mardi 28 janvier 2014

Débat Madagascar : L'Alliance politique, Mal necessaire ou Déni de démocratie



 
*Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka avaient paraphé un texte qui prévoyait le recompte des voix et un référendum si une majorité absolue ne se dégageait pas en faveur d’un candidat - Les résultats proclamés par «l’ancienne Haute cour constitutionnelle» dont la composition a été modifiée par le président sortant Didier Ratsiraka, à la veille du scrutin, plaçaient Marc Ravalomanana en ballottage favorable pour un second tour à 46,21% des voix contre 40,89 pour Didier Ratsiraka. Ce dernier se trouve aujourd’hui dans la même position que son adversaire, contestant la «recomposition» de la HCC (retour à la formule d’avant les élections). Didier Ratsiraka, tout comme son adversaire hier, conteste les résultats annoncés par la HCC, qu’il accuse à son tour d’être composée de partisans de Marc Ravalomanana. C’est ainsi qu’on se retrouve dans un nouveau blocage politique, où les uns et les autres ne se reconnaissent aucun pouvoir. Les barrages de routes et l’isolement de la capitale sont maintenus, alors que des menaces de sécession se précisent. Par ailleurs, la grande inconnue est le comportement de l’armée. Des voix s’élèvent de plus en plus pour demander son arbitrage, mais quelques officiers supérieurs ont publié des communiqués lesquels ils disent représenter au moins 80% des effectifs et se disent «légalistes». Après l’investiture ils feront donc allégeance au nouveau président élu. Cette certitude sur la loyauté de l’armée dans sa grande majorité rassure Marc Ravalomanana qui ne donne pas plus d’importance aux déclarations de sécession de certaines provinces. Le recours à l’armée pour rétablir l’intégrité territoriale est de plus en plus évoqué mais les généraux de l’état major des armées disent clairement «nous sommes pour le règlement pacifique de cette crise, on ne peut pas la régler avec le canon contre des Malgaches».


"Norbert Ratsirahonana : Eminence grise ou faiseur de troubles ? Norbert Ratsirahonana est-il devenu maître dans l’art de faire des « coups d’état », préférant les appeler « mesures extraconstitutionnelles » ou « mouvement populaire » ? Empêcheur du Pr Zafy Albert en 1996, Ratsirahonana propulse Marc Ravalomanana à la mairie, puis la présidence en 2002 renvoyant à l’exil Didier Ratsiraka, en 2009, il réitère au côté d’Andry Rajoelina pour évincer Ravalomanana" [source : http://www.topmada.com/2009/08/madagascar-le-moment-est-venu-de-mettre-un-terme-a-la-culture-du-coup-d%e2%80%99etat/#more-7164]

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Misaotra!