mardi 28 janvier 2014
Ben Ali quitte le sol Tunisien - Ces présidents qui s'en vont
Le ministre saoudien des Affaires étrangères Saoud Al-Fayçal a affirmé mercredi que le président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali, réfugié dans le royaume, y était "interdit de toute activité" contre son pays. Il s'agit de la première déclaration officielle sur la venue de M. Ben Ali en Arabie saoudite. Son accueil "ne peut conduire à une quelconque activité (de la part de l'ancien président) en Tunisie depuis le territoire saoudien", a affirmé le prince Saoud dans un entretien avec la télévision d'État saoudienne. La présence de M. Ben Ali dans le royaume s'accompagne "de conditions et de restrictions. Aucune action ne sera autorisée (contre la Tunisie)", a ajouté le chef de la diplomatie saoudienne, dont les propos sont rapportés par l'agence officielle SPA.
Chassé du pouvoir sous la pression de la rue après 23 ans à la tête de l'État, le président déchu était arrivé dans la nuit de vendredi à samedi à Jeddah (ouest), sur la mer Rouge, où il a trouvé refuge en compagnie de membres de sa famille. "Son accueil répond à une tradition arabe : accorder la protection à celui qui la demande", a déclaré le prince Saoud. "Le royaume a agi selon une politique suivie depuis longtemps. Je ne crois pas que cela nuise au peuple tunisien et à sa volonté, comme cela ne représente pas une ingérence dans les affaires internes" de la Tunisie, a-t-il encore dit. Il a assuré que l'Arabie saoudite se tenait "aux côtés du peuple tunisien" auquel il a souhaité "la stabilité, le développement, la prospérité et la liberté auxquels il aspire".
Kadhafi aurait proposé à Ben Ali de l'accueillir
Le cabinet royal saoudien avait annoncé dans un communiqué laconique dans la nuit de vendredi à samedi avoir "accueilli le président Zine el-Abidine Ben Ali et sa famille dans le royaume (...) en considération pour les circonstances exceptionnelles que traverse le peuple tunisien". Les autorités saoudiennes avaient maintenu un black-out total sur le séjour dans le royaume du président tunisien déchu depuis son arrivée. M. Ben Ali, 74 ans, a été définitivement écarté samedi du pouvoir en Tunisie, où le Conseil constitutionnel a déclaré la vacance du pouvoir et nommé le président du Parlement, Fouad Mebezaâ, au poste de président par intérim. Dans les premières informations dans les médias saoudiens sur la présence de M. Ben Ali, le site internet Sabq.org a affirmé mercredi que le dirigeant libyen Mouammar "Kadhafi a proposé à Ben Ali de l'accueillir en Libye, mais (le président déchu) a préféré être loin du Maghreb".
Citant "un proche de Ben Ali" dont il ne précise pas l'identité, le site affirme que le président déchu a demandé l'asile à plusieurs monarchies du Golfe "mais seule l'Arabie saoudite a accepté" de l'accueillir. Toujours selon le site, M. Ben Ali "se porte bien" et "n'a aucunement l'intention de revenir en Tunisie". L'Arabie saoudite a déjà accueilli des dirigeants en exil, notamment l'ancien dictateur ougandais Idi Amin Dada et l'ancien Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif.
Port-au-Prince) À combien s'élève aujourd'hui la fortune de Jean-Claude Duvalier? Les autorités haïtiennes ont estimé à 100 millions de dollars l'argent détourné sous le couvert d'oeuvres sociales durant ses 15 années au pouvoir.
Une somme transférée en partie dans des banques suisses. Or, il en resterait aujourd'hui à peine 6,2 millions, selon Le Monde. Bébé Doc aurait fait des placements douteux, en plus d'en perdre une grande partie à la suite de son divorce d'avec sa première femme, Michelle Bennett, réputée pour ses dépenses somptueuses.
À la suite de ses déboires financiers, il aurait quitté la Côte d'Azur pour déménager dans une humble demeure prêtée par des amis haïtiens, non loin de Paris.
Quelque 5,7 millions de dollars ont d'ailleurs été bloqués par la Suisse
Alberto Fujimori instaura la dictature au Pérou de 1990 à 2000. On le surnommait « l’Empereur ». Pour l’ONG plus de 600 millions $ ont été détournés par le président en place et ses proches tout au long des dix années de pouvoir. Pour la Banque mondiale, ce serait plus de deux milliards de dollars qui auraient été volés dans les caisses de l’État sous le gouvernement Fujimori. C’est d’ailleurs à cause de la corruption qu’il quitta son poste en 2000 après la diffusion sur une chaîne chilienne d’une vidéo montrant Vladimiro Montesinos, chef des services secrets et conseiller du président, corrompre un député chilien, Alex Kuori, avec 15 000 dollars
Où est passé l'argent du Maréchal Président ?
Les rumeurs vont bon train.
Le Financial Times estimait la fortune de Mobutu Sese Seko et de sa famille entre 4 et 8 milliards de dollars. Somme qui avait été largement détournée....
La Présidente de la République de Suisse fera cadeau des avoirs détenus dans les banques suisses et qui avaient été gelés, à savoir 4 millions et 800.000 euros. Aux Congolais de désigner un négociateur pour pouvoir transférer les fonds .
Force de constater qu'entre l'estimation du Financial Times et la somme détenue en Suisse il y a comme un gouffre.
Si elle n'est pas en Suisse, elle est ailleurs...peut-être
250 millions de dollars. C’est le montant supposé officiel de la fortune de Marc Ravalomanana lorsqu’il a quitté le pouvoir. " Principal levier de ses campagnes électorales, Tiko lui fournit la trésorerie nécessaire pour se maintenir au pouvoir. Et, réciproquement, son élection à la présidence de la République a largement profité à son groupe. Dans quelle mesure ? Difficile à dire. Les bénéfices de ses sociétés ne sont pas rendus publics, mais, selon des observateurs avisés, le chiffre d'affaires du groupe aurait triplé depuis l'arrivée au pouvoir de son PDG. De fait, son empire, qui, malgré ses 5 000 salariés, conserve un aspect très familial, semble plutôt bien se porter. Depuis son élection, son épouse Lalao Rakotonirainy l'a remplacé à la tête du groupe. Elle est assistée de trois de ses enfants, sa fille Sarah, son fils Josoa, qui préside le comité de gestion de Tiko, aidé de son frère Tojo. Les deux fils ont été formés respectivement à l'Université d'Heidelberg (Allemagne) et à celle de Brighton (Royaume-Uni).
Depuis le lancement de Tiko en 1982, puis de Magro (Malagasy Grossiste) en 1998, l'empire familial a pris de l'envergure et s'est diversifié. Alors qu'il était maire de Tana, Ravalomanana s'est taillé un costume de tycoon en créant en 2000 la société MBS (Madagascar Broadcasting System), pool audiovisuel qui détient une chaîne de télévision et des stations de radio. Celui que l'on a qualifié de « Berlusconi tropical » est également propriétaire de l'imprimerie Blueprint et de deux journaux, Le Quotidien (francophone) et Nyvaovaontiska (malgachophone). Dans le domaine des travaux publics, secteur très florissant depuis 2002, le groupe dispose de deux filiales, Alma (Asa Lalana Malagasy) et CCM (Compagnie de construction malgache). Si les principaux contrats d'infrastructures routières ont été attribués au français Colas et à la Société sino-malgache de travaux publics (SMATP), Alma intervient en qualité de sous-traitant. Ou s'impose sur les plus petits marchés, ceux qui n'impliquent pas d'appel d'offres et se concluent de gré à gré. Dans le secteur agricole, le groupe Tiko a repris à son compte l'exploitation d'un périmètre rizicole de 5 000 hectares situé près d'Ambatodrazaka (au nord-est de la capitale). La manière dont Tiko a obtenu ce domaine a fait l'objet d'une vive polémique, et les investissements pharaoniques réalisés par la filiale chargée de son exploitation suscitent des interrogations.."
http://www.jeuneafrique.com/Article/LIN14017ravaleuqilb0/Ravalomanana-le-PDG-de-la-Republique.html
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