mardi 28 janvier 2014

Madagasikara : Liberté de la presse en danger -2010


Le travail du journaliste consiste principalement à recueillir des informations sur un événement de l'actualité ou sur un sujet particulier (en consultant les dépêches des agences de presse, en interrogeant des spécialistes ou des témoins, et en s'appuyant sur différentes sources), et à écrire des articles ou à publier des reportages (écrits, audio, photo ou vidéo) dans un journal ou un magazine, dans une émission de radio ou de télévision, sur Internet ou dans d'autres médias de masse.
Le travail du journaliste consiste principalement à recueillir des informations sur un événement de l'actualité ou sur un sujet particulier (en consultant les dépêches des agences de presse, en interrogeant des spécialistes ou des témoins, et en s'appuyant sur différentes sources), et à écrire des articles ou à publier des reportages (écrits, audio, photo ou vidéo) dans un journal ou un magazine, dans une émission de radio ou de télévision, sur Internet ou dans d'autres médias de masse.

MADAGASCAR
http://mydago.com/2010/01/liberez-ls-journalistes/
Pour la presse, l’heure est grave

Un directeur de publication placé sous mandat de dépôt, un journaliste dans la même situation. L’heure est grave pour les journalistes, les gens de la presse en général. Aujourd’hui, c’est au tour de la radio Fahazavana d’être la victime mais demain cela pourrait bien être vous.

D’autres arrestations de journalistes

Et de un, et de deux, une troisième arrestation n’est pas écarter. Nous savons tous, jamais deux sans trois. Là nous parlons des journalistes qui venaient d’être inculpés dans l’affaire de mutinerie au sein du Régiment d’Appui et de Soutien ou RAS d’Ampahibe.

Presse harcelée

Face à cette situation, nous ne pouvons rester inertes. La presse certes a ses obligations et ses devoirs mais depuis le début de la crise, des journalistes ont subi menaces verbales, harcèlements de part et d’autre, des arrestations, des intimidations, des coups et blessures allant jusqu’à la perte de vie de certains de nos confrères.

Code de la communication non-effective

La déontologie souvent citée et la liberté d’expression n’ont jamais été respectées et l’application du code de la communication n’a jamais été effective. Le métier ne pouvait de ce fait être professionnel, aussi nous appelons les autorités de fait à relâcher nos collègues immédiatement et sans condition. En conséquence, nous appelons à un conseil de l’audiovisuel statuant sur une disposition intermédiaire jusqu’à la validation du nouveau code de la communication.

Libérez nos collègues !

Nous réitérons l’appel à la libération de nos collègues pour qu’il n’y ait pas deux poids, deux mesures dans le traitement des journalistes et dans l’exercice de notre fonction.

Cet article a été rédigé par Solo Razafy et publié le Samedi 9 janvier 2010 à 9 h 22 min. Vous pouvez donner votre avis ou faire un commentaire.

Cette activité peut se pratiquer sous différentes formes selon la fonction qu'occupe le journaliste. On parle de rédacteur pour le journaliste qui rédige des articles de presse, de reporter quand il rapporte des faits dans l'objectif d'informer le public, de chroniqueur ou de critique quand ses articles sont spécialisés dans un domaine particulier (dramatique, musical, d'art), d'éditorialiste (ou de billettiste) s'il doit mettre en avant son opinion ou celle de sa rédaction, etc. Lorsque le journaliste effectue une enquête plus approfondie sur un sujet donné, on utilise également le terme de journaliste d'investigation.
Cette activité peut se pratiquer sous différentes formes selon la fonction qu'occupe le journaliste. On parle de rédacteur pour le journaliste qui rédige des articles de presse, de reporter quand il rapporte des faits dans l'objectif d'informer le public, de chroniqueur ou de critique quand ses articles sont spécialisés dans un domaine particulier (dramatique, musical, d'art), d'éditorialiste (ou de billettiste) s'il doit mettre en avant son opinion ou celle de sa rédaction, etc. Lorsque le journaliste effectue une enquête plus approfondie sur un sujet donné, on utilise également le terme de journaliste d'investigation.

« Ma dernière rencontre avec mon mari remonte à hier samedi", se plaint Bakoly l’épouse du Directeur de la Radio Fahazavana qui continue: « aujourd’hui quand nous avions voulu les voir, on nous l’a interdit. » Déclaration vite confirmée par le pasteur Honoré Auguste Ratolojanahary « ray aman-dreny am-panahy de Didier Ravoahangiarison." « Il nous faut une autorisation de la part du doyen des juges », rapporte-t-il. Mais ils n’étaient pas les seuls à rentrer bredouille, les membres du mouvement des religieux ont également voulu les rencontrer hier pour les réconforter et leur remettre les dons réunis au culte de ce samedi, mais en vain.

Mise en garde
« Trop c’est trop », scande le réverend Tiana Ranaivoniarivo. « Nous n’accepterons plus d’être traités de la sorte, qu’ils nous mettent tous en prison, cela nous est égal », poursuit-il avec véhémence. Et d’ailleurs la prêche du pasteur a déjà prévenu les chrétiens : « il nous faut nous armer de courage, la persécution contre l’Eglise est bel et bien présente mais il faut se rappeler que Dieu nous protège et si jamais on en meurt, ce sera dans la Gloire. »

Déterminée
Un culte en l’honneur de Didier Ravoahangiarison, Lolo Ratsimba et de Jaona Raoly s’est tenu dans l’après-midi, à la FJKM Mandrosoa Ambohijatovo. Cette réunion de prière est une fois encore une preuve de la détermination des chrétiens à lutter en prière pour sortir la Nation du gouffre. Elle a ainsi vu la présence de l’épouse du Président de la FJKM , le Pasteur Lala Haja Rasendrahasina qui reçoit encore des menaces actuellement. Lors de son allocution, Bakoly Ravoahangiarison et Fifaliana leur fille unique, assistées par la famille de Lolo Ratsimba et de Jaona Raoly ont remercié l’assistance. « C’est notre part de croix, alors nous la porterons jusqu’au bout. Ne nous laissons pas faire car c’est une guerre contre l’esprit du Mal », exhorte-t-elle.

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Misaotra!