts-malgaches-en-chine.html" rel="nofollow" target="_blank">http://www.lexpress.mu/story/24381-madagascar-economie--promotion-des-atouts-malgaches-en-chine.html</a></span></span></span><br />
<span>(9)</span><span> </span><span><span><a href="http://www.droit-afrique.com/images/textes/Madagascar/Mada%20-%20Convention%20investissements%20Chine.pdf" rel="nofollow" target="_blank">http://www.droit-afrique.com/images/textes/Madagascar/Mada%20-%20Convention%20investissements%20Chine.pdf</a></span></span><br />
<span>(10)</span><span> </span><span><span><a href="http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.chine-informations.com%2Factualite%2Fcreation-une-societe-holding-entre-la-chine-et-madagascar_26623.html&h=fAQHBTLzZ&s=1" rel="nofollow" target="_blank">http://www.chine-informations.com/actualite/creation-une-societe-holding-entre-la-chine-et-madagascar_26623.html</a></span></span><br />
<span>(11)</span><span> </span><span><span><a href="http://www.grain.org/article/entries/188-l-accaparement-des-terres-de-rizieres-met-en-peril-la-souverainete-alimentaire-de-l-afrique" rel="nofollow" target="_blank">http://www.grain.org/article/entries/188-l-accaparement-des-terres-de-rizieres-met-en-peril-la-souverainete-alimentaire-de-l-afrique</a></span></span><br />
<span>(12)</span><span> </span><span><span><span><a href="http://www.lagazette-dgi.com/index.php?option=com_content&view=article&id=20664%3Ariz-hybride-chinois-vers-une-colonisation-commerciale&catid=45%3Anewsflash&Itemid=58" rel="nofollow" target="_blank">http://www.lagazette-dgi.com/index.php?option=com_content&view=article&id=20664:riz-hybride-chinois-vers-une-colonisation-commerciale&catid=45:newsflash&Itemid=58</a></span></span></span>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0Madagascar-18.766947 46.869106999999985-33.999287499999994 26.214809999999986 -3.5346064999999989 67.523403999999985tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-56993050743197145372014-01-29T02:03:00.001+03:002018-08-14T08:44:40.842+03:00Reflexion : Impact entre Pauvreté et Démocratie? Question ouverteLe choix politique devient une sorte d'épreuve : manger ou ne pas manger. C'est toute la démocratie qui se retrouve piégée, la démocratie en Afrique est -elle un luxe? La pauvreté fait-elle bon ménage avec la démocratie ? Un peuple affamé peut -il réfléchir en toute indépendance sans qu'en même temps le ventre ne s'immisce dans l'affaire ? Neuf fois sur dix, le peuple qui a faim vendra sa capacité d'homme libre quitte à donner sa voix au diable. La Bible nous relate l'histoire du frère de Jacob qui céda tous ses droits pour le ventre. Pour qu'une vraie démocratie prenne place en Afrique, il faut résoudre le problème de pauvreté, sans quoi les voix des pauvres seront monnayées tout le temps. L'homocrate le sait et n'hésitera jamais à recourir aux pauvres pour remporter des élections.<br />
Tiré de : <a href="http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fafrique-pauvrete-avenir.over-blog.com%2Farticle-la-democratie-piegee-40765712.html&h=5AQGR9Xqh&s=1" rel="nofollow" target="_blank">http://afrique-pauvrete-avenir.over-blog.com/article-la-democratie-piegee-40765712.html</a><br />
<span class="photo photo_right"><img alt="" class="photo_img img" src="https://fbcdn-photos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash2/t1/321307_10151301598082771_2034487028_a.jpg" title="" /></span>Etude captivante en PDF :<br />
<strong></strong><strong>Les pauvres, la démocratie et le rôle de l’Etat.</strong><br />
<strong>Le point de vue de la population en Afrique de l’Ouest et à Madagascar</strong><br />
<em>Mireille Razafindrakoto, François Roubaud</em><br />
<em>
</em>Economistes, IRD / DIAL, Paris<a href="http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.dial.prd.fr%2Fdial_evenements%2Fconf_scientifique%2Fpdf%2Famman%2Frazafin_roubaud.pdf&h=vAQFcA9r3&s=1" rel="nofollow" target="_blank">http://www.dial.prd.fr/dial_evenements/conf_scientifique/pdf/amman/razafin_roubaud.pdf</a><br />
<strong> </strong><br />
<span class="photo photo_left"><span class="photo photo_right"><img alt="" class="photo_img img" src="https://scontent-a.xx.fbcdn.net/hphotos-ash2/t1/269538_10151301611522771_885825460_a.jpg" title="" /></span>Qu'est-ce que Davos</span><br />
...Des chefs d’entreprises du monde entier se retrouvent pour affaire. L’intervention militaire au Mali sera également au centre des discussions. C'est un club privé qui suscite la polémique pour son côté peu démocratique.<br />
<br />
De mercredi à dimanche, les plus importantes personnalités politiques et économiques de la planète se retrouvent à Davos pour le 43e World Economic Forum. Plus de 1 500 dirigeants d’entreprises et une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus dans la petite station de sports d’hiver suisse. Angela Merkel, David Cameron et Dmitri Medvedev seront de la partie du côté des chefs d’Etat. Parmi les grandes puissances, la Chine et les Etats-Unis seront les grands absents à ce niveau. En cause, le changement de gouvernement à Pékin et le début du deuxième mandat de Barack Obama. Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon, la directrice du FMI, Christine Lagarde, et le président de la BCE, Mario Draghi, figurent par contre parmi les têtes d’affiche du Forum.<br />
<br />
Cette fois, Elio Di Rupo sera de la partie.<br />
Côté belge, le Premier ministre, Elio Di Rupo, le ministre des Finances, Steven Vanackere, ainsi que le ministre-Président flamand, Kris Peeters, sont attendus à Davos. L’absence d’Elio Di Rupo au dernier Forum avait créé une petite polémique. Yves Leterme avait <em>"regretté"</em> publiquement que le socialiste fasse l’impasse sur la grand-messe économique.<br />
Mais quel est encore le poids de cet événement annuel sur l’économie mondiale ? <em>"Vu le niveau des participants et des orateurs, le Forum de Davos a forcément une influence sur pas mal d’événements économiques</em>, déclare Peter Vanden Houte, chef économiste d’ING Belgique. <em>Sa force est qu’il se déroule dans une ambiance relaxe et informelle. Tout une série d’accords ne sont donc pas officialisés. Je suis d’ailleurs convaincu que bon nombre de fusions et acquisitions sont décidées sur place."</em><br />
Il reste qu’un certain nombre d’opérations auraient certainement eu lieu sans ce rendez-vous. Davos jouerait donc également un rôle d’accélérateur en concentrant autant de personnalités en un seul lieu. La presse néerlandaise relate que la commissaire européenne Neelie Kroes avait programmé pas moins de cinquante rendez-vous l’année passée.<br />
<br />
Au fil des années, les débats se sont élargis pour déborder du strict cadre économique. Des comités travaillent sur la pauvreté, le changement climatique, la façon de faire progresser les pays en développement et même sur les valeurs. Parmi les thèmes abordés cette année, il y a l’avenir de la mondialisation, comment favoriser la croissance ou se développer dans un monde hyperconnecté. La santé devrait également être un des thèmes majeurs de l’édition 2013. En prononçant un discours intitulé "Diriger malgré l’adversité", le président du Conseil italien, Mario Monti, donnera le ton du Forum qui s’ouvre dans un climat de crise économique et d’incertitude diplomatique.<br />
L’organisateur du World Economic Forum est une ASBL financée par un millier d’entreprises parmi les plus importantes du monde. <em>"C’est un club très fermé dans lequel on entre uniquement sur invitation"</em>, explique Peter Vanden Houte. Cette opacité a été à l’origine de pas mal de critiques adressées à l’encontre du Forum, notamment par le mouvement altermondialiste. <em>"Je peux comprendre les critiques sur le manque de démocratie du Forum</em>, pointe Peter Vanden Houte. <em>D’un autre côté, les thèmes abordés sont ceux qu’on retrouve tous les jours dans la presse."</em><br />
<strong>L.Lam. </strong>(Avec AFP)<br />
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<span class="photo photo_center"><img alt="" class="photo_img img" src="https://fbcdn-photos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash2/t1/424431_10151301688377771_1673805978_a.jpg" title="" /></span>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-81458997093945096442014-01-29T02:00:00.001+03:002014-01-29T02:00:41.155+03:00«La population malgache a faim car elle est prise en otage» analyse de Olivier De Schutter A Madagascar, un habitant sur deux est en situation d’insécurité alimentaire. Cette proportion s’élève à 68% dans le sud du pays. Les sanctions internationales que subit l’île et l’immobilisme gouvernemental ont clairement aggravé la situation. « Tous les indicateurs sur la sécurité alimentaire sont au rouge », a déclaré ce matin Olivier De Schutter, lors d’une conférence de presse clôturant sa mission officielle à Madagascar débutée le 18 juillet.<br />
« Résultat, Madagascar est aujourd’hui l’un des pays où la malnutrition infantile est la plus élevée au monde – avec des niveaux comparables à l’Afghanistan ou au Yémen », conclut Olivier De Schutter.<br />
Suite au coup d’Etat ayant conduit à la formation de la Haute Autorité de la Transition le 17 mars 2009 et à l’échec des médiations menées depuis lors, Madagascar fait l’objet de sanctions économiques.<br />
« Les Etats-Unis ont suspendu Madagascar de la liste des pays bénéficiaires de l'African Growth and Opportunity Act. Cela a coûté au moins 50.000 emplois directs dans le secteur textile qui représentait la moitié des exportations malgaches. Quant à l'Union européenne, elle a gelé des programmes prêts à être signés avant la crise, suspendant toute aide au développement passant par le gouvernement. Le manque à gagner total est estimé à près de 600 millions d'euros. »<br />
Bien que l’aide humanitaire des donateurs, distribuée par le canal des ONG, ait été significativement augmentée, la nature de cette aide ne permet pas de faire reculer la pauvreté durablement, estime Olivier De Schutter, qui rappelle au passage que « contourner l'Etat, c'est liquider sa capacité institutionnelle à terme, et hypothéquer les chances de développement à moyen terme. Nous sommes en train de recruter Madagascar dans la liste des Etats fragiles. »<br />
« Il est grand temps de réexaminer le régime des sanctions », affirme-t-il. « Quant à la Haute Autorité de Transition, elle ne doit plus tirer prétexte de ces sanctions pour ne pas prendre des mesures de nature à éviter une catastrophe humanitaire à sa population. »<br />
Selon le Rapporteur de l’ONU, ce double blocage politique a malheureusement porté atteinte à deux dynamiques prometteuses nées avant la crise : le développement d’une agriculture écologique hautement performante et la réforme foncière, visant à sécuriser l’accès à la terre pour la population.<br />
« Madagascar dispose d’un potentiel unique en matière d’agriculture écologique », a-t-il expliqué. « On sait que le système de riziculture intensif, une découverte purement malgache, permet de doubler, tripler voire quadrupler les rendements. Une stratégie nationale d’appui à ce type de production écologique pourrait rendre la Grande Île autosuffisante en riz en 3 ans, alors qu’elle importe chaque année 100 à 150.000 tonnes de riz. Mais il faut pour cela que les autorités se décident à agir. »<br />
« De même, le processus de sécurisation foncière semble lui aussi au point mort », a poursuivi le Rapporteur de l’ONU. Rappelant la tentative de Daewoo Logistics de prendre possession d’1,3 million d’hectares en 2008, le Rapporteur spécial note « Avant la crise politique, une course de vitesse était engagée entre la sécurisation des parcelles des ménages ruraux et la volonté des investisseurs d'accaparer les meilleures terres de l'Île. A présent les investisseurs se font rares, échaudés par la contestation sociale, et le processus de certification foncière piétine : entamée en 2006, elle ne touche encore que 416 communes sur 1550 au total, faute de ressources suffisantes. La course de vitesse est devenue une parade de lenteur.»<br /><br />
Clôturant son intervention, Olivier De Schutter a exprimé des doutes sur l’équité des accords de pêche en cours : « Les accords de pêche que Madagascar a signés avec l’UE ou avec des sociétés asiatiques font songer aux traités inégaux que les empires coloniaux signaient avec leurs colonies au 19ième siècle », a déclaré l’expert de l’ONU. « Légalement ou non, les mers sont pillées alors que la pêche pourrait être un moteur de développement pour l’Ile. Le fait que des flottes industrielles viennent pêcher sans quotas, dans un contexte de raréfaction des ressources marines, est inadmissible au 21ème siècle », a ajouté l’expert. « J’appelle les bailleurs de fonds et les organisations internationales à aider au plus vite Madagascar à renforcer ses capacités de surveillance de ses côtes ainsi que ses capacités de négociation, afin de développer une exploitation durable des mers, au bénéfice de ses habitants. On ne peut décemment pas surveiller 1 million de kilomètres carrés avec une demi-douzaine de bateaux.»<br />
Lire les observations et conclusions préliminaires de la mission à MadagascarAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0Madagascar-18.766947 46.869106999999985-33.999287499999994 26.214809999999986 -3.5346064999999989 67.523403999999985tag:blogger.com,1999:blog-2879325677717427313.post-13811094208224777172014-01-29T01:56:00.001+03:002014-01-29T01:56:21.525+03:00Insolite : « Quel dirigeant pour Madagascar ? »Voici donc un petit commentaire de texte sur « les dix commandements d’un(e) bon(ne) politicien(ne), futur(e) homme/femme d’Etat », que Liberty 32 a déduit d’après les opinions recueillies au cours de son étude.<br />
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<li><strong>« Tu serviras le bien commun (et non ton coffre-fort et tes comptes en banque) »</strong>. Commentaire personnel : que les dits coffres et comptes se trouvent à Madagascar, à Maurice ou à Dubaï.</li>
<li><strong>« Tu te soumettras aux élections et respecteras le verdict des urnes »</strong>. Commentaire personnel : se soumettre aux élections pour prendre le pouvoir est non seulement un signe de courage, mais également la marque d’un minimum d’éducation.</li>
<li><strong>« Tu ne mentiras point à tes électeurs »</strong>. Commentaire personnel : cela ne concerne pas Monsieur Rajoelina, qui n’a pas été élu au poste qu’il a obtenu par son coup d’Etat, et donc n’a pas d’électeurs. On ne peut donc lui reprocher ses promesses-mensonges de démocratie, de respect des droits de l’homme, de bonne gouvernance et autres fariboles. Il est vrai que comme disait le Président Chirac, les promesses n’engagent que ceux qui y croient.</li>
<li><strong>« Tu ne voleras point (que ce soit des voix ou des deniers publics) »</strong>. Commentaire personnel : <em>no comment</em>, faute de preuves publiables. Dans un régime où ce sont les<em> mamo qui miantso polisy</em> [2], mais également par respect des règles basiques de la presse, ne nous hasardons pas à proférer d’accusations sans preuves tangibles contre qui que ce soit, même si les manifestations d’enrichissements sans cause dans l’immobilier, les parcs automobiles ou le nom des actionnaires de certaines entreprises autorisent les questions. Et ce, sous peine d’avoir le <em>tangalamena </em> Patrick Zakariasy comme voisin de cellule. Par contre, on s’étonne de voir dormir sur leurs deux oreilles ceux qui ont proféré des accusations sans preuve contre le Président Ravalomanana comme quoi il serait soit-disant à l’origine du phénomène Remenabila. Que pense le Ministère de l’injustice de ce deux poids, deux mesures, pour la même infraction manifeste ?</li>
<li><strong>« Tu ne considèreras point Madagascar et ses ressources comme ta propriété »</strong>. Commentaire personnel : voir commentaire personnel après commandement n°4.</li>
<li><strong>« Tu respecteras et feras respecter les lois »</strong>. Commentaire personnel : on ne peut que ricaner, en voyant depuis mars 2009 la croissance exponentielle des trafiquants de bois de rose, du banditisme et des trafics d’armes dénoncés par la presse. Force est de se poser la question : l’Etat est-il capable d’assurer l’état de droit ? </li>
<li><strong>« Tu ne verseras point le sang du peuple pour servir ta soif de pouvoir »</strong>. Commentaire personnel : salutations distinguées au régiment de fantômes qui passent, les uns affublés du T-Shirt orange du 7 février 2009, les autres de banderoles tâchées de sang et marquées « marche de la liberté 1991 ». </li>
<li><strong>« Tu t’efforceras d’être un modèle moral pour tes compatriotes »</strong>. Commentaire personnel : la morale étant une valeur élastique dans un pays où même un coup d’Etat équivaut à une élection aux yeux de certains esprits obtus, on ne prendra pas la peine de commenter. </li>
<li><strong>« Tu agiras en bon leader, ouvert d’esprit et toujours en quête de progrès »</strong>. Commentaire personnel : actuellement, le progrès et le leadership signifient faire des <em>hopitaly manara-penitra</em> juste pour que certains <em>ego </em> hypertrophiés puissent se masturber avec une plaque de marbre à leur nom dans le hall, alors que de l’autre côte le Ministère de la Santé n’a même plus les moyens de payer les factures d’oxygène dans les hôpitaux existants (d’où rationnement de cette denrée) ; ou encore bâtir des stades et des salles de concerts pendant que la relance de l’économie, laissée exsangue par les impacts de la crise, peut attendre. </li>
<li><strong>« Tu respecteras tes adversaires politiques »</strong>. La notion de respect est inculquée aux enfants bien élevés, à qui l’on apprend à respecter les lois, les règles et les normes. C’est une perte de temps à rechercher une trace de respect des autres chez des gens qui n’ont pas honte de s’abaisser à faire un coup d’Etat.Lu sur "la Tribune" </li>
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<span class="photo "><img alt="" class="photo_img img" src="https://scontent-b-mad.xx.fbcdn.net/hphotos-ash3/s720x720/600328_10151209029487771_1355151131_n.jpg" title="" /></span>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/16875665092684394404noreply@blogger.com0Madagascar-18.766947 46.869106999999985-33.999287499999994 26.214809999999986 -3.5346064999999989 67.523403999999985