mardi 28 janvier 2014

" Je suis un malgache qui réside à Madagascar, je suis entrepreneur et trentenaire."

DEC2010
" Je suis un malgache qui réside à Madagascar, je suis entrepreneur et trentenaire,
H.Z :  je vois 3 problèmes majeurs :- illétrisme = pas d'éducation = incapable de jauger la valeur de notre pays- systèmes de castes avec ces « casseroles » que l‘on est censé traîner d'andrianité / andevo-isme = que je traduirai d’impossibilité quasi congénitale de prendre conscience qu’il est possible, pour qui compte le faire de s'élever socialement doucement mais sûrement.- attrait au « court-termiste » = principal pourvoyeur, tous les dirigeants qui se sont succédés !
ils ne croient pas en l'avenir !

Or étant "l'élite", leur comportement se répercute sur les autres couches sociales ==> dilapidation des ressources.
 Et même s'ils étaient « long-termistes », les enjeux (fonds extérieurs etc..) et la réalité du terrain (pauvreté chronique) les empêchent d'avancer... bloqué entre la faim du peuple (= "Hey le blanc, aboule tes sous finalement) et les conditions d'un réel développement (=" et si on tentait un contrat win-win mais bon ça ne peut être rentable que sur 70 ans au mieux"

En pure politique, cela reviendrait à un quelconque candidat de dire à ses électeurs ou potentiels électeurs " si vous votez pour moi, je ne bosserai pas pour vous, même pas pour vos enfants, mais pour vos petits enfants ... avec un peu de chance"

Quant à l'indépendance, ce qui est fait est fait en terme colonisation etc...

On ne peut s'apitoyer sur notre sort perpétuellement en sortant toujours le même refrain, même si au jour le jour, il est plus que difficile de faire abstraction... et c'est là le rôle du politique !
De nos jours, et même de tout temps,  pour être indépendant, il faut l'être d'abord économiquement !En économie, il y a une règle de base qu'on nous apprend en prépa : ce qui est rare est cher ... pour peu que tu saches que ce que tu as entre les mains est rare... je n'ai que 30 « piges », mais je n'ai jamais vu un seul Président ou autre dirigeant dire clairement à la population : "écoutez, tous… Nous sommes assis sur une mine d'or ! Cela ne sert à rien de nous entre-déchirer, y'en aura pour tout le monde ! Sachons négocier son prix avec ceux qui la convoitent"

Le premier qui osera sortir un tel type de discours, je signe d'office... mais bon, comme les poules n'ont jamais eu de dents. Ce qui toutefois ne doit pas nous empêcher de toujours essayer…Ce qui pose le dernier obstacle : essayer n'est pas suffisant en terme de résultats, d'où la nécessité de faire des deals, des compromis, pour ne pas dire « compromissions » etc...

il y a une solution parmi tant d'autres à ce type de problèmes : bien qu'étant un pur produit des écoles élitistes et tout ce que cela implique (chantre du libéralisme etc..), les grandes nations d'aujourd'hui sont nées parce qu’il y a eu à une période leur histoire une révolution provenant des salariés/employés... bref faire naître le syndicalisme ! à commencer par un syndicalisme des agriculteurs."

E.C : "Je ne rentre pas dans la partie qui concerne les blocages qui subsisteraient quand à l'origine malgache de tout un chacun et les façon dont cela compromettrait les atteintes d'objectifs...

 Mais la seconde partie de ce message m’a interpellée,  rejoindrait-il ma pensée selon laquelle, les partis politiques ne sont pas la réponse aux problèmes actuels à résoudre (je l’avais évoqué à l’échelle africaine car nos terres d’Afrique réclament une politique adaptée à la culture – chose que je traduirai comme « exigences et moyens d’appréhension des problèmes » et non culture au sens courant du terme), puisque est réclamée une représentation concrète du paysage population Malgache.
[http://www.facebook.com/note.php?note_id=10150099350173554 - dessine-moi ma démocratie]

 Lors de certains échanges, j’avais avancé la possibilité de substituer plutôt aux partis politiques des « représentations » de chacun des secteurs d’activités/de fonctions professionnelles qui composent cette société. Les Paysans, les Artisans, les Petits commerçants, les Agriculteurs, etc…

Cela ne serait-il pas la solution afin que la politique ne nuise plus à la réflexion de développement réel de terrain.

Cela permettrait en tout cas, d’identifier des interlocuteurs sains et fiables, qui pourront également faire état et bilan et propositions respectives de ce qu’ils ont à soumettre afin de gérer cellule par cellule chacune des problématiques précises et chirurgicales qui font entorse au développement par secteur. A noter également que de par cet autre mode d’expression de la démocratie, il reste essentiel de ne pas s’éloigner du fait que personne mieux que les intéressés pour apporter leurs suggestions et besoins, qui auront le bénéfice au moins de coller au minimètre près de ce que les moyens matériels, financiers, et la culture du secteur pourront ou non permettre, en ne lésant pas la vraie attente de la majorité.

Nous n’avons besoin que de nous assurer la sécurité alimentaire, qui déclenchera en elle-même la sécurité de voir plus loin, et de réfléchir avec tous sos neurones. Dès lors que nous rendrons florissant ce secteur fort de la nation malgache, nous sauront nous donner les moyens sans prétention de la diversité alimentaire, l’exportation, l’innovation pourquoi pas !

Dès que cette sécurité alimentaire sera atteinte, nous pourrons toucher du doigt la sécurité de l'équilibre social, de l’éducation etc… Un pas devant l’autre."

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Misaotra!