mercredi 29 janvier 2014

Diaspora d'Afrique, Acteur de la relève Economique du pays d'origine.

En 2008, le transfert des fonds en Côte d'Ivoire a donné 107,500 milliards de Fcfa.
Ce qui représente 0,93% du Pib du pays, selon SEM Joachim Anvire, directeur du département des ivoiriens de l'étranger. Jugeant que pour susciter l'investissement, il faut un environnement crédible et apaisé.

Le réseau Côte d'Ivoire diaspora (Recid), association transnationale, veut s'inspirer des expériences d'autres pays émergents pour développer le pays. Les grandes nations comme l'Inde ont eu recours à leur diaspora pour atteindre le niveau de développement technologique et économique actuel.

Pareil pour l'Italie qui, par tradition, territoire d'immigration, est compté parmi les pays les plus influents au monde.Son excellence Zadi Gbaka Richard ambassadeur de la Côte d'Ivoire en Inde et président du Recid, a indiqué mercredi au cours des journées internationales des diasporas qui se tiennent à Grand-Bassam que le pays peut utiliser ces modèles de développement, pour se hisser sur la scène économique des pays émergents. A condition d'une prise de conscience.Ces journées internationales de la diaspora visent à trouver la meilleure plate-forme d'épanouissement pour une collaboration bonifiéeavec les pouvoirs publics. L'enjeu, c'est de mettre définitivement cette communauté des ivoiriens de l'étranger en confiance pour sonimplication dans le processus de création de richesses dans le pays.
Les cibles visées sont les membres de la diaspora ivoirienne et africaine. Egalement l'Etat et les collectivités territoriales. Son excellence Zadi Gbaka Richard souligne que ce que recherche le Recid, c'est de capter les capitaux pour investir et créer la richesse. Fairevenir également des opérateurs économiques pour créer des emplois.
Le Recid, structure de lobbying défend l'image du pays et de ses institutions. « C'est pourquoi nous insistons que nos partenairesviennent ici, qu'ils viennent voir nos cultures et le potentiel », insiste-t-il. Son excellence Jaochim Anvire et représentant le ministredes Affaires étrangères, a souhaité que la nouvelle politique basée sur le système intégré fonctionnel de co- développement aujourd'hui prônée par les principaux pays d'accueil profite aussi à la Côte d'Ivoire. Les pays notamment le Sénégal et le Mali doivent leur réussite au transfert de fonds.

Les diasporas sénégalaise et malienne n'oublient pas d'investir dans leurs pays.

-------->   Le transfert de fonds au niveau de ces pays respectifs est estimé à 560 milliards de Fcfa et 300 milliards en 2008.

Soit environ 11% et 19% de leurs Pib respectifs. Ces pays doivent bien leur réussite à une politique volontariste des autorités. Egalement à la prise de conscience de la diaspora elle-même. Ce qui n'est pas le cas en Côte d'Ivoire, où le transfert de fonds depuis la diaspora estdestiné à résoudre en majorité les besoins des familles et très peu dans l'investissement.

TRANSFERT D'ARGENT
MoneyGram vient de remettre un peu de concurrence où il en manquait. Une offre rendue possible grâce à la transposition d'une directive européenne de 2007 libéralisant les services de paiements. Entré en vigueur en novembre 2009, ce texte permet auxburalistes volontaires d'obtenir le statut "d'établissement de paiement"

Ces services sont principalement utilisés par les migrants: selon le ministère de l'immigration, qui soutient l'opération, quelque 8 milliards d'euros ont transité entre la France et leurs pays d'origine en 2009.

Ce flux a progressé de 10% en moyenne par an depuis 2002 et il représente jusqu'à 20% du PIB de certains Etats comme les Comores.

Les principaux pays de destination des transferts d'argent correspondent en effet aux flux migratoires.
L'Afrique représente ainsi le plus gros volume d'envois de fonds de la France vers l'étranger, se classant même devant l'Asie. Selon MoneyGram, le pays qui arrive en tête des transferts est le Maroc, suivi du Sénégal, du Cameroun et de la Côte d'Ivoire. Le Mali, en revanche, dont la diaspora est pourtant très nombreuse, est moins bien placé. La faute, selon l'opérateur, au "trafic informel".

Selon le journal les Afriques, "le continent reçoit annuellement près de 40 millions de dollars de ses migrants éparpillés à travers le monde malgré la crise financière internationale. Problème : aucune structure adéquate n'existe pour convertir ces fonds en investissements productifs".Notre source s'interroge sur la destination de ces fonds " qui représentent, soutient-elle, entre 9% et 24% des PIB des pays africains et entre 80% et 75% de l'aide publique au développement selon Séverine Deboos du projet BIT/Migrant basé à Dakar ". Se référant à une récente étude du Bureau international du travail, elle fait savoir que, " les migrants sont ainsi considérés comme premiers bailleurs de fonds de bon nombre de pays africains". L'étude déplore, cependant, l'absence " d'un besoin réel de structurer ces transferts et d'en assurer une meilleure gestion pour les travailleurs immigrés, les expéditeurs et bénéficiaires de transferts ainsi que les pays d'origine ".

----> les chiffres estimés de l'informel, on atteint approximativement les 30 milliards d'euros (source :http://www.pambazuka.org/fr/category/comment/44606)

PROBLEMES
L'innovation consiste à ne plus seulement envoyer de l'argent, mais aussi des services. D'importantes sommes d'argent alimentent le fluxfinancier de la Diaspora vers l'Afrique, mais rien ne garantit la destination finale des sommes envoyées. Des détournements d'usage nemanquent pas et la complainte reste la même. Que ce soit à travers le circuit formel ou informel, l'argent envoyé passe souvent par desintermédiaires qui maîtrisent les circuits (savoir lire, écrire, signer) avant d'arriver au destinataire.

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