Il faut évidemment se lever et pouvoir remettre en question ce qui est pointé du doigt par beaucoup d'Africains analystes, et trés peu par le monde occidental...Notre culture et la manière que l'on a de fonctionner, de mes vues su je peux me permettre, je pense que les "partis politiques" ne sont pas adaptés pour représenter les 21 millions de malgaches, ou alors il faudrait un "parti des paysans" - des artisans, des pêcheurs, des commerçants etc... car la maturité de la conscience (et même de l'utilité) de la politique reste floue.
Et c'est d'ailleurs ce qui me gène, nous rendons-nous compte que nous appelons paysage et opinions politiques représentés, le réel visage des attentes des populations, sans pour autant avoir la voie de l'argile, de la rizière, du fleuve et de la mer, des travailleurs manuels etc...
Nous savons que trés peu de gens rejoignent un parti politique,
Et s'en voient perus, isolés quand il faut voter pour un candidat car sans famille politique, comment se sentir investi !
Nous savons que faire partie de l'opposition reste un gros souci fonctionnel,
Nous savons que si il y a des élections, les populations sont mal représentées, quand on constate les non inscrits, ceux qui ne votent pas, et ceux qui sont lésés par un analphétisme fort présent, ou un contexte de vie bien éloigné de ces priorités.
Pourtant il faut construire une passerelle qui pourrait apporter une fiabilité de la politique à ces populations.
Une fiabilité et une compréhension concrète de celle-ci.
Pour parler de cela, peut-être trop d'intellectuels se hâtent à tirer conclusions sur un sytème que d'autres emploient, alors qu'ils n'ont absolument pas les même populations.
La sécurité est aussi fort primordiale, si les élites se doivent de porter support acivement (à la recherche) mais surtout à la résolution et la startégie à adopter pour résoudre les problématiques de fonds qui agitent l'équilibre économique, social, et de développement, c'est au peuple même d'avoir à sa portée un organe qui regroupe ses turpitudes réelles, et nous savons qu'aujourd'hui nous n'en sommes pas à nous retrouver par exemple à des résultats type le pen-chirac, les messages ne sont pas les mêmes.
Et c'est leur système d'exercice de démocratie qui donnent ce type de résultats, les gens votent, mais ne votent pas directement pour réduire la paupérisation et la précarité grandissante de leur pays, qui est palpable en france, le chômage aussi, les présidents anglent cela de façon trés marketing --> la sécurité (des populations exclues contre celles qui ne le sont pas), --> les retraites etc...
Il faut parler la langue de ceux à qui on s'adresse, et cesser de faire croire, en adoptant les tics des autres, que nous sommes dans la seule voie fiable et inaliénable de l'excercice citoyen de VOTER.
Franchement, c'est souvent "hors sujet..." l'actualité est braquée sur ambohitsirohatra, et les grands de ce monde, alors que nous avons beaucoup moins de problèmes à résoudre. Nous en sommes d'ailleurs aux balbutiements de la mise en place de ce pays, en dehors de toutes les questions éloignées des kidams, type le contenu par exemple de la constitution, (connaissez-vous en France, des gens (monsieur tout le monde) qui sont aptes à connaître leur propre constitution?) - depuis tout ce temps, le malgache n'a jamais gagné sa vie dignement pour sa majorité, et sa qualité de vie a regressé du peu qu'il avait. Pourquoi ne pas chercher les réels problèmes à la source, et non au rendu des conséquences!...Comme si nous ne savions pas que dans telle ou telle région il faut favoriser cela, et que pour telle ou telle population, il faut instaurer ceci ou cela, pour voter sainement et en toute connaissance de causes, il faudrait aussi être compris de ceux que l'on interpelle, avec le respect de la nomenclature de leurs quotidiens, de leurs potentiels, et de elurs limites quant à un système qui peut leur sembler fort hermétique.
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Misaotra!